SMIC à 1 600 €, la camarade Panot du Politburo propose une caisse centrale de péréquation…

 

 

 par Charles Sannat | 12 Juil 2024 |

 

Pour la camarade Mathilde Panot déjà membre du Politburo et du comité central et en lice pour le titre de camarade Secrétaire Général (1er ministre dans les démocratie de l’ouest) le SMIC à 1 600 euros va de soi et comme tous les idéologues, c’est à la réalité de se plier aux désirs de nos communistes de salons.

“Je n’accepte pas qu’on nous explique à chaque fois, qu’il serait impossible de vivre mieux dans ce pays, qu’il serait impossible de partager les richesses” nous dit-elle.

Et c’est là que l’on voit toute la profondeur de la compétence économique de notre Mathilde nationale.

Personne pour lui dire que pour partager les richesses, il faut pouvoir créer des richesses.

Qu’il faut donc laisser le temps aux entreprises de créer des richesses.

Qu’il y a des fragilités intrinsèques à l’économie française aujourd’hui.

Qu’il y a une pression fiscale et sociale déjà terrible.

Que si l’on revendique le droit à la paresse, alors plus personne ne travaille. Si plus personne ne travaille il n’y a plus de richesses créées. Il n’y a donc plus rien à partager.

Bref, l’économie est un système très sensible.

Regardez ce qu’il s’est passé sur l’immobilier. Tout était prévisible. Entre les DPE, les hausses de taux, les changements de normes, la surprotection des locataires, il était évident que nous allions créer une crise de l’immobilier.

Entendez-moi bien. Une crise qui touche les prix de l’immobilier peut vous sembler pas grave si vous n’avez pas d’immobilier et vous vous dites, bien fait pour les méchants riches. Vous pouvez. En réalité je suis assez d’accord avec vous. En général ils peuvent se permettre de perdre 10 ou 20 % de valorisation sur des biens. Mais le vrai problème n’est pas là du tout. Il est sur le fait que la crise de l’immobilier se transforme toujours en crise du logement car les investisseurs (les méchants riches) fuient le secteur et vont investir ailleurs. Résultat ? Moins de constructions, moins de rénovations, moins de bien à louer… et au bout du compte c’est une pénurie de logements

Quand on commence à vous dire que l’on va faire une caisse de péréquation pour aider les entreprises qui sinon vont s’effondrer à cause d’une mesure que l’on sait dès le départ stupide, alors on vous ment en vous faisant croire que c’est possible et intelligent.

Ce n’est ni l’un ni l’autre.

Pour augmenter les salaires, il faut remettre tout le monde au travail. Il faut commencer par cesser de faire rentrer 500 000 personnes de plus chaque année, ce qui pèse sur les salaires à la baisse et que dénonçait déjà Georges Marchais dans les années 80. Il faut mettre des droits de douane. Il faut relocaliser. Alors, les salaires monteront naturellement, comme en Suisse, parce que c’est exactement ce que fait la Suisse… qui n’a pas de RSA ! Et même sans RSA… les Suisses ne meurent pas de faim dans les rues. C’est même l’inverse.

SMIC ➡️ "Nous proposons donc une caisse de péréquation qui permet que les grandes entreprises aident les petites entreprises", dit Mathilde Panot. pic.twitter.com/0zeVchHMMo

— franceinfo (@franceinfo) July 11, 2024

 

LFI va nous emmener dans le mur, à une vitesse jamais vue.

Vous n’avez pas idée…

Effroyable de bêtise et d’idéologie.