Pour gouverner, il faut certes du cœur et des tripes ; mais également de l’estomac.
Pour gouverner, il faut certes du cœur et des tripes ; mais également de l’estomac.
Ainsi, ce jeudi 5 juin, François Hollande devra-t-il mettre son célèbre coup de fourchette au service de la diplomatie française afin de ne vexer personne, ni la puissante Amérique et encore moins la très susceptible Russie.
19 h 30 : dîner avec Barack Obama dans un très chic restaurant du VIIIe arrondissement parisien. Puis souper à 21 h 00 à l’Élysée avec Vladimir Poutine.
Une chance que les Chinois n’aient pas participé à l’heureuse issue du D-Day ou de la bataille de Stalingrad – très sous-estimée, mais Hollywood étant plus américain que russe… –, autrement, notre président normal était bon pour jouer les after dans un caboulot du XIIIe arrondissement.
Sacré François Hollande…
Un peu comme Coluche dans L’Aile ou la Cuisse, film de Claude Zidi, dans lequel le rigolo à salopette fait croire à son père, Louis de Funès, qu’il est critique gastronomique, enquillant donc restos et notes de frais, alors que dans la vie, il n’est que clown…
Plus sérieusement, le menu successivement partagé avec les deux hommes les plus influents de notre vaste monde promet d’être placé sous les aunes de la soupe à la grimace, en entrée, plat de résistance comme au dessert.
Avec Obama, cette furieuse manie qu’a la Maison-Blanche de décerner « bons » et « mauvais » points à la France, les « mauvais » étant généralement la règle, tandis que les « bons » ne nous sont que chichement comptés ; voire les extravagantes sanctions qui devraient être prises à l’encontre de la BNP.
Mais ce sont les secondes agapes qui risquent d’avoir un peu plus de mal à passer.
Ainsi, Valérie Trierweiler, à laquelle pourtant rien n’était demandé, a tweeté être « heureuse de ne pas avoir à serrer la main » du président Poutine.
On ne sait pas si les femmes seront de la partie ; en revanche, il y aura de la dinde au menu, à en croire la vraie/fausse polémique ayant opposé Vladimir Poutine à Hillary Clinton.
Premier acte : elle le compare à Adolf Hitler ; ce qui, notons-le, n’est pas d’une folle originalité. Second acte : il rétorque qu’il « vaut mieux ne pas se disputer avec les femmes ». Ça, c’est la traduction de l’AFP, celle de TF1 étant sensiblement différente, puisqu’il affirme : « Vous savez, il est préférable de ne pas débattre avec les femmes. »
Fromage ou dessert ?
Dessert et fromage ?
« Débattre » ou se « disputer » : comptons sur François Hollande pour sortir de la crise par le haut, fort d’une de ces inimitables synthèses dont il possède le très enviable secret.
Mais s’il est une citation du président russe ne prêtant pas aux subtilités de traduction, c’est bien celle-ci : « Quant à Mme Clinton, elle n’a jamais été trop subtile dans ses déclarations, mais cela ne nous a pas empêché de la rencontrer à de différents événements internationaux et discuter normalement. Je pense qu’ici également nous pourrions trouver un langage commun, mais quand les gens dépassent certaines limites de politesse, cela montre leur faiblesse, pas leur force. Pour une femme cependant, la faiblesse n’est pas tellement un défaut. »
Nul doute que François Hollande, fort de son expérience en la matière, saura dire à notre tsar à quel point il sait y faire avec les faibles femmes.
Au fait, dernier détail : pendant que ça discutait torchons et serviettes à l’Élysée, une Femen dépoitraillée vandalisait la statue de cire de Vladimir Poutine au musée Grévin.
Pas de quoi bousculer ce dernier ; même si, fort de son humour de soldat, il pourrait bien exiger tarte aux poils au dessert et cigare au digestif, en mémoire d’Hillary.
