Trois jeunes de Blois incarcérés en novembre après leur condamnation aux assises, ont fait appel du verdict. Ils comparaîtront libres à leur second procès.
Chambre de l'instruction d'Orléans
Le 21 novembre dernier, la cour d'assises de Loir-et-Cher condamnait quatre jeunes pour le viol d'une adolescente de 16 ans, le soir de la fête de la Musique à Blois, le 21 juin 2010.
Les accusés avaient imposé à la jeune fille de leur faire à chacun une fellation après lui avoir confisqué son téléphone portable.
Par visioconférence
Trois des condamnés ont écopé de cinq ans d'emprisonnement, le quatrième en situation de récidive a été condamné à sept ans d'emprisonnement, ils ont été incarcérés le soir même alors qu'ils n'avaient pas fait un jour de détention provisoire depuis leur mise en examen.
Ces trois hommes ont fait appel de la décision et seront à nouveau jugés d'ici la fin de l'année.
Jeudi, ils ont comparu par visioconférence devant la chambre pour demander leur mise en liberté en perspective du second procès.
Seumin, 19 ans au moment des faits, conteste sa culpabilité et trouve sa peine trop lourde.« La jeune fille était consentante », assure le jeune homme.
Devant l'expert psychologue, il avait reconnu cependant une contrainte collective exercée sur la victime et avait exprimé des regrets.
« Il est conscient que ces faits sont moralement discutables et condamnables, il est prêt à en assumer les conséquences, mais il plaidera la clémence », indique son conseil Me Mongis, qui préconise une assignation à résidence sous surveillance électronique.
Le parquet général s'y oppose car il craint que le jeune homme cherche à fuir son procès.
Le second condamné prénommé Erdal avait 18 ans en juin 2010.
Lui aussi nie avoir commis un viol.
« Elle était consentante. »
Il demande à sortir de prison pour pouvoir travailler et aider sa famille.
« Il n'est pas définitivement condamné »,rappelle Me Hamelin, son avocate.
« A l'époque, le juge d'instruction lui a imposé un contrôle judiciaire, ne jugeant pas nécessaire de le placer en détention provisoire. Mon client s'est toujours présenté aux convocations de la justice. Quant à la victime, elle habite désormais le sud de la France, ils ne se croiseront pas dans Blois. » Le parquet général s'oppose à nouveau estimant que le jeune homme n'a pas de projet professionnel concret.
Une version différente
C'est le tour de Najim, qui avait lui aussi 18 ans lors des faits.
Sa version est différente des deux autres.
« Personne n'a été violé. Si on a retrouvé mon ADN, alors, c'est qu'il y a eu une petite aventure, mais ça ne me dit rien. »
Le jeune homme veut relancer son projet d'ouvrir un commerce d'alimentation.
Son avocate Me Audeval, rappelle qu'il est à nouveau présumé innocent et qu'il doit se présenter son procès en appel dans les mêmes conditions qu'au premier, c'est-à-dire libre.
« Les règles n'ont pas changé, il viendra au procès en sachant pertinemment quelle peine il encourt. »
Sans surprise, l'avocate générale s'oppose à sa libération.
« Il ne reconnaît pas les faits et l'expert a noté un risque de récidive, certes limité. »
La cour a finalement accordé la requête des trois hommes qui vont sortir de prison, mais en restant astreints à un contrôle judiciaire.
Ils pourront ainsi comparaître libres devant la cour d'assises d'appel dans quelques mois.
Le 21 novembre dernier, la cour d'assises de Loir-et-Cher condamnait quatre jeunes pour le viol d'une adolescente de 16 ans, le soir de la fête de la Musique à Blois, le 21 juin 2010.
Les accusés avaient imposé à la jeune fille de leur faire à chacun une fellation après lui avoir confisqué son téléphone portable.
Par visioconférence
Trois des condamnés ont écopé de cinq ans d'emprisonnement, le quatrième en situation de récidive a été condamné à sept ans d'emprisonnement, ils ont été incarcérés le soir même alors qu'ils n'avaient pas fait un jour de détention provisoire depuis leur mise en examen.
Ces trois hommes ont fait appel de la décision et seront à nouveau jugés d'ici la fin de l'année.
Jeudi, ils ont comparu par visioconférence devant la chambre pour demander leur mise en liberté en perspective du second procès.
Seumin, 19 ans au moment des faits, conteste sa culpabilité et trouve sa peine trop lourde.« La jeune fille était consentante », assure le jeune homme.
Devant l'expert psychologue, il avait reconnu cependant une contrainte collective exercée sur la victime et avait exprimé des regrets.
« Il est conscient que ces faits sont moralement discutables et condamnables, il est prêt à en assumer les conséquences, mais il plaidera la clémence », indique son conseil Me Mongis, qui préconise une assignation à résidence sous surveillance électronique.
Le parquet général s'y oppose car il craint que le jeune homme cherche à fuir son procès.
Le second condamné prénommé Erdal avait 18 ans en juin 2010.
Lui aussi nie avoir commis un viol.
« Elle était consentante. »
Il demande à sortir de prison pour pouvoir travailler et aider sa famille.
« Il n'est pas définitivement condamné »,rappelle Me Hamelin, son avocate.
« A l'époque, le juge d'instruction lui a imposé un contrôle judiciaire, ne jugeant pas nécessaire de le placer en détention provisoire. Mon client s'est toujours présenté aux convocations de la justice. Quant à la victime, elle habite désormais le sud de la France, ils ne se croiseront pas dans Blois. » Le parquet général s'oppose à nouveau estimant que le jeune homme n'a pas de projet professionnel concret.
Une version différente
C'est le tour de Najim, qui avait lui aussi 18 ans lors des faits.
Sa version est différente des deux autres.
« Personne n'a été violé. Si on a retrouvé mon ADN, alors, c'est qu'il y a eu une petite aventure, mais ça ne me dit rien. »
Le jeune homme veut relancer son projet d'ouvrir un commerce d'alimentation.
Son avocate Me Audeval, rappelle qu'il est à nouveau présumé innocent et qu'il doit se présenter son procès en appel dans les mêmes conditions qu'au premier, c'est-à-dire libre.
« Les règles n'ont pas changé, il viendra au procès en sachant pertinemment quelle peine il encourt. »
Sans surprise, l'avocate générale s'oppose à sa libération.
« Il ne reconnaît pas les faits et l'expert a noté un risque de récidive, certes limité. »
La cour a finalement accordé la requête des trois hommes qui vont sortir de prison, mais en restant astreints à un contrôle judiciaire.
Ils pourront ainsi comparaître libres devant la cour d'assises d'appel dans quelques mois.
Petit communiqué ..
RépondreSupprimerBonjour ,
Je vous demande si c'est possible de publié votre lien "Ma France" sur les liens correspondant à Franco-Politico Merci ..
Désolé, mais ma source a été publiée .
RépondreSupprimerOK pas de problème ..Merci..
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