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jeudi 9 janvier 2014

La Bretagne " Orange Mécanique " Manuel Valls à Rennes ce jeudi : pas de galettes saucisses au menu.


Manuel Valls à Rennes ce jeudi : pas de galettes saucisses au menu
Manuel Valls à Rennes ce jeudi : pas de galettes saucisses au menu
 
09/01/2014 – 06H00 Rennes (Breizh-info.com) – Manuel Valls sera à Rennes ce matin pour assister au conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance avant de se rendre, aux alentours de 10h30, dans le quartier « sensible » du Blosne, classé le 10 décembre dernier en zone de sécurité prioritaires (ZSP). Un quartier où les Européens ne se sentent plus chez eux, où la galette saucisse n’est plus la bienvenue et où prospèrent les boucheries halal.
Actuellement au nombre de 80, les ZSP sont officiellement destinées à « améliorer durablement le quotidien des habitants les plus confrontés à l’insécurité », c’est-à-dire les quartiers dits « sensibles » où résident des habitants d’origine immigrée et où sévit une très forte de délinquance.

En décembre dernier, le préfet de la Région Bretagne avait justifié le classement  du Blosne en ZSP en indiquant qu’entre 2012 et 2013, une très importante hausse des actes de délinquance a pu être constatée dans ce quartier : 55 interpellations dans des affaires de stupéfiants, 274 interventions de police secours et 130 opérations de police.
Malheureusement le Blosne ne semble pas être le quartier de Rennes le plus atteint par la délinquance. Selon France 3 Bretagne (11/12/2013), « le quartier du Blosne est loin d’être une zone de non droit. Selon les chiffres de la délinquance sur l’agglomération rennaise, il s’avère que ce n’est pas le quartier où la délinquance est la plus présente sur Rennes ».
« Reste que le quartier a été le théâtre de frictions plutôt musclées entre les jeunes et la police…», ajoutait la chaîne régionale.
 Effectivement les exemples abondent.
 Ainsi, le 24 septembre dernier, alors qu’elles procédaient à l’interpellation, à son domicile, d’un jeune délinquant qui avait brisé son bracelet électronique – alternative à la prison chère à Christiane Taubira -, les forces de l’ordre avait été violemment prises à partie par une trentaine de « jeunes »  qui les avaient bombardées de pierres et de bouteilles.
 Les policiers avaient dû faire usage de leurs flashball pour pouvoir se dégager. Deux d’entre eux avaient été blessés.
Au-delà de la délinquance, c’est la question de l’emprise de cultures extra-européennes qui se pose de plus en plus dans ces quartiers, en particulier de l’islam.
 Et ce, au détriment des autochtones, qui sont progressivement chassés de ces quartiers.
 
 Dans sa livraison de juin 2013, le Mensuel de Rennes évoquait ainsi le départ du centre commercial Italie, dans le quartier du Blosne, d’un boucher traiteur.
« Usé par les pressions », le commerçant avait dû vendre ses murs fin avril 2013. A la place s’est installé un boucher halal, la deuxième de cet ensemble qui compte une quinzaine d’enseignes.
 
Le magazine rennais  poursuivait : « En onze ans d’exploitation, le boucher s’est fait démolir sa vitrine une dizaine de fois. Pourquoi ? « Parce que j’avais le malheur de vendre du porc ! », assure Jérôme. Il y a quelques années, une inscription d’une cinquantaine de centimètres a été gravée au couteau sur la porte en bois de son arrière-boutique : « A mort les porcs, on vous saignera. » Selon le quadragénaire, les intimidations sont allées jusqu’aux menaces physiques. « Il y a trois ans, un soir, une dizaine de voyous est entrée dans ma boutique. Ils m’ont dit que si le lendemain, vendredi, je faisais cuire des galettes-saucisses dehors, comme c’était la tradition depuis toujours, ça se passerait très mal. Du coup, j’ai arrêté de faire des galettes-saucisses le vendredi, jour de prière chez les musulmans. Je les ai faites le samedi en fin de matinée, quand les perturbateurs de ce quartier dorment encore. »
 
Le boucher indiquait qu’il était allé porter plainte, mais qu’à chaque fois les policiers avaient refusé de se déplacer pour constater les faits.
 
« Je suis amer » confiait-il. Triste banalité  de la vie quotidienne des Bretons qui habitent encore dans ce quartier rennais et qui se sentent, à juste titre, abandonnés.
 
Et ce n’est pas la visite de Monsieur Valls, ce jeudi, qui y changera quelque chose.
 
Photo : Electzic/Wikimedia (cc)

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