On savait déjà que la plupart des hôtes de l’Élysée perdaient tout contact avec le monde réel en s’installant dans l’ancien palais de la Pompadour (je ne m’habituerai jamais, je crois, à ce que le chef de l’État soit hébergé dans ce qu’il faut bien appeler une garçonnière…). Mais il faut avouer qu’en matière de rupture avec la réalité, François Hollande atteint des sommets.
Il a ainsi répondu à une lettre de la Commission européenne sur le catastrophique budget 2015 : « Nous considérons que nous avons fait ce que nous avions à faire : poursuivre la réduction du déficit structurel, faire 21 milliards d’économies, mener des réformes structurelles tout à fait significatives, muscler davantage notre économie avec le pacte de responsabilité. »
Pour l’intégralité des observateurs, il n’a fait aucune réforme structurelle, a creusé le déficit et a porté un coup sévère à l’économie.
Mais lui est persuadé du contraire (ou fait mine de l’être, car la vérité n’est pas vraiment sa spécialité).
Mais lui est persuadé du contraire (ou fait mine de l’être, car la vérité n’est pas vraiment sa spécialité).
Il paraît même qu’après avoir divisé le pays comme jamais en temps de paix, il a déclaré dernièrement à Dijon : « Ce que doit rechercher un président de la République, c’est l’unité du pays. ».
Soit il se fiche de nous (et cette hypothèse me semble de loin la plus crédible), soit il y croit et, alors, sa place n’est pas à l’Élysée, mais à l’asile.
Soit il se fiche de nous (et cette hypothèse me semble de loin la plus crédible), soit il y croit et, alors, sa place n’est pas à l’Élysée, mais à l’asile.
Il est vrai que le malheureux cumule les handicaps.
D’une part, la fonction qu’il occupe par les hasards d’une élection, sans y avoir été le moins du monde préparé, est traditionnellement une fonction qui coupe son titulaire du contact avec la réalité.
Et, d’autre part, il est socialiste, c’est-à-dire héritier de ces utopistes rousseauistes qui commençaient leur œuvre de « réforme » par le fameux slogan de Jean-Jacques : « Écartons les faits ; ils n’ont rien à voir à l’affaire ! »
Et l’on s’étonne que ces gens cassent tout…
D’une part, la fonction qu’il occupe par les hasards d’une élection, sans y avoir été le moins du monde préparé, est traditionnellement une fonction qui coupe son titulaire du contact avec la réalité.
Et, d’autre part, il est socialiste, c’est-à-dire héritier de ces utopistes rousseauistes qui commençaient leur œuvre de « réforme » par le fameux slogan de Jean-Jacques : « Écartons les faits ; ils n’ont rien à voir à l’affaire ! »
Et l’on s’étonne que ces gens cassent tout…
La réalité a cependant le mauvais goût de se rappeler à son bon souvenir.
4 % seulement des Français estiment que François Hollande serait le meilleur candidat du PS pour 2017.
Et le très politiquement correct François Bayrou vient de déclarer qu’il doutait que François Hollande puisse même tenir jusqu’en 2017 sans dissoudre l’Assemblée.
4 % seulement des Français estiment que François Hollande serait le meilleur candidat du PS pour 2017.
Et le très politiquement correct François Bayrou vient de déclarer qu’il doutait que François Hollande puisse même tenir jusqu’en 2017 sans dissoudre l’Assemblée.
Oui, la réalité se rappelle à son bon souvenir.
Mais elle se rappelle surtout à notre mauvais souvenir : nous fonçons dans le mur en accélérant.
À défaut d’écarter les faits, il serait urgent d’écarter Hollande !
Mais elle se rappelle surtout à notre mauvais souvenir : nous fonçons dans le mur en accélérant.
À défaut d’écarter les faits, il serait urgent d’écarter Hollande !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.