Une école en Suède. Photo AFP
Nivellement par le bas. Selon l’Education nationale suédoise, la baisse globale du niveau scolaire dans le pays est en grande partie imputable à l’arrivée d’élèves immigrés qui peinent à rattraper leurs condisciples.
Qualifié autrefois de modèle du genre, à l’instar de son voisin finlandais, le système d’éducation en Suède marque dangereusement le pas ces dernières années, comme le révèle le ministère de l’éducation ce lundi. Ainsi, selon un rapport intitulé « L'importance de l'immigration pour les résultats scolaires », l'Agence de l'éducation a calculé que « jusqu'à 85%" de ce phénomène était dû à « la hausse de la part d'élèves arrivés dans le pays après l'âge de scolarisation et le fait que ce groupe d'élèves a vu ses résultats se dégrader par rapport aux autres ».
Non seulement de plus en plus d'élèves sont d'origine étrangère - c'est-à-dire qu'ils sont soit nés à l'étranger ou que leurs deux parents le soient (10% en 2006, 14% en 2015) -, mais en plus ils étaient de plus en plus en souvent en échec scolaire (37% en 2006, 50% en 2015).
Pénurie d’enseignants
« Ceux qui ont immigré après l'âge où on commence d'ordinaire à aller à l'école viennent par ailleurs en plus grande proportion de pays au système scolaire défaillant », a estimé la directrice de l'Agence de l'éducation, Anna Ekström.
La vague inédite de demandeurs d'asile arrivés depuis 2014 devrait accentuer cette tendance, dans un pays qui peine à recruter des enseignants et à contrer l'accroissement des inégalités au sein du système scolaire.
Non seulement de plus en plus d'élèves sont d'origine étrangère - c'est-à-dire qu'ils sont soit nés à l'étranger ou que leurs deux parents le soient (10% en 2006, 14% en 2015) -, mais en plus ils étaient de plus en plus en souvent en échec scolaire (37% en 2006, 50% en 2015).
Pénurie d’enseignants
« Ceux qui ont immigré après l'âge où on commence d'ordinaire à aller à l'école viennent par ailleurs en plus grande proportion de pays au système scolaire défaillant », a estimé la directrice de l'Agence de l'éducation, Anna Ekström.
La vague inédite de demandeurs d'asile arrivés depuis 2014 devrait accentuer cette tendance, dans un pays qui peine à recruter des enseignants et à contrer l'accroissement des inégalités au sein du système scolaire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.