Le 27/01/2015
La « liberté d’expression » sera réelle lorsqu’il sera possible d’émettre publiquement une critique raisonnée de l’islam, de dénoncer certains agissements de Mahomet et de rappeler ses conquêtes sanglantes…
Riss, rescapé de l’attentat perpétré contre Charlie Hebdo, est devenu, par la force des choses, rédacteur en chef du magazine.
Il a récemment fait sa première apparition depuis le drame et affirmé qu’il n’y aurait « probablement pas » de caricatures de Mahomet dans le prochain numéro.
Certains y verront un signe de soumission.
Il est également possible d’y voir une once de prudente responsabilité imposée à la rédaction. Possible, également, de se demander si les caricatures (objectivement sales et insultantes) de Charlie Hebdo prouvent l’existence d’une quelconque « liberté d’expression » en France.
Depuis des années, Charlie Hebdo insulte les Français et les catholiques plus que quiconque, sans autre réponse que la voie judiciaire, parfois. Ils ont également publié quelques caricatures de Mahomet.
La réponse a été sanglante dans les locaux de Charlie Hebdo très récemment, elle était déjà sanglante pour de très nombreux chrétiens vivant en pays majoritairement musulmans depuis des années.
Que les choses soient claires : ceux qui brûlent des églises ou tuent des chrétiens sont entièrement responsables de leurs actes.
Mais il est impossible d’ignorer que, dans ces pays musulmans, un acte accompli par un Occidental est souvent considéré comme l’acte d’un « chrétien », même lorsqu’il l’est par le plus anticatholique des dessinateurs de Charlie Hebdo.
Il est donc légitime de se demander si ces caricatures servent tant la « liberté » qu’il faille les défendre contre la vie de ces chrétiens.
Le gouvernement a choisi d’être Charlie.
Il aurait pu être policier, juif ou tout simplement français.
Non, il a décidé que l’« union nationale » serait Charlie pour défendre la « liberté d’expression ».
Il a donc choisi de faire de la profanation du sacré le mode d’expression privilégié de la liberté.
Ce n’est pas Mahomet que Charlie moquait, c’est la religion.
Et la religion catholique était sa cible « préférée ».
Leur « République », à travers ceux qui représentent aujourd’hui l’État, a renoué avec ses vieux démons révolutionnaires : elle a identifié la liberté à la licence, la critique à l’insulte, le droit de ne pas croire au devoir de souiller.
En guise d’humour : des insultes obscènes, pornographiques ou scatologiques.
Charlie Hebdo l’avait affirmé : « Le blasphème est un élément constitutif de la démocratie. »
Pas de démocratie sans blasphème, donc.
Et l’État renchérit : pas de liberté sans blasphème.
Ce n’est certainement pas le message porté par tous les Français devenus Charlie en hommage aux victimes des attentats, mais c’est bien ce qu’il implique.
Faut-il vraiment que ces insultes soient le prix à payer pour continuer à s’exprimer librement ?
Ne s’agirait-il pas plutôt d’un leurre ?
L’éviction de Zemmour, le tollé contre Tesson, l’interdiction d’une manifestation réclamant la plus grande sévérité pour les djihadistes ou la condamnation à 9 mois de prison ferme d’Anne-Sophie Leclère ne devraient-ils pas nous inviter à regarder avec circonspection ces grandes déclarations sur la liberté d’expression ?
Paradoxe suprême : il est, par ailleurs, devenu quasiment impossible de critiquer sérieusement l’islam sans être accusé d’« islamophobie », ce « délit » devenu une cible prioritaire du gouvernement depuis les attentats (plus encore qu’avant…).
La liberté se résume donc à un « droit au blasphème » qui permet, entre autres, que l’on insulte le « prophète » de millions de musulmans.
Mais elle s’arrête en revanche à la critique raisonnée de l’islam, religion qui punit pourtant de mort le « blasphème »…
Car les frères Kouachi se sont simplement contentés d’appliquer eux-mêmes une justice islamique qui le punit de mort.
Alors, oui, il est possible de se battre pour la « liberté d’expression » sans approuver les caricatures de Charlie Hebdo.
Et il est possible de voir autre chose que de la soumission dans un refus très clair de ces caricatures.
La « liberté d’expression » sera réelle lorsqu’il sera possible d’émettre publiquement une critique raisonnée de l’islam, de dénoncer certains agissements de Mahomet et de rappeler ses conquêtes sanglantes…
Nul besoin, pour cela, d’insulter ce que les musulmans ont de plus sacré (comme pour mieux justifier les caricatures bien plus nombreuses contre l’Église catholique).
