Marie Delarue
Le procès des Femen pour dégradations dans la cathédrale Notre-Dame vient devant le tribunal correctionnel de Paris le 19 février prochain.
Les Femen sont une marque déposée et surtout réservée, fer de lance du militantisme féministo-lesbien, estampillées par Caroline Fourest, la journaliste étant, au propre comme au figuré, tombée sous le charme des pétroleuses aux seins nus.
Séduite par ces guerrières bolcheviques venues des steppes de l’Est, elle leur a d’abord consacré un documentaire : Nos seins, nos armes.
Fin janvier, c’est avec un livre, Inna, qu’elle nous entraînait dans l’intimité de la barbare Shevchenko, amazone « castratrice et révolutionnaire » au physique de Barbie.
La Fourest, qui a succombé comme les gogos d’Internet au charme slave, nous y raconte son idylle avec des trémolos dans la plume.
La féministe qui n’aimait pas les hommes séduit sa bolchevique avec des ruses éculées de vieux barbon : souper aux chandelles et dernier verre avant la culbute.
Vampée par sa blondeur peroxydée et ses talons aiguilles, fascinée par sa « chute de reins », la demoiselle l’émeut jusqu’aux tréfonds…
La Fourest s’agite sur sa chaise : « Suis-je la seule à ressentir ce qui se passe ? – Comment ça ? – Cette attirance, Inna… À peine ai-je fini ma phrase que Inna se décompose. Ses joues s’empourprent, sa respiration se bloque. Comme si elle allait défaillir. – Oh, mon Dieu… ».
Champagne et petites culottes, désir, quand tu nous tiens… C’est sûr, elle va la prendre sauvagement sur la table.
C’est SAS en version LGBT.
Après cette belle leçon de féminisme à l’eau de rose, Caroline Fourest, en tournée de promotion, fait mine de s’interroger sur l’avenir des Femen.
Larguée par sa jeune et belle blonde, elle s’interroge tout à coup sur l’envers du décor.
Au même moment, une « ex-Femen » – dont on ne connaît pas le nom – vient se confier au Figaro.
Après un an et demi d’activisme, la jeune femme, qui se raconte dans un livre à paraître prochainement, décrit ce qui ressemble fortement à une secte.
Disponibilité totale, endoctrinement, entraînement physique, lavage de cerveau… « Tu acceptes lentement une soumission que tu refuses à l’extérieur », dit-elle. « Répéter encore et toujours les principes fondamentaux […], il fallait que ça rentre pour qu’à notre tour ça puisse sortir mécaniquement, comme une leçon apprise sur le bout des doigts » […] « On se sent comme aspirée naturellement, sans violence, vers un total lâcher-prise vis-à-vis du groupe et de la volonté à l’esprit critique […] Et celles qui s’expriment un peu trop ne tarderont pas à quitter “de leur plein gré” le mouvement. »
Comme elle, devenue traître à la cause.
Finalement, contrairement à ce qu’elles prétendent incarner et défendre, les Femen « ne respectent pas les femmes, les chefs de bande traitant leurs recrues comme de la chair à canon », ajoute l’éditeur.
En ce début de semaine, le député UMP du Rhône Georges Fenech a demandé la dissolution du groupe et saisi la MIVILUDES, l’organisme de lutte contre les sectes.
D’autres ont appelé au retrait du timbre inspiré de l’égérie du mouvement, Inna Shevchenko.
Le procès des Femen pour dégradations dans la cathédrale Notre-Dame vient devant le tribunal correctionnel de Paris le 19 février prochain.
Peut-être, sachant qui les défend, enfin une occasion de savoir qui les finance ?
Question que Caroline Fourest a bien évidemment laissée de côté.
Séduite par ces guerrières bolcheviques venues des steppes de l’Est, elle leur a d’abord consacré un documentaire : Nos seins, nos armes.
Fin janvier, c’est avec un livre, Inna, qu’elle nous entraînait dans l’intimité de la barbare Shevchenko, amazone « castratrice et révolutionnaire » au physique de Barbie.
La Fourest, qui a succombé comme les gogos d’Internet au charme slave, nous y raconte son idylle avec des trémolos dans la plume.
La féministe qui n’aimait pas les hommes séduit sa bolchevique avec des ruses éculées de vieux barbon : souper aux chandelles et dernier verre avant la culbute.
Vampée par sa blondeur peroxydée et ses talons aiguilles, fascinée par sa « chute de reins », la demoiselle l’émeut jusqu’aux tréfonds…
La Fourest s’agite sur sa chaise : « Suis-je la seule à ressentir ce qui se passe ? – Comment ça ? – Cette attirance, Inna… À peine ai-je fini ma phrase que Inna se décompose. Ses joues s’empourprent, sa respiration se bloque. Comme si elle allait défaillir. – Oh, mon Dieu… ».
Champagne et petites culottes, désir, quand tu nous tiens… C’est sûr, elle va la prendre sauvagement sur la table.
C’est SAS en version LGBT.
Après cette belle leçon de féminisme à l’eau de rose, Caroline Fourest, en tournée de promotion, fait mine de s’interroger sur l’avenir des Femen.
Larguée par sa jeune et belle blonde, elle s’interroge tout à coup sur l’envers du décor.
Au même moment, une « ex-Femen » – dont on ne connaît pas le nom – vient se confier au Figaro.
Après un an et demi d’activisme, la jeune femme, qui se raconte dans un livre à paraître prochainement, décrit ce qui ressemble fortement à une secte.
Disponibilité totale, endoctrinement, entraînement physique, lavage de cerveau… « Tu acceptes lentement une soumission que tu refuses à l’extérieur », dit-elle. « Répéter encore et toujours les principes fondamentaux […], il fallait que ça rentre pour qu’à notre tour ça puisse sortir mécaniquement, comme une leçon apprise sur le bout des doigts » […] « On se sent comme aspirée naturellement, sans violence, vers un total lâcher-prise vis-à-vis du groupe et de la volonté à l’esprit critique […] Et celles qui s’expriment un peu trop ne tarderont pas à quitter “de leur plein gré” le mouvement. »
Comme elle, devenue traître à la cause.
Finalement, contrairement à ce qu’elles prétendent incarner et défendre, les Femen « ne respectent pas les femmes, les chefs de bande traitant leurs recrues comme de la chair à canon », ajoute l’éditeur.
En ce début de semaine, le député UMP du Rhône Georges Fenech a demandé la dissolution du groupe et saisi la MIVILUDES, l’organisme de lutte contre les sectes.
D’autres ont appelé au retrait du timbre inspiré de l’égérie du mouvement, Inna Shevchenko.
Le procès des Femen pour dégradations dans la cathédrale Notre-Dame vient devant le tribunal correctionnel de Paris le 19 février prochain.
Peut-être, sachant qui les défend, enfin une occasion de savoir qui les finance ?
Question que Caroline Fourest a bien évidemment laissée de côté.
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