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mercredi 12 février 2014

EXCLUSIF. Le rapport des RG qui dit la vérité sur les événements de Rennes.

 Mercredi 12 Février 2014 à 20:00 (mis à jour le 12/02/2014 à 19:17)
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Les forces de l'ordre ont été contraintes de charger pour contenir la violence des manifestants de gauche, samedi 8 février à Rennes. Photo © MaxPPP

Police. Valeurs actuelles a pu consulter les informations transmises au ministère de l’Intérieur par la SDIG de Rennes.
 
Rédigé par les ex-RG, la SDIG (Sous-direction de l’information générale) de Rennes, le rapport confidentiel que Valeurs actuelles a pu consulter met en lumière les informations que le ministère de l’intérieur et certains médias ont voulu cacher.

Les faits

Samedi dernier à Rennes entre 600 et 700 militants de gauche ont saccagé tout un quartier de la ville en protestation contre la tenue d’un meeting du Rassemblement Bleu Marine.
Le rapport de police commence : « le 8 février 2014 en fin d’après-midi, la DDSP 35 (Direction Départementale de la Sécurité Publique, NDLR) mettait en place un dispositif renforcé de sécurisation en raison du risque d’une action de militants d’extrême gauche. Et ledit dispositif est impressionnant, à la hauteur de la gravité des événements : « le service d’ordre engageait 2 compagnies de CRS, 1 escadron de gendarmerie, soit plus de 250 policiers et gendarmes ».

Les militants de gauche attaquent un poste de Police et tentent d’y mettre le feu

Le rapport se poursuit ainsi : « vers 18h30, 400 personnes d’extrême-gauche se rassemblaient (…) pour dénoncer la tenue de cet événement du « Rassemblement bleu marine » (…) à 19h50, (…) ils cassaient des vitrines (5 commerces et 4 établissements bancaires) et poursuivaient leurs exactions (…) où ils tentaient d’incendier un bureau de police en brisant plusieurs vitres et en y jetant un fumigène qui mettait le feu à un fauteuil (…) ». Le document rapporte ensuite qu’« un véhicule était incendié».

La riposte des forces de l’ordre

La réponse policière est décrite à l’image de la situation d’urgence : « au cours des heurts, les forces de l’ordre faisaient usage d’un canon à eau, de grenades lacrymogènes et du flash-ball (…) pour repousser les assaillants. Quatre policiers et un gendarme étaient blessés par des jets de projectile. Au plus fort des événements, 630 manifestants étaient réunis ».

La réponse judiciaire : les casseurs sont relâchés

Selon les informations contenues dans le rapport, trois individus ont été interpellés.
 Le premier, âgé de 20 ans a été placé en garde-à-vue.
 Le second, 24 ans, a fait l’objet d’une « audition libre ».
Le dernier, 22 ans a été relâché. Toutes les personnes interpellées ont été laissés libres « sans aucune suite judiciaire », précise le rapport de Police.

Dans sa communication à la presse, le préfet de Bretagne, Patrick Strzoda, l’un des meilleurs de France,  passe étrangement sous silence les policiers blessés: « lors de ces heurts il n’y a pas eu de blessé mais quatre manifestants ont été interpellés ».

Manuel Valls a-t-il veillé à faire « oublier » les policiers blessés ?


La question peut être posée après lecture de la dépêche AFP, qui a été envoyée dans la soirée en « oubliant », elle aussi, de faire état des victimes policières.

Seul un journaliste de Ouest France, qui lui, était présent sur place et a filmé la soirée, en fait mention.
Son article, pourtant très précis, n’a curieusement pas été repris.
 Dans la soirée, les journaux nationaux ont tous cité en boucle la dépêche de l’AFP, arrangeant bien les comptes de Manuel Valls.

 Les manifestants pacifiques de la Manif Pour Tous, qui n’avaient pourtant causé ni dégât ni violence l’an dernier, n’ont pas eu le droit au même régime de faveur.

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