Le 17/07/2016
Virginie Vota
Les ravages d’un mondialisme visant à transformer notre pays millénaire en communauté multiethnique ne laissent personne indifférent.
Alors qu’un immigré tunisien, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, massacrait jeudi soir plus de 80 personnes à Nice, résonnent plus que jamais dans nos mémoires les mots prononcés par Manuel Valls, en février 2016 : « Il faut s’habituer à vivre avec la menace terroriste. »
« S’habituer », « s’accoutumer », « renoncer » !
Il n’y a qu’un pas avec les trois maux de résignation, passivité et inertie.
Le peuple se contentera-t-il de larmes et de câlins, sans réagir ?
Le désespoir en politique, disait Charles Maurras, est une sottise absolue.
Les ravages d’un mondialisme visant à transformer notre pays millénaire en communauté multi-ethnique ne laissent personne indifférent.
Et pourtant, à la tête de la direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), Patrick Calvar s’inquiétait, mercredi 13 juillet, de « la radicalisation de la société et le mouvement de fond qui l’entraîne ».
Pas de la radicalisation islamique, mais celle d’une « ultra-droite », qui voudrait « déclencher des affrontements intercommunautaires ».
Voici désignés les ennemis de la République : ceux qui proclament des vérités que le temps, hélas, valide !
Encore « un ou deux attentats », annonçait-il trop prophétique, et l’occasion se présentera pour « bloquer ces groupes ».
De son côté, interviewé par Libération, Jean-Yves Camus renchérissait, en prédisant « une réaction violente […] dès que le seuil de résilience sera atteint ».
En revanche, le politologue reconnaît que les mouvements d’extrême droite n’ont pas marqué l’Histoire par leurs attaques terroristes de grande ampleur.
Que leurs mots sont « forts », mais ces groupes, tels que feu les Jeunesses nationalistes, sont généralement « structurés, hiérarchisés, présents dans les manifestations publiques, peu susceptibles de basculer dans la clandestinité ».
Aussi, il ne connaît « pas d’exemple pour le moment » de « groupes clandestins ayant un objectif terroriste ».
Pourquoi se préoccuper d’une menace imaginaire alors que l’islamisme radical envahit la France ?
La réponse du président de la République, promettant d’intensifier les frappes au Moyen-Orient, ne contente plus personne : de plus en plus de voix de tous bords s’élèvent pour exiger une lutte concrète contre ces menaces, au sein même du pays.
Difficile de ne pas se demander si ce gouvernement, ressemblant de plus en plus au totalitarisme orwellien, ne joue pas ses dernières cartes, avec le terrorisme, pour sauver sa peau.
En effet, la réinformation et la mobilisation qui prend corps sur les réseaux sociaux exhibent une réalité en décalage avec le système.
Et ceux qui dérangent sont surtout ceux qui révèlent une vérité que nos élites ne sauraient voir. L’Histoire nous l’a montré au siècle dernier : face aux situations les plus critiques, la gauche précipite le déclin de notre pays.
On peine à imaginer la profondeur insondable de sa médiocrité.
Aujourd’hui encore, que de nouvelles preuves !
Mais les Français, au moins, ne peuvent plus en être dupes.
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