La victime a été agressée en pleine rue, ancienne route de Chartres, à Saran. © Orléans AGENCE
Publié le 21/02/2020
L'homme, âgé de 35 ans, a été mis en examen ce vendredi pour viol
sous la menace d'une arme.
Il est suspecté d'avoir agressé sa victime en
pleine rue, dans la nuit du mercredi 19 au jeudi 20 février 2020, à
Saran.
Alors qu'elle rentrait chez elle à pied, elle a été agressée par un homme, vers 0h20, ancienne route de Chartres.
Sous la menace d'un couteau, il l'a contrainte à un rapport sexuel et à une fellation.
"Elle a eu peur en croisant un homme qui attendait sous un porche. Elle a ensuite senti que cet homme la suivait, elle a accéléré le pas et a rejoint un couple qui a fait une partie de chemin avec elle, explique Céline Visiedo, procureure de la République adjointe d'Orléans. Quand le couple est arrivé chez lui, elle a continué toute seule. L'homme qui la suivait l'a alors agrippée par derrière. Sous la menace de son couteau, il l'a attirée sous un porche puis dans un local à poubelles où se sont produits les faits."
Une autre agression sexuelle le 12 février
Sur la base de la description fournie par la victime, un homme âgé de 35 ans a été interpellé par une patrouille de police dans les minutes qui ont suivi l'agression.
Il était porteur d'un couteau.
Placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire d'Orléans, il conteste fermement les faits
qui lui sont reprochés.Il était porteur d'un couteau.
La justice estime qu'il pourrait également être l'auteur d'une tentative d'agression sexuelle commise sur une jeune femme le 12 février, à Fleury-les-Aubrais.
Le trentenaire, qui n'a pas de condamnation à son casier judiciaire, a été présenté à un juge d'instruction ce vendredi après-midi.
Il a été mis en examen pour viol sous la menace d'une arme et agression sexuelle aggravée. Compte tenu de la gravité des faits reprochés, son placement en détention provisoire a été requis par le procureur d'Orléans.
Mais le juge des libertés et de la détention a décidé de le laisser libre, sous contrôle judiciaire.
Des analyses ADN sont en cours.
La République du centre
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