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mercredi 4 mars 2020

Le poids des mots.



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La promptitude avec laquelle le personnel politique mais aussi l’écrasante majorité des médias ont requalifié un acte hostile d’invasion revendiqué comme tel par le tyran islamiste Erdogan en «crise humanitaire», est en soi un problème qui traduit tous les autres.

La sémantique n’est pas chose accessoire.

Lorsque des dizaines voire centaines de milliers d’individus se lancent à l’assaut d’une frontière, depuis la plus haute Antiquité cela porte un nom, et ce nom n’est pas «crise humanitaire».
Le refus d’assumer les mots correspond à un insupportable déni de réalité, aboutissant à cette lâcheté suprême qui consiste à laisser le peuple grec se débrouiller seul avec son problème et l’inévitable sorte d’inhumanité à laquelle sont contraints les individus lorsque les États (ici, le supra-État mondialiste européen amateur de chair fraîche/main d’œuvre à bas coût) ne font pas leur boulot.
Une invasion de cette ampleur n’est pas une crise humanitaire, ou plus exactement, la crise humanitaire est une conséquence de cette tentative massive et concertée d’invasion.
Par ailleurs, quel commode moyen de ne jamais aborder la question posée sous l’angle de l’intégration, qui ne fonctionne plus, de l’assimilation devenue un gros mot et de la question culturelle posée aux invitants contraints.
Tout est une crise humanitaire, la maladie, le cancer, le sida sont une crise humanitaire, la violence est une crise humanitaire, la mort est une crise humanitaire.
Vivre me tue, comme disait l’autre. Anne-Sophie Chazaud

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