Opération portes ouvertes : quelques chiffres sur le « vivre ensemble » en provenance des Pays-Bas

                                                    

Le 03/02/2016

Silvio Molenaar

 

8.000 incidents, rien que pour les Pays-Bas, nous vous laissons imaginer ce que cela doit donner à l’échelle de tout un continent.

 

Le mot tartufferie semble désormais bien timoré pour décrire l’invasion d’une Europe en métastase multiculturelle.
Nous nous limiterons aux Pays-Bas où, par ailleurs, l’information semble pour l’instant moins verrouillée concernant les statistiques.
 En Hollande, les agents de police ou autres membres en charge du contrôle routier et des frontières semblent se plaindre de règles trop contraignantes et restrictives, nuisant selon eux à l’efficacité de leur travail.
En charge de la lutte contre le trafic humain impliquant les demandeurs d’asile, ils constatent souvent qu’ils n’ont même pas autorité à contrôler les coffres des voitures ou autres espaces de chargement ou de rangement.
Tremblez, trafiquants !
 Dans la nuit de samedi à dimanche, des dizaines de demandeurs d’asile s’en sont pris aux ambulanciers venus s’enquérir de l’état d’un réfugié de Zaandam ayant commis une tentative de suicide, afin de protester contre ses conditions d’hébergement et la qualité de la nourriture.
Le malentendu portait apparement sur le fait que les demandeurs d’asile voulaient mordicus transférer eux-mêmes la pauvre victime jusqu’à l’ambulance.
 Rajoutant ainsi le comique au tragique, nous n’en savons pas plus et n’irons pas jusqu’à supposer qu’il était hors de question qu’un chien d’infidèle, fût-il ambulancier, ne porte la main sur un immaculé membre de l’Oumma, la meilleure communauté qui soit.

 C’est une hypothèse qui n’engage que moi.
Dans la bagarre qui suivit, il semblerait d’ailleurs que le suicidé ne fût pas le dernier à mordre les ambulanciers, comme on peut le voir dans la vidéo mise en ligne par le journal De Telegraaf.
Pour ce qui est des statistiques, trois des principaux quotidiens néerlandais (De Telegraaf, Algemeen Dagblad, de Volkskrant) se sont fait l’écho, ces derniers temps, des statistiques officielles du COA (organe central d’accueil des demandeurs d’asile) concernant les incidents impliquant les demandeurs d’asile au cours de l’année 2015.
Le total des incidents comptabilisés dans les camps de demandeurs d’asile se monte ainsi à 8.000. Dans la plupart des cas, il s’agissait de manquements au « règlement intérieur » (5.072) comme, par exemple, le bruit excessif ou le déclenchement intempestif de l’alarme incendie.

Lire aussi : Schengen : facile d’y entrer, beaucoup moins d’en sortir… La preuve par Calais
 

Furent dénombrées également 369 tentatives « d’autodestruction » (comme formulé dans de Volkskrant et traduit littéralement) impliquant des grèves de la faim aussi bien que des tentatives formelles de suicide.
Cependant, l’on n’a aucune information sur le fait de savoir combien de ces tentatives ont abouti : je n’irais pas jusqu’à dire que nous l’aurions su.
  Concernant les agressions sexuelles, il semblerait que le niveau soit trois fois plus élevé dans les structures d’accueil que parmi le reste de la population néerlandaise, à en croire les informations fournies cette fois par la police, qui a enregistré 55 affaires d’agressions sexuelles.
Selon la police, cela concernait majoritairement des agressions commises par et contre des demandeurs d’asile.
  8.000 incidents, rien que pour les Pays-Bas, nous vous laissons imaginer ce que cela doit donner à l’échelle de tout un continent.
Magnifique leçon de « vivre ensemble » donnée par « autre », ce truc parfait.

 Là-dessus, Europol nous informe que 10.000 enfants « migrants » manqueraient à l’appel (portés disparu) depuis leur arrivée sur le sol européen.

 Europol craint qu’ils ne soient tombés entre les griffes de trafiquants humains.

Rien qu’en Italie, il s’agirait de 5.000 enfants.

Le vivre ensemble dans le vaste lupanar européen semble tomber à l’eau (de Cologne).