19.02.2014
Dernier exemple en date du mensonge public parvenu au sommet de l’Etat : la manipulation des syndicats par la ministre des droits des femmes.
En effet, ce jeudi 13 février 2014, Najat Vallaud-Belkacem a tenté de faire endosser aux syndicats la paternité d’un texte rédigé par son conseiller Thierry Breton.
Il s’agissait de faire croire à l’opinion publique que le subversif « ABCD de l’égalité » recueillait le soutien des partenaires sociaux.
Une nouvelle supercherie, mais cette fois mise en échec par le Medef.
Cette nouvelle intrigue manigancée par un homme de son cabinet, Jérôme Teillard, n’étonne plus personne, tant les manipulations invraisemblables se multiplient dans la sphère gouvernementale.
Pour autant, ce nouvel épisode de la guerre des homos nous apprend que les manips cousues de fil blanc du mensonge officiel ne fonctionnent plus comme avant, lorsque le sourire angélique de la féministe de genre s’offrait tout neuf à la France amusée.
Aujourd’hui, plus question de s’amuser.
Au plus bas dans les sondages, François Hollande ne peut même plus se raccrocher aux dents acérées de sa porte-parole.
Il parvient à peine à la faire taire à la veille d’échéances électorales qui pourraient bien préfigurer la déchéance finale que la France entière appelle de ses vœux.
Devant la France qui se lève en masse contre un gouvernement de plus en plus contesté, Najat Vallaud-Belkacem, féministe de genre jusqu’au bout des crocs, continue de servir les intérêts de ses mentors, s’évertue en ruses médiatiques, et use de moyens détournés pour faire valoir ses services très moyens, rémunérés au passage par la République.
Combien de temps encore pourra-t-elle utiliser ses méthodes douteuses pour promouvoir la théorie du genre ?
Telle est la question après son échec à faire frauduleusement signer son propre texte par les partenaires sociaux.
Elle avait intitulé sa prose « Nous ne ferons pas de l’égalité dans l’emploi sans un apprentissage de l’égalité à l’école ».
Encore une fois, elle prétendait utiliser l’argument de la parité entre hommes et femmes pour justifier la rééducation mentale de nos enfants, assénant une nouvelle fois son credo néo-marxiste : «l’altérité sexuelle est source d’oppression et de domination masculine ».
Ira-t-elle jusqu’à chanter le refrain de sa déesse Shulamith Firestone : « il faut en finir avec la différence génitale entre les sexes» ?
N’en doutons pas, car son délire n’est pas qu’apparent, et elle chante certainement aussi bien qu’elle prétendait faire chanter les syndicats à sa place.
Au fond, Najat Vallaud-Belkacem se comporte comme tous les dictateurs de la planète : lorsque les faits la dérange, elle les nie et en réinvente sa propre version, puis elle cherche la caution d’une autorité morale qu’elle est incapable d’incarner elle-même, tout cela avec un naturel qui ne fait que traduire sa fourberie professionnelle.
Ce genre de manips met en lumière les limites de la méthode socialiste, déjà très éprouvée par l’épisode Cahuzac.
Quand on est obligé de travestir la réalité pour ne pas perdre la face, de mentir systématiquement devant la représentation nationale quand on est pris la main dans le sac, il ne suffit plus de travestir les LGBT de Pierre Bergé.
Déjà ce 3 février, Najat Vallaud-Belkacem avait tenté de camoufler les reculades du gouvernement socialiste essoufflé, contraint de différer la loi Famille en prétextant que le texte n’était pas prêt. Elle était vraiment la seule à ne pas avoir prévu la levée en masse de La Manif Pour Tous ce 2 février 2014.
Elle a beau se persuader « des fantasmes et à des peurs imaginaires », elle ne pourra pas effacer ses annonces, ses rapports et ses lois anxiogènes.
Elle a beau asséner que la PMA «ne faisait pas partie du projet de loi sur la famille», elle sait qu’elle pourra compter sur le soutien du Comité consultatif national d’éthique, car François Hollande a récemment pris soin de le remanier. Personne n’est dupe.
Les gesticulations de la ministre ne semblent donc pas encore parvenues en phase terminale.
Elle semble préparer de nouveaux tours de passe-passe, mais les Français dans la rue ne veulent rien lâcher.
Elle pourra toujours tenter un «qui perd gagne» et se rattraper au grattage, en référence aux « pères la grattouille », baptisés ainsi par l’espiègle François Mitterand.
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