19 mai – Saint Yves
Marc Obregon
Vous allez me dire que la cible est un peu facile, mais enfin pourquoi Guillaume Meurice, la balai à chiottes de France Inter, racle-t-il avec autant de complaisance les basses fosses de la haine du peuple ?
Dans une récente chronique il s’en prend sans sourciller aux
« fans de Didier Raoult », dont il livre quelques micros-trottoirs
savamment découpés par son montage habituel, et lardés par ses propres
ricanements de vestale hystérique du système, entraînant derrière lui
les rires outrés, qui sonnent faux, de ses coreligionnaires,
chroniqueurs et autres grasseyants thuriféraires de la Norme et de
l’Odieux.
On se demande presque si France Inter,
et la plupart de ces médias qui cultivent l’égard du peuple ce mépris
systématique, ne sont pas rentrés dans une sorte de processus
d’autodestruction, par la grâce d’un masochisme total, d’une
dégénérescence des vertus accélérée par ce lent de processus de
nullification qu’est la gauche désocialisée, une simple idéologie pour
plumeaux, agitée à la face des quidams pour masquer l’ordalie pénible
des vitrines du Capital.
Mais
enfin, qui sont ces gens ?
Sont-ils vraiment persuadés d’incarner la raison, le bien commun, face à un peuple borgne et sordide, face à la marée haineuse des Gilets jaunes et des conspirationnistes ?
Ou sont-ils purement veules et cyniques, agissant seulement aux ordres des instances populicides qui les gouvernent ?
Franchement, pour prêter autant le bâton pour se faire battre, aller aussi loin dans cette haine hideusement grimée en sarcasme, refuser toute nuance et enferrer son discours dans un ricanement systématique qui met dans le même sac soraliens, catholiques, ouvriers, souverainistes et simples épris de bon sens, il faut tout simplement avoir perdu la raison.
Avoir perdu le sens du monde, perché dans une tour d’étrons, avoir perdu toute connexion avec la réalité.
On serait presque peiné pour tous ces gens, qu’on soupçonne de n’avoir en lieu et place d’organes que des sacs de furoncles et d’humeurs toxiques, habilement retricotés en visages et en grimaces fumeuses.
Mais enfin, qui sont-ils, ces humoristes sinistres, ces fossoyeurs de la nuance et de l’esprit, ces laudateurs du Capital mou, de la démocratie revancharde, ces kapos vociférants ?
Ce soir, j’ai presque envie de prier pour le salut de leur âme.
Je m'abonne
Sont-ils vraiment persuadés d’incarner la raison, le bien commun, face à un peuple borgne et sordide, face à la marée haineuse des Gilets jaunes et des conspirationnistes ?
Ou sont-ils purement veules et cyniques, agissant seulement aux ordres des instances populicides qui les gouvernent ?
Franchement, pour prêter autant le bâton pour se faire battre, aller aussi loin dans cette haine hideusement grimée en sarcasme, refuser toute nuance et enferrer son discours dans un ricanement systématique qui met dans le même sac soraliens, catholiques, ouvriers, souverainistes et simples épris de bon sens, il faut tout simplement avoir perdu la raison.
Avoir perdu le sens du monde, perché dans une tour d’étrons, avoir perdu toute connexion avec la réalité.
On serait presque peiné pour tous ces gens, qu’on soupçonne de n’avoir en lieu et place d’organes que des sacs de furoncles et d’humeurs toxiques, habilement retricotés en visages et en grimaces fumeuses.
Mais enfin, qui sont-ils, ces humoristes sinistres, ces fossoyeurs de la nuance et de l’esprit, ces laudateurs du Capital mou, de la démocratie revancharde, ces kapos vociférants ?
Ce soir, j’ai presque envie de prier pour le salut de leur âme.
Chers lecteurs,
pour lire la suite de L'Incotidien et pour continuer à le recevoir chaque soir,
abonnez-vous dès maintenant !
|
|
|
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.