François Hollande : l’échec total à un an de l’élection présidentielle

         

 

Le 18/05/2016

Gabriel Robin

Jacques Chirac avait été surnommé « Super menteur » ; Sarkozy était l’ « Hyper menteur » ; François Hollande restera l’ « Ultra menteur ».
 

Mardi 17 mai, François Hollande s’exprimait au micro d’Europe 1, interrogé par le très complaisant Jean-Pierre Elkabbach.
Comme à son habitude, le Président est apparu faible, versatile et même manipulateur.
Son mentor Jacques Chirac avait été surnommé « Super menteur » ; Sarkozy était l’ « Hyper menteur » ; François Hollande restera l’ « Ultra menteur ».
François Hollande meurt d’envie de se lancer en campagne.
Il lui faudra éliminer les impétrants, les faux frères, les anciens amis : Arnaud Montebourg, Emmanuel Macron et, peut-être, Manuel Valls.
Le temps est compté, comme il l’a déclaré ce matin : « J’ai été élu pour cinq ans. Après, les Français décident. Juridiquement, ça s’arrête le 6 mai. »
 Alors, le Président martèle son antienne : « Ça va mieux. »
 Le chômage ?
 Ça va mieux, comme peuvent en témoigner plus de 6 millions de Français sans emploi.
 Le pouvoir d’achat ?
 Ça va mieux avec 9 millions de Français vivant dans la pauvreté.
Dans un duel du pire, François Hollande a cherché à se comparer au tout aussi catastrophique Nicolas Sarkozy.
 « Le chômage a augmenté d’un million sous mon prédécesseur », a dit François Hollande, ne reconnaissant qu’une « légère augmentation » de 600.000 chômeurs.
Pour colossal que soit déjà ce chiffre, il est pourtant en deçà de la réalité.
En effet, le nombre de chômeurs pour les catégories A, B et C a augmenté dans les mêmes proportions pour les deux derniers Présidents.
 Très précisément, on compte 1.092.700 chômeurs de plus pour la période s’étendant de mai 2007 à avril 2012, et 1.095.800 chômeurs de plus pour la période comprise entre mai 2012 et mars 2016.
Hollande fait même « mieux » que Sarkozy, sur une période plus réduite.
 Pas de quoi pavoiser !
Interrogé sur une éventuelle candidature à sa succession, François Hollande a laissé entendre qu’il essaierait d’y aller : « J’exprimerai ma position à la fin de l’année. Soyez patient et vous verrez sous quelle forme ! »
Chahuté sur sa droite (molle) par Alain Juppé et Emmanuel Macron, François Hollande est aussi défié à sa gauche par un courant protéiforme qui n’a pas encore trouvé d’incarnation politique réelle.
 Nuit debout, conceptualisée pour servir de rampe de lancement à Jean-Luc Mélenchon, est bien trop déconnectée des réalités françaises pour susciter un mouvement d’envergure, mais peut être un caillou dans la chaussure des socialistes.
L’entretien s’est conclu sur la polémique du moment relative à la déprogrammation du rappeur Black M pour les commémorations du centenaire de Verdun, hautement symbolique.
Une fois de plus, le Président s’est défaussé sur le pauvre maire de Verdun, Samuel Hazard.
Incarnant la dictature du festif, qui censure plus sur Facebook avec 66 millions d’habitants que l’Inde avec plus d’un milliard d’habitants, François Hollande a affirmé que « cette initiative était après la cérémonie, pour que des jeunes puissent avoir un moment festif. Je comprends que des jeunes puissent aussi être associés. Si le maire voulait, c’est à lui d’en décider, eh bien l’État mettrait les moyens pour sécuriser le concert. »

Parlait-il de la chorale de jeunes de la région, déprogrammée pour faire place nette à un rappeur décérébrant qui chantait, il y a peu, que la France était un pays de « kouffars » ?

François Holllande méprise la France et les Français.

Il ment sans vergogne, n’assume rien.
 Son bilan est terrifiant.
 Le cas des commémorations du centenaire de Verdun témoigne de sa rouerie.

Acculé, il tente encore de diaboliser ceux qui se sont mobilisés, avec raison, contre cette profanation en créant de toutes pièces un danger fantasmagorique.

 Pensera-t-il un jour à sécuriser les centaines de zones de Non-France où la criminalité a pignon sur rue ?

 Pensera-t-il aussi à mettre sous les barreaux les casseurs gauchistes de Rennes ?