L'un des promoteurs est un proche de Julien Dray et Jean-Christophe Cambadélis.
Aujourd’hui à la tête de la société CDU (Constructions & développements urbains), Rozenblat et Rayard ont fait leurs armes à l’Unef-ID, le syndicat étudiant, pépinière de nombreux dirigeants socialistes, avant de graviter dans l’orbite de la Mnef, la sulfureuse mutuelle au coeur d’un scandale financier à la fin des années 1990.
Ancien président de l’Unef-ID, Marc Rozenblat est un proche de Julien Dray et de Jean-Christophe Cambadélis. Il a fait fortune grâce à une petite entreprise de courtage, Iram, qui vendait des polices d’assurances aux adhérents de la Mnef.
Quant à Bernard Rayard, il travaillait pour les structures immobilières de la mutuelle étudiante.
Leurs noms ont été cités au cours de l’instruction de la Mnef, alors soupçonnée de servir de «pompe à finances» pour plusieurs personnalités socialistes, mais ils n’ont ni l’un ni l’autre été inquiétés par la justice.
Si l’opposition de droite se déclare totalement hostile au projet – «abracadabrantesque» selon le député-maire du XVIe arrondissement Claude Goasguen –, le défenseur le plus chaleureux de cette avenue Foch new look est le député de Paris Jean-Marie Le Guen, lui aussi ancien de l’Unef-ID et de la Mnef.
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