Le patron de la DGSI (direction générale de la sécurité intérieure), Patrick Calvar, a affirmé le 17 février disposer "d’informations faisant état de la présence de commandos [djihadistes] sur le sol européen, dont nous ignorons la localisation et l’objectif", devant les sénateurs de la commission des Affaires étrangères et des Forces armées.
C'est une petite phrase qui était - pour l'instant - passée inaperçue.
Le patron de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure), Patrick Calvar, a indiqué le 17 février devant la commission des Affaires étrangères et des Forces armées qu'il disposait "d'informations faisant état de la présence de commandos [djihadistes] sur le sol européen, dont nous ignorons la localisation et l'objectif."
Selon lui, "l'Europe fera sans nul doute face à d'autres attentats majeurs" et "la France reste en première ligne".
Au delà de l'Etat islamique, "Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) et Al-Qaeda dans la péninsule arabique (Aqpa) considèrent eux aussi la France comme l'ennemi numéro 1, mais la menace pèse aussi sur d'autres pays", a précisé le patron du renseignement intérieur.
Au delà de l'Etat islamique, "Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) et Al-Qaeda dans la péninsule arabique (Aqpa) considèrent eux aussi la France comme l'ennemi numéro 1, mais la menace pèse aussi sur d'autres pays", a précisé le patron du renseignement intérieur.
Devant les sénateurs, Patrick Calvar a passé en revue les différents aspects de la menace terroriste et a indiqué que depuis le début de l'été, la France avait déjoué "six projets terroristes" : "Parmi ceux-ci des membres de Daech basés en Syrie ont invité les contacts qu'ils ont sur notre territoire à rester sur place pour y préparer des opérations".
Autre aspect de la menace selon le chef du contre-terrorisme, "les appels à la violence sur les réseaux sociaux, dont l'impact sur notre jeunesse peut être particulièrement efficace, surtout auprès de ceux qui sont dépourvus de connaissances religieuses, et qui n'ont pas d'alternative à l'islam radical pour exprimer leur colère, leur opposition à notre société".
Sans oublier "les velléitaires et qui voudraient s'engager mais ne franchissent pas le Rubicon.
Ils se livrent à un terrorisme de basse intensité fait d'attaques individuelles : l'assassinat d'un chef d'entreprise, les coups de couteau portés contre des militaires en faction." Ou encore "les anciens islamistes passés sous les radars du renseignement, à l'exemple des frères Kouachi et d'Amédy Coulibaly."
Ils se livrent à un terrorisme de basse intensité fait d'attaques individuelles : l'assassinat d'un chef d'entreprise, les coups de couteau portés contre des militaires en faction." Ou encore "les anciens islamistes passés sous les radars du renseignement, à l'exemple des frères Kouachi et d'Amédy Coulibaly."
Il ne peut cependant n'y avoir qu'une réponse sécuritaire à un tel phénomène selon le patron de la DGSI : "Je suis convaincu, à titre personnel, que la réponse sécuritaire n’est que partielle et ne résoudra pas le phénomène. [...]
Notre travail, c'est la lutte antiterrorisme, pas la déradicalisation.
Mais nous ne pouvons pas ne pas nous demander : qu'est-ce qui pousse une gamine de quinze ans à partir de Syrie, ou un gamin de quinze ans à poignarder un enseignant juif?
L'ensemble des sociétés européennes est dans cette situation.
Nous sommes comme le Samu : nous traitons l'urgence, pas le mal de fond."
Notre travail, c'est la lutte antiterrorisme, pas la déradicalisation.
Mais nous ne pouvons pas ne pas nous demander : qu'est-ce qui pousse une gamine de quinze ans à partir de Syrie, ou un gamin de quinze ans à poignarder un enseignant juif?
L'ensemble des sociétés européennes est dans cette situation.
Nous sommes comme le Samu : nous traitons l'urgence, pas le mal de fond."
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