Par Ivan Rioufol le 29 octobre 2014 12h08
La gauche, qui alerte sur le post-fascisme que porterait la droite, ne dit rien du racisme et de la violence qui la défigurent elle-même.
Si régression démocratique il y a, c’est chez elle et ses alliés qu’elle s’affiche.
La dangerosité de l’extrême droite, mise en avant par les "lanceurs d’alerte" et leurs médias, n’est rien à côté de celle de l’extrême gauche, qui reste pourtant fréquentable aux yeux des donneurs de leçons.
C’est dans les rangs des mouvements écologistes, altermondialistes, anticapitalistes, antisionistes, que s’observent d’une part l’affirmation du nouvel antisémitisme et d’autre part la montée en puissance des groupuscules encagoulés formés à l’affrontement.
Rémi Fraisse, jeune militant écologiste de 21 ans tué accidentellement par les forces de l’ordre sur le site du barrage contesté de Sivens (Tarn), a été la victime de cette violence recherchée par les nouveaux petits fachos à keffiehs se réclamant des Verts, des zadistes ( Zones à défendre), des Black Blocs, des Antifas, etc.
Dimanche à Gaillac, les casseurs s’en sont pris au monument aux morts et ont brûlé des drapeaux français.
Lundi soir, c’est le centre de Nantes qui a été la cible de dégradations.
Or, si Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, n’avait pas assez de mots pour dénoncer la dangerosité des paisibles participants à la Manif pour tous et pour mettre en cause l’extrême droite au moindre dérapage, le premier ministre se garde, cette fois, d’être aussi virulent devant les dérives de l’extrême gauche, qu’il oublie de nommer.
"Nous devons faire preuve de sang froid, de retenue, de sens de l’Etat", a-t-il expliqué ce mercredi sur RTL.
Une louable prudence, qui n’a pourtant pas toujours été la sienne.
Il serait temps que la gauche, qui enjoint à la droite de maintenir un cordon sanitaire avec le Front national, coupe enfin les ponts avec d’aussi nauséabonds camarades.
La gauche, qui alerte sur le post-fascisme que porterait la droite, ne dit rien du racisme et de la violence qui la défigurent elle-même.
Si régression démocratique il y a, c’est chez elle et ses alliés qu’elle s’affiche.
La dangerosité de l’extrême droite, mise en avant par les "lanceurs d’alerte" et leurs médias, n’est rien à côté de celle de l’extrême gauche, qui reste pourtant fréquentable aux yeux des donneurs de leçons.
C’est dans les rangs des mouvements écologistes, altermondialistes, anticapitalistes, antisionistes, que s’observent d’une part l’affirmation du nouvel antisémitisme et d’autre part la montée en puissance des groupuscules encagoulés formés à l’affrontement.
Rémi Fraisse, jeune militant écologiste de 21 ans tué accidentellement par les forces de l’ordre sur le site du barrage contesté de Sivens (Tarn), a été la victime de cette violence recherchée par les nouveaux petits fachos à keffiehs se réclamant des Verts, des zadistes ( Zones à défendre), des Black Blocs, des Antifas, etc.
Dimanche à Gaillac, les casseurs s’en sont pris au monument aux morts et ont brûlé des drapeaux français.
Lundi soir, c’est le centre de Nantes qui a été la cible de dégradations.
Or, si Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, n’avait pas assez de mots pour dénoncer la dangerosité des paisibles participants à la Manif pour tous et pour mettre en cause l’extrême droite au moindre dérapage, le premier ministre se garde, cette fois, d’être aussi virulent devant les dérives de l’extrême gauche, qu’il oublie de nommer.
"Nous devons faire preuve de sang froid, de retenue, de sens de l’Etat", a-t-il expliqué ce mercredi sur RTL.
Une louable prudence, qui n’a pourtant pas toujours été la sienne.
Il serait temps que la gauche, qui enjoint à la droite de maintenir un cordon sanitaire avec le Front national, coupe enfin les ponts avec d’aussi nauséabonds camarades.
"Il serait temps que la gauche, qui enjoint à la droite de maintenir un cordon sanitaire avec le Front national, coupe enfin les ponts avec d’aussi nauséabonds camarades."
RépondreSupprimerIls ne peuvent pas ce sont leurs propres enfants...