Lionel Bieder, patron de l’entreprise Lorraine Augias mise en difficulté par les retards et non-paiements du Ministère de la Défense de prestations qu’il avait réalisées, n’abandonnera jamais le combat pour sauver son entreprise et ses salariés.
Il a adressé un e-mail à Monsieur le Préfet de Lorraine Nacer Meddah,
Monsieur le Préfet de Lorraine Nacer Meddah,
Depuis le 15 Octobre dernier, date à laquelle la cour d’appel de Metz a décidé de renvoyer l’affaire Augias au 19 Novembre prochain, je sollicite désespérément votre secrétariat dans le but d’obtenir de votre part, une audience.Sans même connaitre l’objet de cet entretien, vos services ignorent littéralement ma demande depuis maintenant deux longues semaines, et ce, malgré les mails réguliers et les appels quotidiens de mes propres assistantes.
Il semblerait que ce soit pour cette même raison que vous soyez prêt à ridiculiser vos services qui, désormais, ne savent plus quoi répondre à la presse qui s’interroge sur votre stratégie de l’autruche, relativement indigne de la part du représentant local de l’Etat à mon égard…Cela dit, je vous rassure, j’ai le cuir dur… et surtout, si vous n’êtes plus à une centaine de chômeurs près sur le bassin de Thionville, je vous informe que ce n’est pas mon point de vue, même si la solution de facilité, pour moi, serait de baisser également les bras… tout comme vous…
L’appel masqué de ce jour de Sandrine Anstett, Madame la Préfette nommée par Mr Montebourg pour sauver économiquement la Lorraine, pourrait confirmer mes ressentis, au travers de prétextes aussi abracadabrantesques qu’irrationnels pour ne pas me recevoir, et qui laissent percevoir, il faut le souligner, un véritable parfum de nervosité et de fragilité de la part de vos services….
En tout état de cause, je vous informe, qu’à partir de ce jour 19:00, je me réserve le droit de faire circuler l’objet de ma demande d’audience sur les réseaux sociaux ainsi que par communiqué de presse, au travers d’une lettre ouverte à votre attention.J’en finirais presque par me demander, au travers de tant de maladresses et d’un tel manque de courage, si les dirigeants de notre pays n’en étaient pas à espérer secrètement, ou à minima inconsciemment, une révolte du peuple Français…Et mettre ainsi un terme à une véritable souffrance, qui consisterait à tenir un rang dont ils n’auraient manifestement plus la compétence, ni la résistance physique, ni la résistance mentale…Sincères salutations,
Lionel Bieder
Vous pouvez aussi suivre cette affaire sur la page facebook Le scandale du Chorus Gate
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