Pas folle, madame le maire de Lille sait qu’elle n’a aucune chance dans cette région presque acquise au Front national.
Alors que tout laisserait penser que Martine Aubry serait la candidate naturelle du Parti socialiste aux futures élections régionales en Nord-Pas-de-Calais-Picardie, cette dernière a refusé le cadeau empoisonné de Manuel Valls.
Pas folle, madame le maire de Lille sait qu’elle n’a aucune chance dans cette région presque acquise au Front national et où l’influence du Parti socialiste, autrefois dominant, s’amenuise de jour en jour.
Le « Scan Politique » du Figaro expliquait fort justement la semaine dernière que Manuel Valls et ses proches ont lancé l’idée que Martine Aubry est la « seule à pouvoir garder la région à gauche », pour la déstabiliser opportunément et se venger après les prises de position ouvertement négatives que cette dernière a tenues avant la présentation de la « loi Macron » la semaine dernière.
L’hypothèse se tient.
Mieux : elle apparaît très crédible. Ainsi Manuel Valls a piégé Martine Aubry qui passera pour lâche si elle ne se présente pas et verra sa ligne politique invalidée si elle se présente, car elle perdra largement contre le Front national.
Manuel Valls est donc gagnant sur les deux tableaux face à Martine Aubry et a limité la casse en interne.
D’ailleurs, Martine Aubry avait anticipé et avait déjà fait savoir au mois de juillet dernier qu’elle ne comptait pas se lancer dans cette aventure perdue d’avance.
L’édile lillois estime qu’« il n’a jamais été question et il n’est pas question que je me présente aux élections régionales. Pour moi, le bon candidat est Pierre de Saintignon, et ce sera aux militants de se prononcer. »
Puis, sur un ton plus agressif, elle a lancé cette menace à peine voilée : « Ce n’est pas la petite musique des amis de Manuel Valls qui me fera changer d’avis. »
Martine Aubry ne prendra pas le risque de la défaite et donc de la mort politique au sein de l’appareil socialiste, non sans conséquences car les militants du Nord ne comprendront, ni n’accepteront, cet abandon.
Les élections intermédiaires, départementales et régionales, risquent fort d’être très difficiles pour les socialistes car les Français voudront sanctionner la politique antisociale du gouvernement ainsi que ses errements sur les différents sujets régaliens et de société.
Les sondages montrent que l’opinion a musclé ses positions sur les questions migratoires et « sociétales » ; par ailleurs, les Français se défient désormais des préconisations de l’Union européenne et sont de plus en plus nombreux à être gagnés à l’idée du retour de la souveraineté nationale.
Plus suicidaire encore, la volonté de fusionner les listes PS et UMP en Nord-Pas-de-Calais-Picardie qui ferait enfin la démonstration que les deux partis qui se sont succédé au pouvoir depuis quarante ans sont les deux faces d’une seule et même pièce.
Les choses seraient peut-être enfin claires et les Français à même de choisir entre deux projets pour la France et les collectivités locales : mondialisme ou France souveraine.
Pas folle, madame le maire de Lille sait qu’elle n’a aucune chance dans cette région presque acquise au Front national et où l’influence du Parti socialiste, autrefois dominant, s’amenuise de jour en jour.
Le « Scan Politique » du Figaro expliquait fort justement la semaine dernière que Manuel Valls et ses proches ont lancé l’idée que Martine Aubry est la « seule à pouvoir garder la région à gauche », pour la déstabiliser opportunément et se venger après les prises de position ouvertement négatives que cette dernière a tenues avant la présentation de la « loi Macron » la semaine dernière.
L’hypothèse se tient.
Mieux : elle apparaît très crédible. Ainsi Manuel Valls a piégé Martine Aubry qui passera pour lâche si elle ne se présente pas et verra sa ligne politique invalidée si elle se présente, car elle perdra largement contre le Front national.
Manuel Valls est donc gagnant sur les deux tableaux face à Martine Aubry et a limité la casse en interne.
D’ailleurs, Martine Aubry avait anticipé et avait déjà fait savoir au mois de juillet dernier qu’elle ne comptait pas se lancer dans cette aventure perdue d’avance.
L’édile lillois estime qu’« il n’a jamais été question et il n’est pas question que je me présente aux élections régionales. Pour moi, le bon candidat est Pierre de Saintignon, et ce sera aux militants de se prononcer. »
Puis, sur un ton plus agressif, elle a lancé cette menace à peine voilée : « Ce n’est pas la petite musique des amis de Manuel Valls qui me fera changer d’avis. »
Martine Aubry ne prendra pas le risque de la défaite et donc de la mort politique au sein de l’appareil socialiste, non sans conséquences car les militants du Nord ne comprendront, ni n’accepteront, cet abandon.
Les élections intermédiaires, départementales et régionales, risquent fort d’être très difficiles pour les socialistes car les Français voudront sanctionner la politique antisociale du gouvernement ainsi que ses errements sur les différents sujets régaliens et de société.
Les sondages montrent que l’opinion a musclé ses positions sur les questions migratoires et « sociétales » ; par ailleurs, les Français se défient désormais des préconisations de l’Union européenne et sont de plus en plus nombreux à être gagnés à l’idée du retour de la souveraineté nationale.
Plus suicidaire encore, la volonté de fusionner les listes PS et UMP en Nord-Pas-de-Calais-Picardie qui ferait enfin la démonstration que les deux partis qui se sont succédé au pouvoir depuis quarante ans sont les deux faces d’une seule et même pièce.
Les choses seraient peut-être enfin claires et les Français à même de choisir entre deux projets pour la France et les collectivités locales : mondialisme ou France souveraine.
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