Carla Montet: La journaliste n'a pas pu ajouter cinq jeunes "suisses", car probablement ces richesses ne sont pas encore naturalisées; l'article parle de "cinq jeunes domiciliés dans le canton de Genève".
Par contre la nationalité de la victime, un Français de 19 ans, est annoncée sans problème.
Tout le monde peut lire entre les lignes que nous avons sans doute affaire ici à un crime raciste anti-Blanc. Le véritable but de la racaille n'était pas l'argent, mais le plaisir de martyriser un petit "babtou".
Cinq contre un, avec volonté
d'humilier, c'est également une signature ethnique des jeunes à
capuche. Torturer, dévêtir, laisser pour mort au milieu de nulle part...
plus besoin apparemment de mentionner l'origine ethnique. ("Lucas"
aurait pu mourir d'hypothermie dans son état.)
Le comble, c'est que par peur d'être condamnés pour racisme, notre monde
orwellien a réussi à nous obliger à paraphraser alors que ces
véritables racistes ne seront jamais condamnés pour ce qui les a sans
doute véritablement motivés à commettre ce crime barbare.
Cinq jeunes entre 20 et 30 ans sont jugés cette semaine à Lausanne pour avoir agressé un étudiant en 2022, dans le but d'obtenir le code de sa carte bancaire.
Selon l'acte d'accusation, cette nuit d'octobre 2022, la victime a subi des gifles, des coups de poing au visage, des coups de pied et des menaces de mort.
par
Lauren von Beust
Après une soirée au MAD, Lucas*, 19 ans, attendait son Uber quand il est monté dans une voiture une nuit d'octobre 2022, vers 3h du matin. C'est là que le calvaire a commencé pour ce Français qui étudie dans une haute école de Lausanne. Cinq jeunes domiciliés dans le canton de Genève, et aujourd'hui âgés de 20 à 30 ans, sont accusés de s'être acharnés jusqu'au bout de la nuit pour obtenir le code de sa carte bancaire. Ils ont été jugés mardi au Tribunal criminel de Lausanne.
«Quand j'ai eu le couteau sous la gorge, j'ai cru mourir»
Selon l'accusation, Lucas a subi, pendant près de trois heures, des gifles, des coups de poing au visage, des coups de pied et des menaces de mort. Plus d'un an après les faits, Duarte*, l'un des prévenus, a avoué entendre, aujourd'hui encore, les cris de douleur que poussait la victime pendant que ses bourreaux le violentaient dans une forêt de Romanel-sur-Lausanne. «Quand j'ai eu le couteau sous la gorge et après l'utilisation du spray au poivre, j'ai cru mourir», a relaté le plaignant lors de l'audience.
Abandonné blessé et frigorifié
Arrivés à leurs fins, ses agresseurs, qui auraient voulu dérober des centaines de francs sur le compte de Lucas, n'ont pu en retirer que 80. Son solde était insuffisant. Après l'avoir dépouillé de son téléphone, de ses chaussures et de son porte-monnaie de marque, les accusés l'ont abandonné, blessé, presque nu et frigorifié dans les bois, rapporte l'acte d'accusation. Son «instinct de survie» l'a conduit jusqu'à la réception d'une entreprise, où il a été pris en charge vers 6h du matin, a complété Me Coralie Devaud.
Lucas s'en sortira avec une hernie discale et des hématomes sur tout le corps et le visage. «Il était défiguré», se souvient sa mère, qui l'a vu quelques heures après l'agression. De son côté, le plaignant ne s'est que peu dévoilé mardi. «J’essaie de reprendre une vie normale», a-t-il confié. Mais son cousin, dont il est proche, décrit «un jeune homme dont on a brisé l'élan», qui n'ose plus aller vers les autres et qui a désormais peur dans la rue le soir. «Je crains que ne survienne un syndrome de stress post-traumatique», s'inquiète la mère de l'étudiant, qui n'est pas suivi sur le plan psychologique. «Il intériorise beaucoup, il veut nous protéger», commente son père.
Le procès se poursuit jusqu'à la fin de la semaine.
«J’ai essayé de les raisonner»
Parmi les accusés, qui doivent répondre de plusieurs chefs d'accusation, un seul a été entendu mardi par les juges. Le procureur Cédric Matthey a donné le ton. «La peine plancher, c’est 5 ans! Il faut vous réveiller maintenant! Vous avez collaboré jusqu’à présent, alors continuez sur cette lancée!» Duarte, un Portugais de 28 ans qui a toujours vécu en Suisse, a confirmé que cette nuit-là, il avait servi de chauffeur à ses acolytes. «J’ai essayé de les raisonner, je leur ai dit que ce qu'ils faisaient n'était pas bien, mais ils m'ignoraient», a expliqué celui qui dit craindre encore des représailles.
*Prénoms d'emprunt.
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