Le 13/04/2016
Yannik Chauvin
Une fois de plus, dans ce gouvernement, tout le monde marche sur les plates-bandes des petits camarades, d’où cette impression de foutoir inorganisé.
Quand un type déclare qu’il faut « ouvrir le débat » sur une interdiction existante, c’est qu’il veut la lever.
Vincent Peillon nous avait fait le coup, il y a quelques années, avec le cannabis.
Aujourd’hui, c’est Jean-Marie Le Guen, ci-devant ministre des Relations avec le Parlement, qui s’y colle.
Il déclare sur BFM TV : « La prohibition n’amène pas la diminution de la consommation. Notre pays est l’un de ceux qui consomment le plus dans la jeunesse. »
Je ne comprends pas bien la dernière phrase, mais il me semble que l’idée générale, c’est que ce sont les jeunes qui en consomment le plus.
Il ajoute : « Je pense qu’il faut peut-être aller vers des mécanismes de légalisation contrôlée. »
Et enfin, boulette sur le pétard : « Je suis un homme de santé publique… je me battrai toujours contre la consommation de cannabis chez les jeunes. »
Ben tiens !
Je me bats en autorisant !
Allez comprendre !
L’homme a passé un diplôme de médecin, mais n’a jamais exercé : à 24 ans, il s’est embringué dans la politique de gauche – premier secrétaire du Mouvement de la jeunesse socialiste, puis cadre à la MNEF pendant vingt ans.
Son stéthoscope est bouffé par la rouille.
Le débat sur le cannabis est du domaine de la santé publique (Marisol Touraine) et/ou de la justice (Jean-Jacques Urvoas), et pas des relations avec le Parlement. Une fois de plus, dans ce gouvernement, tout le monde marche sur les plates-bandes des petits camarades, d’où cette impression de foutoir inorganisé.
Les socialistes viennent d’instaurer une prohibition : celle de la prostitution puisque, depuis quatre jours, la loi sanctionne les clients.
Je n’ai pas entendu Le Guen s’opposer à cette mesure au prétexte que « la prohibition, ça n’est pas efficace ».
Constance à trou-trous, chez cet apparatchik.
Le médecin Le Guen ignore-t-il les effets désastreux du cannabis sur la santé physique et psychique des fumeurs de joints ?
Le monde médical – sauf le Dr Le Guen – est unanime sur ce point.
On s’apprête à faire rouler les voitures à 30 km/h en ville, par sécurité, et on laisserait le volant à des jointeux éthérés !
C’est cela, l’intérêt national que les hommes politiques ont pour mission de défendre ?
La vérité – ce que Le Guen ne dit pas -, c’est que le gouvernement s’interdit d’appliquer la loi dans les endroits où se déroulent les trafics : trop dangereux, trop explosif. Comme on ne veut pas prendre les moyens de faire appliquer une interdiction, alors, fidèle à la méthode Taubira, on supprime le délit.
Et on appelle cela une « politique » alors que cela relève, tout au plus, d’un effrayant manque de courage.
Quel gosse n’a pas joué aux gendarmes et aux voleurs ?
Les « gendarmes » en culottes courtes ne craignaient pas les beignes, eux !
Pourquoi s’arrêter en si bon chemin, Monsieur Le Guen ?
Après les salles de shoot qui légalisent l’illégal, dépénalisez les viols, les meurtres, les cambriolages, les agressions en tout genre…
Bref, brûlez le Code pénal et nous vivrons tous mieux, dans une société « zéro infraction ».
Chiche ?
Vincent Peillon nous avait fait le coup, il y a quelques années, avec le cannabis.
Aujourd’hui, c’est Jean-Marie Le Guen, ci-devant ministre des Relations avec le Parlement, qui s’y colle.
Il déclare sur BFM TV : « La prohibition n’amène pas la diminution de la consommation. Notre pays est l’un de ceux qui consomment le plus dans la jeunesse. »
Je ne comprends pas bien la dernière phrase, mais il me semble que l’idée générale, c’est que ce sont les jeunes qui en consomment le plus.
Il ajoute : « Je pense qu’il faut peut-être aller vers des mécanismes de légalisation contrôlée. »
Et enfin, boulette sur le pétard : « Je suis un homme de santé publique… je me battrai toujours contre la consommation de cannabis chez les jeunes. »
Ben tiens !
Je me bats en autorisant !
Allez comprendre !
L’homme a passé un diplôme de médecin, mais n’a jamais exercé : à 24 ans, il s’est embringué dans la politique de gauche – premier secrétaire du Mouvement de la jeunesse socialiste, puis cadre à la MNEF pendant vingt ans.
Son stéthoscope est bouffé par la rouille.
Le débat sur le cannabis est du domaine de la santé publique (Marisol Touraine) et/ou de la justice (Jean-Jacques Urvoas), et pas des relations avec le Parlement. Une fois de plus, dans ce gouvernement, tout le monde marche sur les plates-bandes des petits camarades, d’où cette impression de foutoir inorganisé.
Les socialistes viennent d’instaurer une prohibition : celle de la prostitution puisque, depuis quatre jours, la loi sanctionne les clients.
Je n’ai pas entendu Le Guen s’opposer à cette mesure au prétexte que « la prohibition, ça n’est pas efficace ».
Constance à trou-trous, chez cet apparatchik.
Le médecin Le Guen ignore-t-il les effets désastreux du cannabis sur la santé physique et psychique des fumeurs de joints ?
Le monde médical – sauf le Dr Le Guen – est unanime sur ce point.
On s’apprête à faire rouler les voitures à 30 km/h en ville, par sécurité, et on laisserait le volant à des jointeux éthérés !
C’est cela, l’intérêt national que les hommes politiques ont pour mission de défendre ?
La vérité – ce que Le Guen ne dit pas -, c’est que le gouvernement s’interdit d’appliquer la loi dans les endroits où se déroulent les trafics : trop dangereux, trop explosif. Comme on ne veut pas prendre les moyens de faire appliquer une interdiction, alors, fidèle à la méthode Taubira, on supprime le délit.
Et on appelle cela une « politique » alors que cela relève, tout au plus, d’un effrayant manque de courage.
Quel gosse n’a pas joué aux gendarmes et aux voleurs ?
Les « gendarmes » en culottes courtes ne craignaient pas les beignes, eux !
Pourquoi s’arrêter en si bon chemin, Monsieur Le Guen ?
Après les salles de shoot qui légalisent l’illégal, dépénalisez les viols, les meurtres, les cambriolages, les agressions en tout genre…
Bref, brûlez le Code pénal et nous vivrons tous mieux, dans une société « zéro infraction ».
Chiche ?
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