Ce qui nous attend
Nous allons vivre dans quelques semaines et (au moins) jusqu’au mois de juin 2022, des moments très difficiles. Ces 4 premières années ont été un tour de chauffe.
Emmanuel Macron, avec beaucoup de talent, a mis en place les éléments du « projet ».
Explosion de #LR et du #PS, #RN placé au centre du jeu, division de la société française dans ses moindres rouages, tout citoyen va bientôt demander à son voisin des gages et des preuves de sa « francité », à la recherche du « chimiquement pur ».
En mettant en exergue la « déconstruction », #Macron s’est d’abord attaqué au ciment qui tenait les hommes unis, tout en prétendant l’exact inverse, entouré de politiciens dont la médiocrité n’a d’égale que la soumission, parce qu’elle repose sur un acte fondateur : la traîtrise.
Tout, absolument tout ce qui pourrait ressembler à une quelconque résistance, ne serait-ce que potentielle, sera systématiquement combattu et traqué, au nom du « progressisme » et du « sauvetage de la République ».
La plupart des forces autrefois dites vives se mettront au service total de la macronie, avec un zèle redoublé : médias, grandes entreprises, sondeurs, administrations, syndicats, justice, franc-maçonnerie, police… quitte à surjouer des oppositions formelles de façade.
La pression et la répression s’exerceront sur les citoyens jugés récalcitrants et les non-vaccinés seront les nouveaux #GiletsJaunes.
Les grandes entreprises profiteront de cette aubaine pour licencier massivement et pousser à l’ubérisation et à la fin du salariat.
Des personnalités faussement disruptives -qui sont en réalité le système- tendront encore et encore la société, dans le but de créer une situation de chaos dont Macron se voit le bénéficiaire ultime. Pour se maintenir au pouvoir, la lutte sera acharnée et extrêmement violente.
Peu résisteront, mais ceux-là seront les véritables défenseurs d’une certaine idée de la France. Sauront-ils s’organiser pour inverser la tendance et faire échec à un 2e quinquennat, c’est toute la question. L’oligarchie néolibérale pourra basculer dans le fascisme sans problème.
C’est elle qui tire les ficelles. Financiers et comptables ont pris le pouvoir. Les politiciens sont leurs affidés, sautillant et s’agitant comme des jouets mécaniques au parcours forcément limité. La solution ne viendra plus des urnes mais de la rue. Et Macron le sait.
Il n’a pas besoin de parti. Son seul parti, c’est la déliquescence de tous les autres. Il a fait le pari du pire, comme tous les pervers narcissiques. Les années 2020 ressemblent beaucoup aux années 1930.
C’est l’heure de choisir son camp, il y aura des larmes et du sang.
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