Le 23 novembre 2013
Pour s’en être pris à un radar, une étudiante vient d’écoper de 6 mois de prison avec sursis et 175 h. de travail d'intérêt général.
La France du bras-de-fer permanent : c’est l’impression que tout un chacun a ressentie tout au long de l’année et plus encore depuis la fin de l’été…
Après les manifestations de la Manif pour tous – colossales mais pacifiques, contrairement à ce qu’ont tenté de faire croire Manuel Valls et Jean-Marc Ayrault – et, malheureusement, sans résultats ponctuels, ce sont celles des Bonnets rouges qui, elles, ont fait reculer le gouvernement.
Par leur violence.
En annonçant la suspension de l’impôt controversé, le gouvernement espérait calmer les esprits, mais sans doute échauffés par tant de promesses non-tenues, les émeutiers bretons ont tout de même tenu à détruire cinq de ces portiques tant honnis… et pour bien faire comprendre au gouvernement leur détermination, ont détruit les radars-rackets qui polluaient leurs routes : 48 au total pour cette seule région auxquels on peut ajouter ceux, incendiés, à Lacanau (Gironde), Sainte-Colombe-en-Bruilhois (Lot-et-Garonne) et Habas (Landes).
« L’ensemble de ces dégradations représentent une facture pour l’État de plusieurs millions d’euros. Le coût moyen d’un radar est en effet de 30 000 euros », nous apprend TF1.
Toucher ainsi l’État au portefeuille, c’est finalement lui rendre la pareille… à en croire Philippe Vénère, professeur de droit à l’université Paris-VIII, mais surtout ancien commissaire divisionnaire qui considère avoir été « placardisé » de 1992 à 1996 au tribunal de police de Paris, à traiter… les réclamations des conducteurs !
En publiant ce mois-ci, avec la collaboration de Jean-Baptiste Drouet, un livre intitulé Le grand racket des automobilistes (Editions du Cherche Midi), il prouve que la vengeance est un plat qui se mange forcément froid. Ou en tout cas, prudemment, une fois sa mise à la retraite effective.
D’après lui, les automobilistes sont tout bonnement victimes d’un « business tiré des contraventions ».
Rien de moins !
Et de dénoncer un « racket d’État qui ne veut pas dire son nom (…) racket fiscal soigneusement concocté et planifié par des technocrates ».
Alors, pour aider ses compatriotes, il leur fournit lettres-types, astuces juridiques pour faire sauter les PV, descriptions détaillées des procédures et des juridictions…
« Philippe Vénère dénonce dans son livre, entre autres, le “faux procès” fait selon lui à la vitesse comme cause principale de mortalité routière, le bonus-malus (“un effet d’annonce”), “le comportement dogmatique et haineux de certains écologistes à l’égard des voitures” et bien sûr les radars automatiques – dont il condamne cependant les récentes destructions en marge de la contestation des “Bonnets rouges” en Bretagne. » « Contester systématiquement. “C’est la seule manière, si vous pensez avoir été verbalisé de manière abusive, de pouvoir faire valoir vos droits devant un tribunal de police” », insiste l’ancien commissaire.
Une riposte bien plus dangereuse financièrement pour l’État que la destruction de son matériel. Et sans doute moins risquée, aussi…
Pour s’en être pris à un radar à Jugon-Les-Lacs (Côtes-du-Nord), une étudiante de 19 ans vient d’écoper de 6 mois de prison avec sursis et 175 heures de travail d’intérêt général.
C’est que le ministre de l’Intérieur avait demandé par circulaire aux préfets de « faire preuve de la plus grande fermeté », pour ceux qui ne respecteraient pas les valeurs de la République hollandiste !
Après les manifestations de la Manif pour tous – colossales mais pacifiques, contrairement à ce qu’ont tenté de faire croire Manuel Valls et Jean-Marc Ayrault – et, malheureusement, sans résultats ponctuels, ce sont celles des Bonnets rouges qui, elles, ont fait reculer le gouvernement.
Par leur violence.
En annonçant la suspension de l’impôt controversé, le gouvernement espérait calmer les esprits, mais sans doute échauffés par tant de promesses non-tenues, les émeutiers bretons ont tout de même tenu à détruire cinq de ces portiques tant honnis… et pour bien faire comprendre au gouvernement leur détermination, ont détruit les radars-rackets qui polluaient leurs routes : 48 au total pour cette seule région auxquels on peut ajouter ceux, incendiés, à Lacanau (Gironde), Sainte-Colombe-en-Bruilhois (Lot-et-Garonne) et Habas (Landes).
« L’ensemble de ces dégradations représentent une facture pour l’État de plusieurs millions d’euros. Le coût moyen d’un radar est en effet de 30 000 euros », nous apprend TF1.
Toucher ainsi l’État au portefeuille, c’est finalement lui rendre la pareille… à en croire Philippe Vénère, professeur de droit à l’université Paris-VIII, mais surtout ancien commissaire divisionnaire qui considère avoir été « placardisé » de 1992 à 1996 au tribunal de police de Paris, à traiter… les réclamations des conducteurs !
En publiant ce mois-ci, avec la collaboration de Jean-Baptiste Drouet, un livre intitulé Le grand racket des automobilistes (Editions du Cherche Midi), il prouve que la vengeance est un plat qui se mange forcément froid. Ou en tout cas, prudemment, une fois sa mise à la retraite effective.
D’après lui, les automobilistes sont tout bonnement victimes d’un « business tiré des contraventions ».
Rien de moins !
Et de dénoncer un « racket d’État qui ne veut pas dire son nom (…) racket fiscal soigneusement concocté et planifié par des technocrates ».
Alors, pour aider ses compatriotes, il leur fournit lettres-types, astuces juridiques pour faire sauter les PV, descriptions détaillées des procédures et des juridictions…
« Philippe Vénère dénonce dans son livre, entre autres, le “faux procès” fait selon lui à la vitesse comme cause principale de mortalité routière, le bonus-malus (“un effet d’annonce”), “le comportement dogmatique et haineux de certains écologistes à l’égard des voitures” et bien sûr les radars automatiques – dont il condamne cependant les récentes destructions en marge de la contestation des “Bonnets rouges” en Bretagne. » « Contester systématiquement. “C’est la seule manière, si vous pensez avoir été verbalisé de manière abusive, de pouvoir faire valoir vos droits devant un tribunal de police” », insiste l’ancien commissaire.
Une riposte bien plus dangereuse financièrement pour l’État que la destruction de son matériel. Et sans doute moins risquée, aussi…
Pour s’en être pris à un radar à Jugon-Les-Lacs (Côtes-du-Nord), une étudiante de 19 ans vient d’écoper de 6 mois de prison avec sursis et 175 heures de travail d’intérêt général.
C’est que le ministre de l’Intérieur avait demandé par circulaire aux préfets de « faire preuve de la plus grande fermeté », pour ceux qui ne respecteraient pas les valeurs de la République hollandiste !
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