Translate

lundi 11 juillet 2016

La nouvelle façon de faire baisser les chiffres de la délinquance, n'est plus de lutter contre, mais de ne plus prendre les plaintes

Le 11/07/2016



Un lecteur du Salon Beige a écrit aux parlementaires pour se plaindre d'un... refus de plainte par le commissariat de police :
 

L'anarchie est-elle la nouvelle politique de la France ?
Les élus sont-ils coupables de complicité de cette situation ?
 Ces questions peuvent vous paraitre extravagantes, elles ne sont pourtant que le fruit d'un constat ! Pas besoin de grandes phrases, mais simplement d'un cas concret :

Vendredi 8 juillet, mon épouse et moi nous nous sommes fait voler dans le train, une sacoche contenant un ordinateur et plusieurs chéquiers.
 Nous sommes descendus à la gare de Perpignan pour déposer une plainte au commissariat central de la ville, avenue de Grande Bretagne, afin de faire constater le délit et fournir un justificatif à notre banque dans le cadre de la procédure d'opposition aux chéquiers.

Contre toute attente, la police a refusé de prendre la plainte au prétexte fallacieux qu'il leur fallait les numéros de chaque chèque qui ont été volé ainsi que les factures des objets dérobés.
Comme si chaque Français se promène en permanence avec ce genre de document en plusieurs exemplaires sur lui (car si ces documents sont dans le sac volé, il faut bien en avoir d'autres sur soi pour pouvoir porter plainte).

Outré par cette attitude, j'ai bien sur refusé cette idiote objection, la discussion (houleuse) a duré prêt d'une heure car je refusais de partir tant que cette plainte ne serait pas prise.
 Les policiers nous ont certifié qu'ils avaient des « consignes » en la matière en nous montrant pour preuve un document interne.


Pendant ce temps, mon épouse et moi avons constaté qu'à trois reprises différentes d'autres personnes victimes également d'actes délictueux ont également été éconduit avec toujours des prétextes stupides.
J'en ai donc déduit que désormais, la meilleure façon de faire baisser les chiffres de la délinquance, n'est plus de lutter contre elle, mais de ne plus comptabiliser les délits en ne prenant plus les plaintes.
 Seulement, en refusant de prendre les plaintes pour agressions ou vol, les délits ne pouvant plus être actés, les voyous peuvent donc continuer leurs méfaits en toute impunité et cela fait de la police l'allié objectif de la criminalité.

Oui je pèse mes mots car cela s'appelle bien l'anarchie et je n'entends pas nos élus dénoncer cet état de fait !

Le pire :

Devant mes protestations contre ce genre de magouilles, les policiers sont devenus agressifs envers moi et devant mon refus de quitter les lieux, ont fini par me menacer de me mettre en garde à vue.
En clair, on mettrait les victimes en garde à vue et on laisserait les voyous agir sans aucuns risques.

Cette attitude, outre qu'être particulièrement scandaleuse, est totalement contre-productive car bien évidemment ils n'auront pas plus les bonnes grâces des voyous qui par essence détestent la police, mais en revanche, nous, la population qui avons toujours respecté les institutions, toujours soutenu l'armée et la police, bien avant qu'une gauche récupératrice des évènements découvre le respect des forces de l'ordre ( sauf bien sur lors des manifestations où elle tape dessus allègrement), nous allons nous détacher de gens qui menacent les victimes et laissent les voyous agir avec impunité.

Le summum :

Comme je refusais catégoriquement de céder, malgré mon handicap (car je suis handicapé et j'ai du mal à me déplacer) le policier m'a dit de revenir le lendemain et qu'à ce moment-là il prendrait ma plainte, tout en sachant que j'habite à plus de 70 km du commissariat.
Comme je trouvais cette situation tout à fait scandaleuse, je suis effectivement revenu le lendemain au même commissariat pour la même chose en prenant soin de me munir de l'article 15-3 du code de procédure pénale qui fait obligation à la police de prendre une plainte.

Résultat :

J'ai reçu les mêmes réponses que la veille, y compris par celui qui s'est présenté comme le chef et ce fut le même scandale alors que ce n'était pas les mêmes policiers.

Donc, non seulement cette situation n'est pas dû à une équipe de mauvais policiers mais bien à une politique volontaire de laisser la criminalité s'instaurer dans notre pays ou de camoufler artificiellement l'échec complet de la lutte contre le banditisme.

De plus, voilà des policiers dévoyés qui outre le fait de menacer une victime de garde à vue, se sont amusé à se moquer d'un handicapé en le faisant déplacer plusieurs fois pour rien.

Ma question maintenant est :

J'ai du mal à croire que nos hommes politique, bien que dénonçant en permanence l'insécurité ne sont pas au courant de cette situation qui consiste à camoufler les réels chiffres de celle-ci et de rendre le pays dans un état d'anarchie ne pouvant déboucher que sur une guerre civile.

Madame, Monsieur le Député

Au vu de cette situation scandaleuse et honteuse, quelles actions concrètes pouvez-vous et allez-vous mener ?
 Sachez que vous êtes le dernier recours avant que face à ce chaos, certains citoyens prennent des mesures d'auto-défense, avec les conséquences que cela aura ?
 Afin d'assurer à mon humble niveau une parfaite publicité à la réponse que vous aurez la courtoisie de me faire et surtout aux mesures concrètes que j'espère courageuses et efficaces que vous allez prendre, je vous envoie cette lettre « ouverte » pour en faire part à mes contacts et plusieurs réseaux sociaux en m'engageant à faire de même pour votre réponse.

Ce courrier a été envoyé à près de 400 députés et sénateurs.
 Combien répondront ?
 
Michel Janva

Posté le 11 juillet 2016 à 07h12 | Lien permanent

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.