Ce n’est pas en pratiquant la politique de l’autruche que nous éviterons un destin à la libanaise : gouverner, c’est prévoir !
Si la célèbre interrogation de Staline – « Le pape : combien de divisions ? », répliquant à Winston Churchill qui lui demandait en 1945 de respecter la liberté religieuse en Europe de l’Est – traduit le cynisme du personnage et son mépris à l’égard de l’Église catholique, elle pourrait paradoxalement faire réfléchir aujourd’hui nos gouvernants au sujet de l’islam.
Or, les estimations officielles de la population musulmane présente sur notre sol apparaissent en complet décalage avec les réalités auxquelles sont confrontés quotidiennement nos compatriotes.
Rappelons tout d’abord la définition retenue par le ministère de l’Intérieur en 2010, qui reconnaît à juste titre le caractère non exclusivement religieux de l’islam : « Est musulman celui qui naît de parents musulmans ou dont les ancêtres viennent d’un pays majoritairement musulman. »
Faisant application de sa propre formule, ledit ministère évaluait entre 5 et 6 millions le nombre de musulmans vivant en France cette même année 2010, identique à celui que Nicolas Sarkozy (alors titulaire de ce portefeuille) avançait déjà… en 2003 !
D’après une enquête réalisée en 2008 par l’INED, la démographe Michèle Tribalat évalue, pour l’année 2012, à 4,8 millions le nombre de personnes installées sur notre sol dont au moins un parent est musulman.
Critiquant ce résultat, établi à partir de sondages réalisés auprès d’un échantillon de 21.000 personnes entre 18 et 50 ans, le spécialiste des migrations Jean-Paul Gourévitch propose à ce jour une estimation de 8 millions, calculée selon une méthode intégrant l’évolution des flux, l’origine et le solde migratoire, ainsi que le différentiel de fécondité.
Par ailleurs, s’appuyant sur un recensement de 1999, l’institut Montaigne évaluait, en 2004, la seule population d’origine maghrébine vivant en France entre 5 et 6 millions d’individus, dont une infime partie serait chrétienne, tandis que la revue Les Cahiers de l’Orient avançait en 2005 le chiffre de 6 millions…
À ajouter aux personnes de confession également mahométane provenant de Turquie (800.000 en 2014 selon l’INSEE) et d’Afrique noire, parmi lesquels de nombreux Maliens, qui détiennent le record mondial du taux de fécondité avec 6,5 enfants par femme…
Sachant enfin que le ramadan a représenté cette année 350 millions d’euros de dépenses alimentaires pour les ménages pratiquants et que le marché français du halal a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 5,5 milliards d’euros (Le Figaro du 30 juin dernier), les statistiques de l’État apparaissent bien dérisoires.
Devant la menace que représente la présence sur notre sol d’une population musulmane aussi importante pour la cohésion nationale – les récents « incidents » liés au conflit israélo-palestinien viennent de le confirmer –, l’aveuglement de nos élites se révèle fort inquiétant.
Ce n’est pas en pratiquant la politique de l’autruche que nous éviterons un destin à la libanaise : gouverner, c’est prévoir !
Or, les estimations officielles de la population musulmane présente sur notre sol apparaissent en complet décalage avec les réalités auxquelles sont confrontés quotidiennement nos compatriotes.
Rappelons tout d’abord la définition retenue par le ministère de l’Intérieur en 2010, qui reconnaît à juste titre le caractère non exclusivement religieux de l’islam : « Est musulman celui qui naît de parents musulmans ou dont les ancêtres viennent d’un pays majoritairement musulman. »
Faisant application de sa propre formule, ledit ministère évaluait entre 5 et 6 millions le nombre de musulmans vivant en France cette même année 2010, identique à celui que Nicolas Sarkozy (alors titulaire de ce portefeuille) avançait déjà… en 2003 !
D’après une enquête réalisée en 2008 par l’INED, la démographe Michèle Tribalat évalue, pour l’année 2012, à 4,8 millions le nombre de personnes installées sur notre sol dont au moins un parent est musulman.
Critiquant ce résultat, établi à partir de sondages réalisés auprès d’un échantillon de 21.000 personnes entre 18 et 50 ans, le spécialiste des migrations Jean-Paul Gourévitch propose à ce jour une estimation de 8 millions, calculée selon une méthode intégrant l’évolution des flux, l’origine et le solde migratoire, ainsi que le différentiel de fécondité.
Par ailleurs, s’appuyant sur un recensement de 1999, l’institut Montaigne évaluait, en 2004, la seule population d’origine maghrébine vivant en France entre 5 et 6 millions d’individus, dont une infime partie serait chrétienne, tandis que la revue Les Cahiers de l’Orient avançait en 2005 le chiffre de 6 millions…
À ajouter aux personnes de confession également mahométane provenant de Turquie (800.000 en 2014 selon l’INSEE) et d’Afrique noire, parmi lesquels de nombreux Maliens, qui détiennent le record mondial du taux de fécondité avec 6,5 enfants par femme…
Sachant enfin que le ramadan a représenté cette année 350 millions d’euros de dépenses alimentaires pour les ménages pratiquants et que le marché français du halal a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 5,5 milliards d’euros (Le Figaro du 30 juin dernier), les statistiques de l’État apparaissent bien dérisoires.
Devant la menace que représente la présence sur notre sol d’une population musulmane aussi importante pour la cohésion nationale – les récents « incidents » liés au conflit israélo-palestinien viennent de le confirmer –, l’aveuglement de nos élites se révèle fort inquiétant.
Ce n’est pas en pratiquant la politique de l’autruche que nous éviterons un destin à la libanaise : gouverner, c’est prévoir !
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