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mardi 19 avril 2016

Pour Israël, le plateau du Golan n’est pas négociable

 
Le 19/04/2016
 
 
 
 
Posté  par Laurent Lagneau Le 18-04-2016

 
Depuis le début de la guerre civile en Syrie, le plateau du Golan, contrôlé depuis la guerre des Six-Jours (1967) et annexé en 1981 par Israël a été le théâtre de plusieurs incidents sérieux.

 Et cela, alors que la Force des Nations unies chargée d’observer le dégagement (FNUOD) a été déployée en 1974 sur une zone démilitarisée séparant les deux pays.
Peu avant le début du conflit syrien, c’est à dire en 2008, des négociations de paix furent relancées entre Israël et la Syrie avec la Turquie comme médiateur.
Et, la question du plateau du Golan empêcha toute avancée dans la mesure où Damas fit de sa restitution un préalable à toute poursuite des discussions.
Or, pour l’État hébreu, il était impensable de répondre favorablement à une telle exigence.
Et, huit ans plus tard, la position israélienne n’a évidemment pas changé d’un pouce.

À l’heure où se tiennent des négociations, à Genève, sur l’avenir de la Syrie, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a réaffirmé, le 17 avril, que la partie du plateau du Golan annexée en 1981 « restera pour toujours dans les mains d’Israël ».
Pour bien marquer le coup, cette déclaration a justement été faite sur le plateau du Golan, où a été organisé, pour la première fois depuis 1967, le Conseil des ministres hebdomadaire.
« Il est temps que la communauté internationale reconnaisse la réalité. Il est temps, qu’après 50 ans, elle reconnaisse enfin que le Golan restera à jamais sous souveraineté israélienne », a insisté M. Netanyahu.
« Quelque soit ce qui se passe de l’autre côté (en Syrie), la frontière ne bougera pas », a-t-il ajouté.

D’après la presse israélienne, M. Netanyahu craint qu’Israël fasse l’objet de pressions pour restituer le plateau du Golan dans le cadre d’un accord sur l’avenir de la Syrie.

 Et cela alors que son annexion n’a pas été reconnue par la communauté internationale.

« Nous ne nous opposerons pas à un accord sur la Syrie à condition qu’il ne se fasse pas aux dépens de l’État d’Israël et que les forces de l’Iran, du Hezbollah et de Daesh [État islamique ou EI, ndlr] soient expulsées » de Syrie, a par ailleurs affirmé le Premier ministre israélien.

Pour Israël, le plateau du Golan est important stratégiquement dans la mesure où il permet d’assurer 35% environ de son approvisionnement en eau douce.

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