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jeudi 16 juillet 2020

VIDEO. Plus d’une centaine de jeunes racailles se sont affrontés sur le Remblai des Sables-d’Olonne la nuit dernière




La police municipale, police nationale et gendarmerie des Sables-d’Olonne ont dû en découdre avec environ 150 jeunes lors d’une rixe sur le Remblai. (©DR)

Publié le 15 Juil 2020
actu.fr


Un épisode de violences urbaines a secoué le Remblai et la grande plage des Sables-d'Olonne dans la nuit du 14 au 15 juillet 2020. Environ 150 jeunes voyous se sont affrontés.  
 

Le week-end du 14 Juillet 2020 s’est terminé par un important épisode de violences urbaines aux Sables-d’Olonne.

Dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 juillet 2020, la police municipale a été appelée vers 2 h 30 pour intervenir sur une rixe entre bandes rivales en cours sur le Remblai et la grande plage, sur une portion située entre la pendule et la rue Travot.
Selon nos sources, les forces de sécurité sont intervenues pour calmer et séparer ces jeunes qui étaient environ 150.

Une envie de « casser du flic »
Mais, quand ils ont vu des gens en bleu arriver, ils se sont rassemblés pour casser du flic. Ils ont pris des bouteilles et tout ce qu’ils avaient sous la main », raconte un témoin.
La police municipale des Sables-d’Olonne a alors fait appel au renfort de la police nationale et de la gendarmerie.
« Le Psig (Peloton de surveillance et d’intervention de la Gendarmerie) est même intervenu, ce qui n’est pas courant », font remarquer les forces de l’ordre.
Le syndicat Alliance police Nationale, qui estime le nombre de jeunes plus proche de 200, évoque
« une guérilla urbaine. Nos collègues ont reçu des feux d’artifices et des bouteilles de verre provenant de la plage . 
Il évoque un affrontement à « dix contre un » à la défaveur des forces de l’ordre.

Pas d’interpellation


Pour venir à bout de ces « fous furieux » et les disperser, les forces de l’ordre ont dû utiliser des grenades lacrymogènes.
« Il s’agissait de jeunes, voire de très jeunes personnes », selon une source proche de l’enquête qui parle également de bandes de La Roche-sur-Yon et du Mans venues en découdre aux Sables-d’Olonne.
A 2 h 30 , les jeunes ont été dispersés en deux groupes,
dont l’un, plus agressif, qui a monté une barricade avec feux de poubelle en bas de la rue Travot.
Après l’arrivée du Psig, une charge a permis de déloger ce groupe de cinquante personnes.
La Brigade anti criminalité de La Roche-sur-Yon est arrivée sur les lieux un peu avant 4 heures.
Le calme a été rétabli aux environs de 4 h 10.
Dans un communiqué de presse, le préfet de la Vendée fait état de jeunes entre 16 et 25 ans.
Face au nombre important d’agresseurs, aucune interpellation n’a été possible.

Quelques dégradations constatées


Les raisons de cet affrontement ne sont donc pas connues mais l’étude des caméras de surveillance est en cours.
Le feu a été mis à plusieurs poubelles de cartons de commerçants.
Le bar des Halles a également subi des dégâts sur son rideau de protection et sa vitrine.
Un impact est également visible sur la vitrine de la crêperie la Pendule, sur le Remblai.

Une conséquence de la fermeture des boîtes de nuit ?


Certains voient en cet épisode de violences urbaines une conséquence de la fermeture des établissements de nuit.
Quand ces jeunes sortent des bars qui ferment à deux heures du matin, ils ne savent plus où aller puisque les discothèques sont fermées. Alors ils vont sur la plage avec des bouteilles… »
 Une demande de renforts CRS

Le maire des Sables-d’Olonne, Yannick Moreau, lors d’une rencontre avec le préfet ce mercredi matin, a renouvelé sa demande de renforts CRS saisonniers.
Pour le syndicat Alliance Police Nationale, ces événements sont un « signal fort » quant à la nécessité de déployer une présence policière plus importante sur la station balnéaire.

Une vidéo amateur a été prise au cours de cette nuit : 
 

1 commentaire:

  1. La France n' a que ce qu' elle mérite en acceptant d' accueillir et de se faire cracher dessus ..
    Oui nous allons vers une guerre civile. Comment pouvons nous supporter plus longtemps cette institutionnalisation de la crapulerie? Commet accepter de supporter des cliques de voyous, comment accepter ces associations " humanistes" avides de subventions généreusement distribuées par des politiques qui font du clientélisme pour assurer de rester sur le perchoir. Comment accepter ces traoré qui frétillent en crachant sur le blanc? Mais les traoré sont légions comme les Théo et autres joyaux de ces nouvelles populations. Si nous qui défendons des valeurs de civisme, de culture et de laïcité, sommes des fascistes, alors vive le fascisme et retrouvons notre dignité ...

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