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En danger de mort dans leur propre pays, de nombreux Afghans ont trouvé refuge en Allemagne. Welcome refugees !
À la vue de ces hommes et ces femmes sauvés de l'oppression des Talibans, le cœur des Bisounours fondait comme neige au soleil. Toutes ces souffrances évitées par la grâce de leur humanisme. « Ah j'en pleure de me voir si bon en ce miroir ».
Au terme de ce militantisme pour un accueil sans réserve de tout ce qui prétend fuir un régime odieux, le rêve de Mme et M. Bisou se réalise. Des centaines de milliers d'Afghans ont obtenu l'asile politique et sont désormais à l'abri de toute menace. Dans le confort d'une démocratie moderne ils peuvent ainsi vivre la vie du citoyen lambda. À intervalles régulier vient le temps des vacances. Oublier cette vie trépidante en allant se reposer dans un pays charmant est le désir légitime de tout réfugié intégré. Et pourquoi pas l'Afghanistan ? Courir sur la plage avec un groupe de Talibans à ses trousses, ensuite badminton ou tir à l'arc. La détente est au rendez-vous.
Un reportage de la TV allemande RTL montre que des centaines de réfugiés politiques afghans se rendent chaque semaine dans leur pays d'origine. La nostalgie du coup de fouet ? Tout un univers magique que les agences ne manquent pas de promouvoir dans leurs dépliants. Car agences il y a.
Le tour operator passe par Téhéran
Ne pouvant pas compter sur les Bisounours pour qu'ils défilent en faveur d'un retour au pays, notre rescapé d'une mort certaine s'en va recourir aux services de professionnels.
Par un stratagème de visa dit à « double entrée », le document indique Téhéran. De la capitale iranienne, le vacancier peut ensuite rejoindre sa destination de rêve. Le voyage est fatigant, l'escale fastidieuse, mais tout paradis se mérite. À son retour, l'ex-fuyard publie des photos de son séjour. Le barbu très méchant avec qui il prit l'apéro, le jeu du caillou sur l'animatrice... Le tout au nez et à la barbe des peluches allemandes encore sous le coup de l'émotion...Une Afghane témoigne auprès de la télé allemande que « de nombreux Afghans exilés en Europe se rentrent désormais en vacances en Afghanistan, aussi bien depuis Londres que depuis l’Allemagne ». Ces voyages s'effectuant avec la bénédiction des talibans, ajoute-t-elle.
Le gouvernement fédéral souhaite mettre un terme à ces passeports ne mentionnant la destination finale que par une feuille volante agrafée au document. Lutter contre la preuve que les réfugiés ne fuient aucun danger sera le combat des mondialistes du futur.
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