Réflexions sur l'actualité et la politique Française. Avec quelques exceptions sur le reste du monde. Immigration, invasion, colonisation, islamisation, révolution.Covid
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samedi 3 mai 2014
«Je vais te tuer et te brûler!»
REIMS (51). Furieux envers son ex, un habitant de Croix-Rouge a menacé d’imiter un criminel devenu tristement célèbre dans le quartier après avoir tué son épouse et mis le feu au cadavre. Par sa violence et sa cruauté, l’affaire a durablement marqué les esprits au quartier Croix-Rouge : une femme égorgée par son mari, transportée dans un coffre de voiture puis jetée sur un parking où l’époux meurtrier a mis le feu au cadavre avec un bidon d’essence.
C’était en décembre 2010.
Jugé en décembre 2013 par la cour d’assises de la Marne, Mohamed Moulai-Hacène a pris vingt ans de réclusion criminelle. Son acte inspire l’effroi, et menacer d’en faire autant ne peut qu’accentuer la peur de celle à qui les propos sont destinés.
« Vingt ans, ça passe vite ! »
Jennifer habite Croix-Rouge.
Après plusieurs années de vie commune, elle a décidé de rompre avec Samir Aouati.
Une séparation que ce Rémois de 23 ans déjà quatorze fois condamné ne supporte pas.
Le 23 avril, alors qu’il bénéficie d’une semi-liberté pour suivre des soins de kinésithérapie à un bras, il se présente au domicile de son ex, place Georges-Braque, pour réclamer la restitution de deux téléviseurs.
À force de l’entendre tambouriner à la porte, la jeune femme ouvre, dépose les téléviseurs sur le palier, les reprend car il ne les veut plus, referme la porte et se fait menacer de mort : « Je vais prendre mon arme et te tuer d’une balle dans la tête ! Je vais te jeter de l’essence ! Je vais te brûler ! »
Samir Aouati revient deux jours plus tard. Elle ne lui ouvre pas.
Il lui dit qu’il est armé, puis redescend et croise une amie de la demoiselle.
Il l’aborde en ces termes : « Tu te rappelles de Moulai-Hacène ? Il a pris combien ? Vingt ans ! Vingt ans, ça passe vite ! Je vais lui faire la même chose ! »
Le commissariat est alerté.
Quand la police arrive, Samir Aouati refuse de sortir les mains de ses poches.
Est-il réellement armé ou a-t-il bluffé ?
La patrouille ne prend aucun risque et gaze le perturbateur pour le neutraliser.
Ses poches étaient vides.
Peu de temps après, une sœur du prévenu débarque place Georges-Braque pour récupérer sa voiture.
Elle frappe l’ex-compagne à coups de poing qui se rend compte que c’est son frère qui lui a demandé par SMS de venir chercher le véhicule… alors qu’il se trouve pourtant en garde à vue !
Informés, les policiers décident de le passer au détecteur métallique portable.
L’appareil résonne en arrivant près du postérieur : l’homme avait un petit téléphone caché dans la raie des fesses !
La sœur a fait l’objet d’une convocation devant le délégué du procureur tandis que son frère, lui, s’est retrouvé à l’audience des comparutions immédiates pour répondre des menaces de mort réitérées, en récidive, car déjà condamné pour de tels faits en septembre 2013.
Malgré la plaidoirie de son avocat, Me Olivier Chalot, pour lequel les circonstances juridiques de la réitération n’étaient pas réunies, ce qui aurait entraîné la relaxe, le tribunal a reconnu Samir Aouati coupable des faits reprochés : un an ferme, mandat de dépôt, révocation inévitable de sa semi-liberté.
L’avocat va faire appel.
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