Le 19/05/2016
Jany Leroy
Le lancer de boulons à tort et à travers rejoint la pensée opaque du leader du Front de gauche.
Casser du flic est très amusant.
Tous les punks à chien vous le diront : entre deux « T’as pas 2 balles ? » et la pâtée pour le clebs, jeter des boulons sur des CRS est une activité passionnante.
Le grand frisson garanti.
L’occasion formidable de se sentir exister, d’exprimer le refus de sa propre errance, de se révolter contre tout et rien.
Bref, le bonheur.
Le couteau suisse du marginal chevronné.
Pour le lycéen en pleine crise d’adolescence compliquée, poster de Che Guevara dans la chambre, le flic de manif est une aubaine.
Semblant tout droit sorti de Star Wars, fringué façon Dark Vador, il incarne les forces du mal. L’ennemi, le représentant du monde adulte dans ce qu’il a de plus sombre.
Il faut le cogner, le liquider, lui lancer des trucs et des machins, renverser des poubelles, bref, montrer à la face du monde de quel bois on se chauffe, quel rebelle pur et dur on est, mais où ai-je mis mon sabre laser ?
Les violences des manifs de ces jours derniers ne sont qu’une triste comédie dans laquelle des groupuscules formés spontanément, agglomérats de désœuvrés, de rebelles sans cause, de semi-délinquants et de presque psychopathes s’amusent.
Jouent à se faire peur.
Romantisme bon marché pour les uns, défoulement misérable pour les autres, l’affaire ne relève en rien de la réflexion politique.
Parmi ces révoltés de pacotille, bon nombre ont glissé un bulletin Hollande dans l’urne dès le premier tour en 2012 et réitéreront la même opération en 2017 pour un oiseau du même calibre.
Ces gens-là ne sont pas sérieux.
Tout à fait à l’image et tout aussi décérébrés qu’un Mélenchon qui ose dénoncer, à Cannes, la précarité du personnel de service des grands hôtels alors qu’il milite, par ailleurs, pour un accueil toujours plus généreux de réfugiés qui constituent, par définition, la main-d’œuvre idéale sur laquelle opérer les abus qu’il dénonce.
S’indigner d’effets dont on chérit les causes est la spécialité maison.
La confiture intellectuelle artisanale garantie sans adjonction du moindre neurone.
Le lancer de boulons à tort et à travers rejoint la pensée opaque du leader du Front de gauche.
Son défoulement à lui est de piquer des colères contre un système dont il défend les ficelles.
Poster du Che dans la tête, il présente de sérieuses similitudes avec cette clique de casseurs dépourvus d’objectif identifié.
Raison pour laquelle l’opinion ne le suit pas.
Dénoncer une injustice sans aller au bout du raisonnement ne pourra jamais fédérer que le pseudo-punk de banlieue…
Quant à son chien…
Même lui n’y croit plus du tout.
En désespoir de cause, le zonard adoptera un chat.
Animal plus j’m’en-foutiste, plus détaché de la chose politique…
Le punk à chat est l’avenir des faubourgs, le renouveau de la contestation.
Mes amis, le ronron de la rébellion menace la France.
Tous les punks à chien vous le diront : entre deux « T’as pas 2 balles ? » et la pâtée pour le clebs, jeter des boulons sur des CRS est une activité passionnante.
Le grand frisson garanti.
L’occasion formidable de se sentir exister, d’exprimer le refus de sa propre errance, de se révolter contre tout et rien.
Bref, le bonheur.
Le couteau suisse du marginal chevronné.
Pour le lycéen en pleine crise d’adolescence compliquée, poster de Che Guevara dans la chambre, le flic de manif est une aubaine.
Semblant tout droit sorti de Star Wars, fringué façon Dark Vador, il incarne les forces du mal. L’ennemi, le représentant du monde adulte dans ce qu’il a de plus sombre.
Il faut le cogner, le liquider, lui lancer des trucs et des machins, renverser des poubelles, bref, montrer à la face du monde de quel bois on se chauffe, quel rebelle pur et dur on est, mais où ai-je mis mon sabre laser ?
Les violences des manifs de ces jours derniers ne sont qu’une triste comédie dans laquelle des groupuscules formés spontanément, agglomérats de désœuvrés, de rebelles sans cause, de semi-délinquants et de presque psychopathes s’amusent.
Jouent à se faire peur.
Romantisme bon marché pour les uns, défoulement misérable pour les autres, l’affaire ne relève en rien de la réflexion politique.
Parmi ces révoltés de pacotille, bon nombre ont glissé un bulletin Hollande dans l’urne dès le premier tour en 2012 et réitéreront la même opération en 2017 pour un oiseau du même calibre.
Ces gens-là ne sont pas sérieux.
Tout à fait à l’image et tout aussi décérébrés qu’un Mélenchon qui ose dénoncer, à Cannes, la précarité du personnel de service des grands hôtels alors qu’il milite, par ailleurs, pour un accueil toujours plus généreux de réfugiés qui constituent, par définition, la main-d’œuvre idéale sur laquelle opérer les abus qu’il dénonce.
S’indigner d’effets dont on chérit les causes est la spécialité maison.
La confiture intellectuelle artisanale garantie sans adjonction du moindre neurone.
Le lancer de boulons à tort et à travers rejoint la pensée opaque du leader du Front de gauche.
Son défoulement à lui est de piquer des colères contre un système dont il défend les ficelles.
Poster du Che dans la tête, il présente de sérieuses similitudes avec cette clique de casseurs dépourvus d’objectif identifié.
Raison pour laquelle l’opinion ne le suit pas.
Dénoncer une injustice sans aller au bout du raisonnement ne pourra jamais fédérer que le pseudo-punk de banlieue…
Quant à son chien…
Même lui n’y croit plus du tout.
En désespoir de cause, le zonard adoptera un chat.
Animal plus j’m’en-foutiste, plus détaché de la chose politique…
Le punk à chat est l’avenir des faubourgs, le renouveau de la contestation.
Mes amis, le ronron de la rébellion menace la France.
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