Joris Karl
Quelque chose me dit que ce pauvre Quentin n'est que le premier d'une longue liste de bavures...
Dans la France des années Valls, il est une catégorie de la population à part : les sapeurs-pompiers. Les êtres les plus serviables qui soient, risquant souvent leur vie pour sauver celles des autres, souvent bénévolement.
Néanmoins, ces bons Français sont de plus en plus souvent accueillis à coups de pierres dans les zones dites sensibles, et maintenant, c’est l’État qui s’y met de la plus ignoble des façons.
En voici un triste exemple.
En décembre dernier, les pompiers manifestent à Grenoble pour protester contre une réunion qui devait augmenter leur temps de travail sans compensation salariale.
Avec eux, pas grand risque pour les braves gens, rien à voir avec ces barbares qui défoncent tout sur leur passage mais qu’on doit surtout ne pas stigmatiser.
Devant la préfecture, quelques manifestants tentent d’enlever les barrières métalliques censées bloquer le passage.
C’est alors que, face à eux, les forces de l’ordre, en l’occurrence des CRS, réagissent avec vigueur, balançant des gaz lacrymo.
Les pompiers répliquent à coup de lance à incendie puis, cette fois, les flics arrosent au Flash-Ball les dangereux délinquants !
D’ordinaire – des officiers me l’ont maintes fois raconté en off –, les CRS ont ordre de « ne pas intervenir » face aux émeutiers de banlieue.
Ont ordre ferme de « ne pas provoquer, ne pas pénétrer dans certains quartiers ».
Mais là, visiblement, face à des pompiers, on peut se faire plaisir. Qui va les défendre ? Aucun lobby, aucun média.
Alors le fils Bedos ne versera pas une larme, Libé n’appellera pas à la résistance.
Rien à foutre.
Il n’y a qu’un malheur, et un gros : c’est que ce jour-là, un des pompiers, Quentin Charron, touché par un tir de Flash-Ball, a perdu un œil. Dégueulasse punition quand on sait que les pires voyous peuvent se la couler douce grâce à Taubira.
Dans Le Dauphiné libéré, la mère du jeune homme pousse un cri de révolte contre cette injustice : « Monsieur le Ministre, pourquoi envoyer, ce 27 décembre, 90 CRS avec un arsenal de guerre contre 150 pompiers ? Si la porte de la préfecture s’était ouverte, il n’y aurait pas eu toute cette répression, cet acharnement de violence, presque un état de guerre. » Elle ajoute : « Pour une mère, c’est très difficile à vivre, ce qui est arrivé à Quentin […] Aucun élu n’a condamné ces faits […] Je n’ai jamais supporté l’injustice, je me suis toujours battue pour les autres, et je ne pensais pas vivre ça sous un gouvernement de gauche… »
Madame, voyez-vous, le ministre Valls – ce caudillo de fête foraine – est dans le rôle que lui a confié son gouvernement : tant pis si les chiffres de la délinquance explosent, tant pis si les cambriolages sont en augmentation exponentielle.
C’est sur le peuple français qu’il faut taper, très fort.
Ce peuple encore récalcitrant qui, bien souvent, ne vote pas bien.
Quelque chose me dit que ce pauvre Quentin n’est que le premier d’une longue liste de bavures…
Néanmoins, ces bons Français sont de plus en plus souvent accueillis à coups de pierres dans les zones dites sensibles, et maintenant, c’est l’État qui s’y met de la plus ignoble des façons.
En voici un triste exemple.
En décembre dernier, les pompiers manifestent à Grenoble pour protester contre une réunion qui devait augmenter leur temps de travail sans compensation salariale.
Avec eux, pas grand risque pour les braves gens, rien à voir avec ces barbares qui défoncent tout sur leur passage mais qu’on doit surtout ne pas stigmatiser.
Devant la préfecture, quelques manifestants tentent d’enlever les barrières métalliques censées bloquer le passage.
C’est alors que, face à eux, les forces de l’ordre, en l’occurrence des CRS, réagissent avec vigueur, balançant des gaz lacrymo.
Les pompiers répliquent à coup de lance à incendie puis, cette fois, les flics arrosent au Flash-Ball les dangereux délinquants !
D’ordinaire – des officiers me l’ont maintes fois raconté en off –, les CRS ont ordre de « ne pas intervenir » face aux émeutiers de banlieue.
Ont ordre ferme de « ne pas provoquer, ne pas pénétrer dans certains quartiers ».
Mais là, visiblement, face à des pompiers, on peut se faire plaisir. Qui va les défendre ? Aucun lobby, aucun média.
Alors le fils Bedos ne versera pas une larme, Libé n’appellera pas à la résistance.
Rien à foutre.
Il n’y a qu’un malheur, et un gros : c’est que ce jour-là, un des pompiers, Quentin Charron, touché par un tir de Flash-Ball, a perdu un œil. Dégueulasse punition quand on sait que les pires voyous peuvent se la couler douce grâce à Taubira.
Dans Le Dauphiné libéré, la mère du jeune homme pousse un cri de révolte contre cette injustice : « Monsieur le Ministre, pourquoi envoyer, ce 27 décembre, 90 CRS avec un arsenal de guerre contre 150 pompiers ? Si la porte de la préfecture s’était ouverte, il n’y aurait pas eu toute cette répression, cet acharnement de violence, presque un état de guerre. » Elle ajoute : « Pour une mère, c’est très difficile à vivre, ce qui est arrivé à Quentin […] Aucun élu n’a condamné ces faits […] Je n’ai jamais supporté l’injustice, je me suis toujours battue pour les autres, et je ne pensais pas vivre ça sous un gouvernement de gauche… »
Madame, voyez-vous, le ministre Valls – ce caudillo de fête foraine – est dans le rôle que lui a confié son gouvernement : tant pis si les chiffres de la délinquance explosent, tant pis si les cambriolages sont en augmentation exponentielle.
C’est sur le peuple français qu’il faut taper, très fort.
Ce peuple encore récalcitrant qui, bien souvent, ne vote pas bien.
Quelque chose me dit que ce pauvre Quentin n’est que le premier d’une longue liste de bavures…
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