Publié le 15/10/2020
"Le gouvernement effraye la population"
Hier, mardi 13 octobre, le ministre de la Santé a annoncé le placement de Montpellier et sa métropole en zone d'alerte maximale en raison de la propagation du virus. Sur son compte Twitter, Michaël Delafosse, le maire de Montpellier exprime à ce sujet, "Les prochaines semaines vont être difficiles".Le gouvernement effraie la population pour qu'elle se protège contre ce virus, à tel point qu’il y a des informations qui paraissent dramatiques sur une situation qui ne l’est pas. Aujourd'hui, les gens ont peur du Covid-19, et on sait que la peur ça tue.
A la suite du point de situation sur l'évolution de l'épidémie de COVID19 fait par Olivier VERAN, Ministre de la Santé et des Solidarités, lors d'une conférence de presse jeudi 8 octobre, Jacques WITKOWSKI, Préfet de l’Hérault, vient hier au soir de confirmer le passage de Montpellier et de sa Métropole en zone "d'alerte maximale" et, par conséquent, la mise en oeuvre de nouvelles mesures de restriction sanitaire.
Les prochaines semaines vont être difficiles. Afin de lutter contre la propagation du virus, j'en appelle à la responsabilité de chacun et au respect des gestes barrières, seul moyen pour endiguer la pandémie et préserver la capacité de soins de nos structures hospitalières.
Dans ce contexte, la Ville de Montpellier et
Montpellier Méditerranée Métropole
seront pleinement mobilisées aux côtés des acteurs économiques et
sociaux du territoire pour les aider à surmonter cette nouvelle crise.
Ce lundi lors du Conseil de Métropole, nous voterons plusieurs aides (
prêt à taux zero, prise en charge des loyers...) pour accompagner les
entreprises, établissements et associations les plus fragilisés par ces
restrictions.
Les semaines à venir seront des temps d’épreuves, nous devons faire preuve de solidarité et de responsabilité.
Pour suivre le conseil de Métropole en direct à partir de 9h30 : https://www.montpellier3m.fr/…/le-conseil-de-metropole-en-d…
En conséquence, les bars et les cafés ont dû fermer leurs portes, les restaurants doivent renforcer leur protocole sanitaire. Pourtant, "le nombre de tests positifs n’a pas énormément augmenté entre vendredi dernier et hier mardi", exprime Didier Montet.
Calculs "flous"Selon lui, l'épidémie est à relativiser dans la mesure ou "la probabilité d'en mourir est très faible", détaille le docteur Montet dans ces calculs :
"Il y a dans ce cas 50 cas positifs pour 100 000 habitants - limite de la zone rouge - soit 0,05 % de la population. En considérant que 90 % de la population ne présentera pas de symptôme, il y aura donc 10 patients symptomatiques pour 200 000 habitants. Parmi ces patients, une infime partie ira à l’hôpital (574 patients /jour en moyenne sur 7 jours en France) et 987 en réanimation et très peu mourront (117 morts le 13 octobre en France), ce qui fait 0,0000004 morts par habitant et par jour".
Je ne souhaite à personne d’attraper le virus, mais il faut simplement reconnaître que les chances d’être gravement malades avec cette maladie sont très faibles.
- Les consignes données à la population pour éviter la propagation du virus.
- Le retard pris dans le lancement d’une campagne massive de tests de dépistage par PCR.
Manque de lits en réanimationSi on prend l'exemple de la Lozère, on a enregistré 6 décès depuis le début de l’épidémie et 10 hospitalisations en cours. C’est un chiffre très faible par rapport aux mesures qui sont prises, tel que le port du masque obligatoire sur les marchés et les foires.
#COVID19 | État des lieux de la situation sanitaire au 12 octobre 2020
— Ministère des Solidarités et de la Santé (@MinSoliSante) October 12, 2020
La France compte en effet 5 432 lits de réanimation pour une population de près de 67 millions d'habitants. A titre de comparaison, l'Allemagne compte 28 000 lits pour une population d'environ 83 millions d'habitants.
Selon eux, la composition du Conseil Scientifique pose question : Il est intéressant de se pencher sur la composition du "Conseil scientifique Covid-19", "il est constitué de 12 membres et chargé d’éclairer la décision publique pour lutter contre la pandémie : 8 médecins de différentes spécialités, 1 statisticien, 1 sociologue, 1 anthropologue et 1 responsable d’ONG. On doit constater que les membres pathologistes de ce comité sont tous issus du milieu médical. Il n'y a aucun représentant des unités non médicales de recherche fondamentale, ni aucun agronome ou vétérinaire n’est présent dans ce comité".
Ce mercredi soir, le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, sera interviewé sur TF1 et France 2 à partir de 19 h 55. Une intervention au cours de laquelle il devrait dévoiler une série de nouvelles mesures contraignantes.
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