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dimanche 3 novembre 2013

Expulsions : panique au gouvernement avant la rentrée des lycéens

Publié le 03-11-2013 à 07h43
Par Julien Martin

Manifestation pour le retour de Leonarda et Khatchik, le 19 octobre 2013, à Paris. (PHOTOPQR/LE PARISIEN/Maxppp)

Manifestation pour le retour de Leonarda et Khatchik, le 19 octobre 2013, à Paris. (PHOTOPQR/LE PARISIEN/Maxppp)

Hollande a une peur bleue que les élèves ne redescendent dans la rue pour réclamer le retour de Leonarda et Khatchik. Avec Valls, Hamon et Peillon, il a tenté d'éteindre l'incendie.

Faut-il que l'heure soit grave ! Même Manuel Valls s'y est mis.
Droit dans ses bottes, l'impétueux ministre de l'Intérieur a été contraint de faire du Hollande.
Un pas en arrière ! A la fin de la semaine dernière, consigne a été donnée aux préfets de ne plus expulser les familles d'enfants scolarisés.
 Discrètement, sans que jamais cela soit dit autrement que de vive voix.
 Valls espère ainsi desserrer l'étau dans lequel se trouve pris le gouvernement tout entier.

Entre la nécessité politique de montrer sa fermeté en matière d'immigration et l'impératif social d'éviter une nouvelle étincelle au-dessus de la poudrière scolaire, le choix a été vite fait.

Au sommet de l'Etat, il souffle un vent de panique.

 Une date a été cochée dans tous les agendas : mardi 5 novembre.
La veille, lycéens et étudiants seront rentrés des vacances de la Toussaint.
 Des vacances que beaucoup entendent achever comme ils les ont commencées.
 Par des manifestations réclamant le retour de leurs deux camarades expulsés : Leonarda au Kosovo, Khatchik en Arménie.
 Des vacances au demeurant très relatives.
 Au moins pour les plus motivés. Leurs organisations syndicales, durant ces deux semaines, ont multiplié les AG, mobilisé leurs comités, rédigé des tracts enflammés. Sur les réseaux sociaux, le tam-tam de la jeunesse n'a pas cessé de battre.
 A peine rentrés, déjà sortis ?
Mardi 5 novembre, ce sera le grand rendez-vous.

 Celui qui permettra de dire si le feu qui couve dans les lycées et les facs est devenu cet incendie que le gouvernement redoute. […]

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