Avant d'accéder au poste de secrétaire général de la CGT en 2013, Thierry Lepaon a perçu des indemnités de départ de la part de la région CGT qui l'employait. Une rupture conventionnelle étonnante.
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Début 2013, Thierry Lepaon s'apprête à succéder à Bernard Thibault à la tête de la CGT.
Il est encore secrétaire général du comité régional CGT de Basse-Normandie.
Quelques semaines avant d'être intronisé au congrès de Toulouse, il négocie avec son employeur normand une rupture conventionnelle.
Et touche, comme un salarié lambda poussé vers la sortie, des indemnités de départ.
Début 2013, Thierry Lepaon s'apprête à succéder à Bernard Thibault à la tête de la CGT.
Il est encore secrétaire général du comité régional CGT de Basse-Normandie.
Quelques semaines avant d'être intronisé au congrès de Toulouse, il négocie avec son employeur normand une rupture conventionnelle.
Et touche, comme un salarié lambda poussé vers la sortie, des indemnités de départ.
Interrogé par l'Express, Thierry Lepaon confirme l'existence de cette transaction, mais n'y voit rien d'anormal.
"Je changeais d'employeur", se justifie-t-il.
Pourtant, bien qu'autonomes, les deux maisons font bien partie de la galaxie CGT et plaider le changement d'employeur est assez audacieux.
Quant au montant, il ne "s'en souvient plus", mais "ce n'était pas grand-chose puisqu'il n'avait que cinq ou six années d'ancienneté" dans la fonction.
"Je changeais d'employeur", se justifie-t-il.
Pourtant, bien qu'autonomes, les deux maisons font bien partie de la galaxie CGT et plaider le changement d'employeur est assez audacieux.
Quant au montant, il ne "s'en souvient plus", mais "ce n'était pas grand-chose puisqu'il n'avait que cinq ou six années d'ancienneté" dans la fonction.
Si la pratique n'a rien d'illégal, elle est pour le moins surprenante de la part d'un secrétaire général de la CGT.
Une organisation qui n'a jamais caché tout le mal qu'elle pensait d'un dispositif créé en 2008, qu'elle juge trop favorable au patronat.
Une organisation qui n'a jamais caché tout le mal qu'elle pensait d'un dispositif créé en 2008, qu'elle juge trop favorable au patronat.
Depuis la fin du mois d'octobre, les révélations sur le montant des travaux réalisés dans l'appartement et le bureau de Thierry Lepaon ont suscité d'importants remous à la CGT.
Découvrez notre enquête sur les difficultés de Thierry Lepaon dans norte édition du 3 décembre
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