Le maire en a assez !
Alors que l’agglo a tout pour accueillir les gens du voyage certains s’installent encore n’importe où et commettent des dégradations.
Il n'est pas question de stigmatiser une population. Avec la plupart des gens du voyage, tout ce passe normalement. Mais avec quelques familles, c'est n'importe quoi. Ils s'installent n'importe où, cassent des portes et des fenêtres pour pénétrer dans des bâtiments où ils effectuent des branchements sauvages d'eau et d'électricité et en plus, ils vous insultent quand vous venez demander des comptes. Il faut faire en sorte que ces gens-là puissent être arrêtés dans leurs manières d'agir.
En colère, Jean-Pierre Abelin, hier après-midi quand il a pris la mesure des dégradations effectuées en quelques jours par quelques familles - une trentaine de caravanes - installées depuis deux semaines sur le parking derrière l'IUT.
Et de poursuivre : « C'est d'autant plus rageant que l'agglomération est parfaitement aux normes désormais en ce qui concerne l'accueil des gens du voyage. Rageant aussi quand on sait que dans plusieurs communes du département, pas bien loin d'ici, il y a de la place dans les aires d'accueil. Eh bien, non, certains viennent encore plusieurs fois par an s'installer près de l'IUT et à leur départ on constate à chaque fois que la, facture va être lourde, très lourde. »
" Le manque de réaction de la préfecture est regrettable "
Cette fois, outre un compresseur volé au club de hand-ball qui occupe le gymnase du Sanital, des portes et des accès cassés au gymnase, des entrées dégradées sur le bâtiment de l'IUT et un coffre électrique de sécurité - coût 2.000 € - installé voici quelques jours, il faudra prévoir de revoir une partie de l'installation électrique qui dessert les lampadaires du parking qui ont été vandalisés par des branchements sauvages.
« Sans compter des préjudices qui ne se voient pas mais sont néanmoins réels, renchérit Laurent Tourenne, responsable du département mesures physiques de l'IUT venu constater lui aussi les dégâts.
Durant les 15 derniers jours nous avons reçu les responsables d'entreprises locales pour leur proposer de prendre nos étudiants en apprentissage. L'image n'a pas été terrible… Quant aux inscriptions des nouveaux étudiants qui devaient avoir lieu ici, elles ont finalement dû être effectuées à Poitiers. » Des faits qui se renouvellent plusieurs fois par an, visiblement.
Entre insultes permanentes, excréments déposés devant les portes d'entrée, garnements qui se baladent sur les toits de l'IUT où sont installés des panneaux photovoltaïques, le comité d'accueil n'était pas des meilleurs pour les futurs Iutiens.
" Il ne s'agit pas de mettre tout le monde dans le même sac "
« Pourtant, l'IUT a réagi vite et bien. Les familles sont arrivées le 24 juin et le jour même, l'Université a alerté la préfecture. Dès le vendredi 28, l'arrêté d'expulsion était notifié aux familles par la police qui a parfaitement fait son travail. Par contre, ensuite, la Préfecture n'a pris aucune mesure. Et c'est vraiment regrettable. Une fois de plus, il ne s'agit pas de mettre tout le monde dans le même sac. Mais les gens qui volent et qui dégradent, il existe sans doute des moyens de les arrêter. En attendant, après avoir payé pour financer les aires d'accueil, les Châtelleraudais vont devoir de nouveau payer pour réparer les dégâts de ceux qui les refusent. C'est insupportable ! »
http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2013/07/06/Gens-du-voyage-la-grosse-colere-de-Jean-Pierre-Abelin-1538654
En colère, Jean-Pierre Abelin, hier après-midi quand il a pris la mesure des dégradations effectuées en quelques jours par quelques familles - une trentaine de caravanes - installées depuis deux semaines sur le parking derrière l'IUT.
Et de poursuivre : « C'est d'autant plus rageant que l'agglomération est parfaitement aux normes désormais en ce qui concerne l'accueil des gens du voyage. Rageant aussi quand on sait que dans plusieurs communes du département, pas bien loin d'ici, il y a de la place dans les aires d'accueil. Eh bien, non, certains viennent encore plusieurs fois par an s'installer près de l'IUT et à leur départ on constate à chaque fois que la, facture va être lourde, très lourde. »
" Le manque de réaction de la préfecture est regrettable "
Cette fois, outre un compresseur volé au club de hand-ball qui occupe le gymnase du Sanital, des portes et des accès cassés au gymnase, des entrées dégradées sur le bâtiment de l'IUT et un coffre électrique de sécurité - coût 2.000 € - installé voici quelques jours, il faudra prévoir de revoir une partie de l'installation électrique qui dessert les lampadaires du parking qui ont été vandalisés par des branchements sauvages.
« Sans compter des préjudices qui ne se voient pas mais sont néanmoins réels, renchérit Laurent Tourenne, responsable du département mesures physiques de l'IUT venu constater lui aussi les dégâts.
Durant les 15 derniers jours nous avons reçu les responsables d'entreprises locales pour leur proposer de prendre nos étudiants en apprentissage. L'image n'a pas été terrible… Quant aux inscriptions des nouveaux étudiants qui devaient avoir lieu ici, elles ont finalement dû être effectuées à Poitiers. » Des faits qui se renouvellent plusieurs fois par an, visiblement.
Entre insultes permanentes, excréments déposés devant les portes d'entrée, garnements qui se baladent sur les toits de l'IUT où sont installés des panneaux photovoltaïques, le comité d'accueil n'était pas des meilleurs pour les futurs Iutiens.
" Il ne s'agit pas de mettre tout le monde dans le même sac "
« Pourtant, l'IUT a réagi vite et bien. Les familles sont arrivées le 24 juin et le jour même, l'Université a alerté la préfecture. Dès le vendredi 28, l'arrêté d'expulsion était notifié aux familles par la police qui a parfaitement fait son travail. Par contre, ensuite, la Préfecture n'a pris aucune mesure. Et c'est vraiment regrettable. Une fois de plus, il ne s'agit pas de mettre tout le monde dans le même sac. Mais les gens qui volent et qui dégradent, il existe sans doute des moyens de les arrêter. En attendant, après avoir payé pour financer les aires d'accueil, les Châtelleraudais vont devoir de nouveau payer pour réparer les dégâts de ceux qui les refusent. C'est insupportable ! »
http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2013/07/06/Gens-du-voyage-la-grosse-colere-de-Jean-Pierre-Abelin-1538654
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