Le 10/06/2015
La simple existence de la Russie révulse Obama.
Le sommet du G7 avait à peine commencé que déjà Barack Obama livrait les grandes lignes du communiqué final.
Il nous donnait le format réel du raout bavarois.
Il passait du G7 au G1.
Les six autres États ne bénéficiaient que de strapontins à la table du patron.
Les six eurent droit à la même suffisance digne d’un golfeur parvenu à l’endroit de son caddy.
En 1975, Giscard d’Estaing concevait le G6 comme un espace de discussions franches, sans protocole et en toute décontraction.
Avec la sortie de la Russie du G8, seule nation à s’opposer, le format a été réduit à celui du G1 avec six auditeurs attentifs.
Nous ne sommes plus dans la discussion mais dans la prise de notes sous la dictée d’Obama.
Négligeant le tort causé par les sanctions à l’Europe, le président des USA, moderne docteur Diafoirus, a su rester ferme.
Peu importe les conséquences des saignées ou des purges, celles-ci doivent être faites.
Si l’Europe en crève, ce ne sera pas de la faute du médecin mais celle du manque de rigueur dans l’application des traitements.
Les sanctions russes, c’est dur pour vous mais c’est pour votre bien futur, et surtout pour le mien présent.
Les premières sanctions ont été prises le 20 février 2014 par l’Europe suite aux morts par balle sur le Maïdan bien que l’enquête avait juste débuté.
Et avant la signature de l’accord entre Ianoukovitch et l’opposition sur la tenue d’élections anticipées. Le lendemain, Fabius et ses homologues allemand et polonais se portèrent garants cet accord signé à Kiev.
Malheureusement, Fabius et ses homologues n’avaient pas compris que les USA n’avaient pas tant investi dans la subversion pour laisser la moindre chance à Ianoukovitch face au suffrage.
Sans doute rappelés à l’ordre par Nuland « fuck UE », les diplomates occidentaux tournèrent pudiquement la tête lorsque l’opposition se torcha avec l’accord dès le lendemain et fit son coup d’État.
Les occidentaux ont changé le « cherchez la femme » de Dumas par le « cherchez la Russie »…
Le crash du MH-17 comme les invasions répétées de l’Ukraine par la Russie, etc. procèdent du même principe : faire porter les soupçons sur la Russie pour la sanctionner.
La suite de Minsk-2 entre le Donbass et l’Ukraine paraphé par quatre présidents est un modèle de mauvaise foi occidentale.
Bien que l’Ukraine ne respecte quasiment aucun des points de cet accord, le G1+6 nous indique que les sanctions visant la Russie dureront tant que l’Ukraine n’ira pas dans le sens de cet accord : stupéfiante logique où le belligérant fautif n’est pas sanctionné mais un des garants.
Mieux, le coupable bénéficie d’une aide financière !
Cette logique, identique à celle de l’accord de Kiev conforte l’Ukraine dans son sentiment d’impunité.
La simple existence de la Russie révulse Obama justifiant toutes les ignominies occidentales.
Dirigeants d’une nation debout face à des nations couchées, messieurs Poutine et Lavrov ont raison de penser que les sanctions dureront.
Elles dureront tant que la Russie existera.
À moins que, par implosion, l’UE, les USA…
Il nous donnait le format réel du raout bavarois.
Il passait du G7 au G1.
Les six autres États ne bénéficiaient que de strapontins à la table du patron.
Les six eurent droit à la même suffisance digne d’un golfeur parvenu à l’endroit de son caddy.
En 1975, Giscard d’Estaing concevait le G6 comme un espace de discussions franches, sans protocole et en toute décontraction.
Avec la sortie de la Russie du G8, seule nation à s’opposer, le format a été réduit à celui du G1 avec six auditeurs attentifs.
Nous ne sommes plus dans la discussion mais dans la prise de notes sous la dictée d’Obama.
Négligeant le tort causé par les sanctions à l’Europe, le président des USA, moderne docteur Diafoirus, a su rester ferme.
Peu importe les conséquences des saignées ou des purges, celles-ci doivent être faites.
Si l’Europe en crève, ce ne sera pas de la faute du médecin mais celle du manque de rigueur dans l’application des traitements.
Les sanctions russes, c’est dur pour vous mais c’est pour votre bien futur, et surtout pour le mien présent.
Les premières sanctions ont été prises le 20 février 2014 par l’Europe suite aux morts par balle sur le Maïdan bien que l’enquête avait juste débuté.
Et avant la signature de l’accord entre Ianoukovitch et l’opposition sur la tenue d’élections anticipées. Le lendemain, Fabius et ses homologues allemand et polonais se portèrent garants cet accord signé à Kiev.
Malheureusement, Fabius et ses homologues n’avaient pas compris que les USA n’avaient pas tant investi dans la subversion pour laisser la moindre chance à Ianoukovitch face au suffrage.
Sans doute rappelés à l’ordre par Nuland « fuck UE », les diplomates occidentaux tournèrent pudiquement la tête lorsque l’opposition se torcha avec l’accord dès le lendemain et fit son coup d’État.
Les occidentaux ont changé le « cherchez la femme » de Dumas par le « cherchez la Russie »…
Le crash du MH-17 comme les invasions répétées de l’Ukraine par la Russie, etc. procèdent du même principe : faire porter les soupçons sur la Russie pour la sanctionner.
La suite de Minsk-2 entre le Donbass et l’Ukraine paraphé par quatre présidents est un modèle de mauvaise foi occidentale.
Bien que l’Ukraine ne respecte quasiment aucun des points de cet accord, le G1+6 nous indique que les sanctions visant la Russie dureront tant que l’Ukraine n’ira pas dans le sens de cet accord : stupéfiante logique où le belligérant fautif n’est pas sanctionné mais un des garants.
Mieux, le coupable bénéficie d’une aide financière !
Cette logique, identique à celle de l’accord de Kiev conforte l’Ukraine dans son sentiment d’impunité.
La simple existence de la Russie révulse Obama justifiant toutes les ignominies occidentales.
Dirigeants d’une nation debout face à des nations couchées, messieurs Poutine et Lavrov ont raison de penser que les sanctions dureront.
Elles dureront tant que la Russie existera.
À moins que, par implosion, l’UE, les USA…
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