Juste histoire de faire passer cette diplomatie française dont on ne sait plus trop bien si elle participe de l’humour involontaire ou du comique de répétition.
Ainsi, ce jeudi 5 juin, François Hollande devra-t-il mettre son célèbre coup de fourchette au service de la diplomatie française afin de ne vexer personne, ni la puissante Amérique et encore moins la très susceptible Russie.
19 h 30 : dîner avec Barack Obama dans un très chic restaurant du VIIIe arrondissement parisien. Puis souper à 21 h 00 à l’Élysée avec Vladimir Poutine.
Une chance que les Chinois n’aient pas participé à l’heureuse issue du D-Day ou de la bataille de Stalingrad – très sous-estimée, mais Hollywood étant plus américain que russe… –, autrement, notre président normal était bon pour jouer les after dans un caboulot du XIIIe arrondissement.
Sacré François Hollande…
Un peu comme Coluche dans L’Aile ou la Cuisse, film de Claude Zidi, dans lequel le rigolo à salopette fait croire à son père, Louis de Funès, qu’il est critique gastronomique, enquillant donc restos et notes de frais, alors que dans la vie, il n’est que clown…
Plus sérieusement, le menu successivement partagé avec les deux hommes les plus influents de notre vaste monde promet d’être placé sous les aunes de la soupe à la grimace, en entrée, plat de résistance comme au dessert.
Avec Obama, cette furieuse manie qu’a la Maison-Blanche de décerner « bons » et « mauvais » points à la France, les « mauvais » étant généralement la règle, tandis que les « bons » ne nous sont que chichement comptés ; voire les extravagantes sanctions qui devraient être prises à l’encontre de la BNP.
Mais ce sont les secondes agapes qui risquent d’avoir un peu plus de mal à passer.
Ainsi, Valérie Trierweiler, à laquelle pourtant rien n’était demandé, a tweeté être « heureuse de ne pas avoir à serrer la main » du président Poutine.
On ne sait pas si les femmes seront de la partie ; en revanche, il y aura de la dinde au menu, à en croire la vraie/fausse polémique ayant opposé Vladimir Poutine à Hillary Clinton.
Premier acte : elle le compare à Adolf Hitler ; ce qui, notons-le, n’est pas d’une folle originalité. Second acte : il rétorque qu’il « vaut mieux ne pas se disputer avec les femmes ». Ça, c’est la traduction de l’AFP, celle de TF1 étant sensiblement différente, puisqu’il affirme : « Vous savez, il est préférable de ne pas débattre avec les femmes. »
Fromage ou dessert ?
Dessert et fromage ?
« Débattre » ou se « disputer » : comptons sur François Hollande pour sortir de la crise par le haut, fort d’une de ces inimitables synthèses dont il possède le très enviable secret.
Mais s’il est une citation du président russe ne prêtant pas aux subtilités de traduction, c’est bien celle-ci : « Quant à Mme Clinton, elle n’a jamais été trop subtile dans ses déclarations, mais cela ne nous a pas empêché de la rencontrer à de différents événements internationaux et discuter normalement. Je pense qu’ici également nous pourrions trouver un langage commun, mais quand les gens dépassent certaines limites de politesse, cela montre leur faiblesse, pas leur force. Pour une femme cependant, la faiblesse n’est pas tellement un défaut. »
Nul doute que François Hollande, fort de son expérience en la matière, saura dire à notre tsar à quel point il sait y faire avec les faibles femmes.
Au fait, dernier détail : pendant que ça discutait torchons et serviettes à l’Élysée, une Femen dépoitraillée vandalisait la statue de cire de Vladimir Poutine au musée Grévin.
Pas de quoi bousculer ce dernier ; même si, fort de son humour de soldat, il pourrait bien exiger tarte aux poils au dessert et cigare au digestif, en mémoire d’Hillary.
Juste histoire de faire passer cette diplomatie française dont on ne sait plus trop bien si elle participe de l’humour involontaire ou du comique de répétition.
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