Commémoration-récupération !

Posté le 10 janvier 2016 par balboa78 -   

         

Je commémore,
Tu commémores,
Il commémore,
Hollande commémore,
Valls commémore,
Hidalgo commémore …

On n’en peut plus !
Après la longue … longue journée de commémoration de la mort de François Mitterrand, que j’ai « commémoré » à ma manière ici, on a commémoré l’assassinat des journalistes de Charlie Hebdo, et c’était bien normal.
 On a ensuite commémoré l’assassinat de la policière abattue à Montrouge, Clarissa Jean-Philippe, ainsi que les victimes dans l’hyper cacher de Vincennes, et ça n’était que justice !
Mais aujourd’hui, dimanche 10 janvier, on commémore, presque jour pour jour,  la grande manifestation du 11 janvier 2015 qui avait réuni des millions de Français et des dizaines de chefs d’Etat étrangers.

On commémore donc presque … une commémoration !

Trop, c’est trop !
 François Hollande se vautre dans la commémoration dans son nouveau costume de « père de la nation » !
 Pour faire oublier les centaines de milliers de nouveaux chômeurs dus à l’échec de sa politique, il endosse avec délice ses habits noirs de consolateur en chef.
Cela devient lourd, très lourd !
 La ficelle – que dis-je ?-, la corde devient énorme.
 Hollande trait la vache à lait de la communication compassionnelle jusqu’à la dernière goutte de popularité supplémentaire !
Pour beaucoup de Français, la grande manifestation du 11 janvier laisse un goût amer de récupération !
La foule ne serait pas descendue dans la rue pour défendre la liberté d’expression des journalistes mais simplement pour crier « PADAMALGAM » et clamer « CEPASALISLAM » !
 C’est ce que nous a dit le pouvoir socialiste, litanie reprise en boucle par les médias.
Ce matin donc, c’était place de la République, qu’une cérémonie de commémoration était à nouveau organisée en présence de François Hollande et d’Anne Hidalgo.
Johnny Halliday était revenu – nous dit-on – spécialement de Los Angeles pour interpréter sa chanson   »un dimanche de janvier« . Fort bien !

Outre Johnny, étaient également conviés Jacques Brel avec sa chanson « Prénoms de Paris » et Victor Hugo qui déclarait au retour de son exil :

« Sauver Paris, c’est plus que sauver la France, c’est sauver le monde. Paris est le centre même de l’humanité. Paris est la ville sacrée. Qui attaque Paris attaque en masse tout le genre humain ».

Au moment où les services secrets se demandent si les attaques du 13 novembre dernier ne seraient pas qu’une répétition générale avant des attaques beaucoup plus meurtrières qui pourraient devenir  le 11 septembre français, on peut s’interroger sur ce qu’on pourra faire de plus en terme d’état d’urgence et de commémoration.
On semble déjà presqu’au taquet partout …

Récupération … Récupération !

Evidemment, les socialistes, toujours opportunistes et sans scrupules, ont réussi à glisser dans la cérémonie un moment de propagande avec l’interprétation de la chanson « Le temps des cerises« , une chanson dédiée à la Commune de Paris.
 Cette insurrection contre le Gouvernement, issu de l’Assemblée nationale qui venait d’être élue au suffrage universel, ébaucha pour la ville une organisation proche de l’autogestion.
Quel rapport y a t-il entre ces insurgés et les victimes des barbares islamiques ?

Aucun, sinon, la volonté de récupérer un drame national au profit d’un président en perdition.

D’ailleurs, il semble bien que les Français et particulièrement les Parisiens ne soient plus dupes, car il y avait très peu de monde pour assister à cette cérémonie.

Ecoutez Anne Hidalgo nous expliquer que c’est parce que les Parisiens ne sont pas du matin … C’est par ici !

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