par | 5 Fév 2020 |
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Ce sera la faute des « gilets jaunes » et des mesures qu’il a fallu prendre pour calmer un peu la grogne populaire et éviter le déboulonnage des statues de nos souverains mamamouchis.
Ce n’est pas totalement faux, mais en réalité ce n’est ni tellement la faute du gouvernement, ni tellement celle du peuple, mais de mon théorème de la rigueur qui postule que :
« Les conséquences de la faillite ou les conséquences des politiques économiques à mener pour éviter la faillite sont sensiblement les mêmes. Seul la rapidité et l’échelle de temps diffèrent. »
Le déficit budgétaire français en hausse à 92,8 milliards en décembre
Le déficit budgétaire de l’État s’est dégradé de plus de 16 milliards d’euros par rapport à la même période en 2018 et on explose par la-même le seuil « autorisé » par Bruxelles de 3 % du PIB puisque là nous terminerons l’année entre 3.2 et 3.5 % de déficit sur PIB.
L’année dernière nous avions 76 milliards d’euros de déficit et cette année, enfin pour 2019 il bondit à presque 93 milliards et en plus nous avons eu la privatisation de la française des jeux qui a rapporté quelques milliards à notre Etat fort dispendieux.
A savoir également les dépenses augmentent de 1.9 % à 397,98 milliards d’euros contre 390,69 milliards l’année dernière alors que les recettes, elles, sont en baisse…de 4.1 %!!!
Elles passent de 313,78 de 301,07 milliards d’euros.
Non seulement nous dépensons plus, mais nous gagnons de moins en moins…
Ce n’est pas une gestion budgétaire à proprement parler brillante.
C’est même mauvais.
Très mauvais.
MAIS… il n’est pas possible de faire mieux.
Parce que… « Les conséquences de la faillite ou les conséquences des politiques économiques à mener pour éviter la faillite sont sensiblement les mêmes.
Seul la rapidité et l’échelle de temps diffèrent. »
On ne pourra faire mieux, qu’en constatant la faillite et en repartant à zéro, en retrouvant nos souverainetés politique et monétaire, enfin bref, en faisant tout radicalement différemment ce qui ne sera pas sans poser quelques difficultés bien réelles.
Nous sommes en faillite.
Personne ne veut le dire.
Personne ne veut en payer les conséquences.
Pourvou qué ça doure encore un peu..
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
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