Le 15/01/2016
Bernard Cazeneuve suggérerait-il que des agressions, des dépouillements, des agressions sexuelles ne seraient que des "détails" ?
C’est ce que révèle Le Canard enchaîné dans un tweet.
Six jours après que les médias ont enfin relaté les centaines d’agressions perpétrées dans nombre de villes allemandes, que sur près de six cents plaintes enregistrées, 40 % concernent des agressions sexuelles dont au moins un viol avéré, à Nathalie Kosciusko-Morizet qui l’interpellait sur le sujet, le ministre de l’Intérieur a répondu qu’« Il [fallait] arrêter de dire qu’il y a eu des viols en Allemagne. On ne [savait] pas exactement ce qui s’est passé. »
Pas assez explicites, les vidéos de cette nuit d’horreur, dans toutes les grandes villes allemandes et même dans plusieurs autres, en Europe ?
N’a-t-il pas vu les visages, entendu les témoignages des jeunes femmes encerclées par des meutes de « chances pour l’Allemagne », au comportement de soudard ?
Bernard Cazeneuve suggérerait-il que des agressions, des dépouillements, des agressions sexuelles ne seraient que des « détails » comptant pour quantité négligeable ?
On n’ose imaginer la réaction, au ministre de l’Intérieur et des Cultes, s’il s’était agi de jeunes femmes réfugiées assaillies par des hordes d’Allemands…
Lire aussi : Viols de masse en Europe : médias et politiques tenteraient-ils de minimiser les faits ?
En revanche, si lui ne sait pas exactement ce qui s’est passé, les policiers allemands, eu égard aux enquêtes menées, semblent en avoir une idée très précise. Ne se tient-il pas au courant, le ministre de l’Intérieur français ?
Parce qu’outre-Rhin, pour le ministre de la Justice Heiko Mass, il ne fait aucun doute qu’il s’agit d’une « action organisée et coordonnée ».
Ce qui explique on ne peut plus clairement les scènes de chaos similaire, au même moment, dans d’autres pays.
Thomas de Maizière, l’homologue allemand de Bernard Cazeneuve, a la même conviction, parlant de « nouvelle dimension du crime ».
Un crime que l’on pourrait appeler le djihad sexuel ?
Le « taharrush gamea » est, selon la police, un mode opératoire connu dans les pays arabes qui signifie « harceler et attaquer les femmes dans les foules ».
Mais si ces gangs de migrants, vrais ou faux réfugiés, ont été capables de s’organiser pour violenter et violer les Occidentales de leur pays d’accueil, ne le seront-ils pas, à l’appel de l’État islamique, pour commettre d’autres exactions coordonnées, comme des crimes de masse ?
Et Bernard Cazeneuve continuera-t-il de s’interroger ?
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