Nul besoin, non plus, de faire du « blasphème » un droit revendiqué par l’État.
Il a récemment fait sa première apparition depuis le drame et affirmé qu’il n’y aurait « probablement pas » de caricatures de Mahomet dans le prochain numéro.
Certains y verront un signe de soumission.
Il est également possible d’y voir une once de prudente responsabilité imposée à la rédaction. Possible, également, de se demander si les caricatures (objectivement sales et insultantes) de Charlie Hebdo prouvent l’existence d’une quelconque « liberté d’expression » en France.
Depuis des années, Charlie Hebdo insulte les Français et les catholiques plus que quiconque, sans autre réponse que la voie judiciaire, parfois. Ils ont également publié quelques caricatures de Mahomet.
La réponse a été sanglante dans les locaux de Charlie Hebdo très récemment, elle était déjà sanglante pour de très nombreux chrétiens vivant en pays majoritairement musulmans depuis des années.
Que les choses soient claires : ceux qui brûlent des églises ou tuent des chrétiens sont entièrement responsables de leurs actes.
Mais il est impossible d’ignorer que, dans ces pays musulmans, un acte accompli par un Occidental est souvent considéré comme l’acte d’un « chrétien », même lorsqu’il l’est par le plus anticatholique des dessinateurs de Charlie Hebdo.
Il est donc légitime de se demander si ces caricatures servent tant la « liberté » qu’il faille les défendre contre la vie de ces chrétiens.
Le gouvernement a choisi d’être Charlie.
Il aurait pu être policier, juif ou tout simplement français.
Non, il a décidé que l’« union nationale » serait Charlie pour défendre la « liberté d’expression ».
Il a donc choisi de faire de la profanation du sacré le mode d’expression privilégié de la liberté.
Ce n’est pas Mahomet que Charlie moquait, c’est la religion.
Et la religion catholique était sa cible « préférée ».
Leur « République », à travers ceux qui représentent aujourd’hui l’État, a renoué avec ses vieux démons révolutionnaires : elle a identifié la liberté à la licence, la critique à l’insulte, le droit de ne pas croire au devoir de souiller.
En guise d’humour : des insultes obscènes, pornographiques ou scatologiques.
Charlie Hebdo l’avait affirmé : « Le blasphème est un élément constitutif de la démocratie. »
Pas de démocratie sans blasphème, donc.
Et l’État renchérit : pas de liberté sans blasphème.
Ce n’est certainement pas le message porté par tous les Français devenus Charlie en hommage aux victimes des attentats, mais c’est bien ce qu’il implique.
Faut-il vraiment que ces insultes soient le prix à payer pour continuer à s’exprimer librement ?
Ne s’agirait-il pas plutôt d’un leurre ?
L’éviction de Zemmour, le tollé contre Tesson, l’interdiction d’une manifestation réclamant la plus grande sévérité pour les djihadistes ou la condamnation à 9 mois de prison ferme d’Anne-Sophie Leclère ne devraient-ils pas nous inviter à regarder avec circonspection ces grandes déclarations sur la liberté d’expression ?
Paradoxe suprême : il est, par ailleurs, devenu quasiment impossible de critiquer sérieusement l’islam sans être accusé d’« islamophobie », ce « délit » devenu une cible prioritaire du gouvernement depuis les attentats (plus encore qu’avant…).
La liberté se résume donc à un « droit au blasphème » qui permet, entre autres, que l’on insulte le « prophète » de millions de musulmans.
Mais elle s’arrête en revanche à la critique raisonnée de l’islam, religion qui punit pourtant de mort le « blasphème »…
Car les frères Kouachi se sont simplement contentés d’appliquer eux-mêmes une justice islamique qui le punit de mort.
Alors, oui, il est possible de se battre pour la « liberté d’expression » sans approuver les caricatures de Charlie Hebdo.
Et il est possible de voir autre chose que de la soumission dans un refus très clair de ces caricatures.
La « liberté d’expression » sera réelle lorsqu’il sera possible d’émettre publiquement une critique raisonnée de l’islam, de dénoncer certains agissements de Mahomet et de rappeler ses conquêtes sanglantes…
Nul besoin, pour cela, d’insulter ce que les musulmans ont de plus sacré (comme pour mieux justifier les caricatures bien plus nombreuses contre l’Église catholique).
Nul besoin, non plus, de faire du « blasphème » un droit revendiqué par l’État.
Ils sont responsable de leurs actes comme tous les Charlie d'ailleurs ..On insulte pas sans raison !!!
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