En deux jours, les bombardements de terreur de l’armée ukrainienne contre les zones résidentielles de la RPD (République Populaire de Donetsk), dont certains menés avec des armes fournies par l’Occident, ont tué quatre enfants du Donbass.
Hier, je vous rapportais qu’une petite fille de 10 ans avait été tuée par un obus standard OTAN de 155 mm tiré par l’armée ukrainienne contre le centre de Donetsk. Des détails supplémentaires sur son identité, sa vie et la façon dont elle est morte ont été publiées.
Cette petite fille s’appelait Veronica Sergueïevna Badina. Elle n’avait que deux ans quand le conflit a éclaté dans le Donbass, et faisait donc partie de ces enfants qui n’ont connu que la guerre et les bombardements de l’armée ukrainienne. Pendant plusieurs années la petite fille a souffert d’une grave anémie dont elle ne s’était remise que l’an passé grâce à l’aide de la fondation du Dr Lisa. Elle aimait les animaux et faisait de la danse sportive.
Et cette vie pour laquelle Veronica s’est battue pendant plusieurs années, l’armée ukrainienne l’a lui a retirée, en bombardant le district central de Donetsk avec l’artillerie aux standards OTAN que lui ont fourni les États-Unis et la France !
D’après les informations obtenues grâce aux éclats d’obus retrouvés sur place, il semble que l’obus de 155 mm qui a tué Veronica a été tiré par un canon automoteur français Caesar.
Si cela est avéré, les autorités françaises ont le sang de cette petite fille de 10 ans sur les mains, puisqu’elles ont fourni ces canons à l’Ukraine en sachant parfaitement que l’armée ukrainienne s’en servirait contre des civils, et donc aussi contre les enfants du Donbass.
Le corps de Veronica a été littéralement coupé en trois morceaux par l’explosion de cet obus d’artillerie lourde, alors qu’elle revenait chez elle après avoir passé une partie de la journée chez sa grand-mère.
« Ma petite-fille a été découpée en trois morceaux. Des morceaux d’elle gisent sur la route », a déclaré le grand-père de la jeune fille tuée. « Elle prenait l’air sur le banc. Ses sandales sont restées là », a-t-il ajouté. « Tout est couvert de sang, il y a du sang partout. Elle n’a pas réussi à rentrer chez elle. »
L’histoire de Veronica a touché le cœur des Russes, qui ont organisé un mémorial improvisé dédié à la petite fille devant l’ambassade américaine à Moscou. Des habitants de la capitale russe y ont allumé des bougies, et déposé peluches et fleurs, ainsi qu’une petite affiche disant « Donbass ! Nous sommes avec toi ! ».
Et comme si le fait de tuer une fillette du Donbass de plus ne suffisait pas, le 6 juillet 2022 en fin d’après-midi, l’armée ukrainienne a tiré sur le centre de Makeyevka avec des lance-roquettes multiple Ouragan de 220 mm, frappant une aire de jeux où jouaient des enfants. Les sous-munitions des roquettes Ouragan ont projeté des éclats partout dans cette cour d’immeuble.
Un garçon est mort sur le coup, un autre est mort dans l’ambulance qui l’amenait à l’hôpital, et une petite fille est morte aux soins intensifs. Quatre autres enfants (trois garçons et une fillette) ont été blessés à divers degrés de gravité.
Ce matin un autre bain de sang a pu être évité, lorsque la défense anti-aérienne a abattu une roquette de lance-roquettes multiple américain HIMARS tirée par l’armée ukrainienne contre la ville de Khartsyzk. La roquette a réussi à larguer ses sous-munitions, mais ces dernières n’ont fait que des dégâts matériels, sans faire de victimes parmi les civils.
En deux jours, ce sont quatre enfants du Donbass de plus qui ont été assassinés par l’armée ukrainienne lors de bombardements délibérés de zones résidentielles de la RPD où il n’y a ni positions, ni armements, ni stocks de munitions. Des bombardements terroristes que l’Ukraine peut continuer de mener grâce aux armes que l’Occident lui a fournies, et au silence complice des médias occidentaux.
L’Occident qui arme et soutient l’Ukraine porte de manière indélébile sur ses mains le sang de ces enfants, dont les noms iront s’ajouter à la liste déjà trop longue de ceux tués par l’armée ukrainienne dans le Donbass depuis 2014, sur la plaque de l’allée des anges.
Christelle Néant
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