Le conducteur avait fait ses heures et il a laissé le train chargé de blindés en plan.
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Jeudi soir, un train de fret, qui transportait les blindés dans lesquels les hommes du 31e régiment du génie de Castelsarrasin vont défiler le 14 juillet sur les Champs Elysées, a été abandonné à Libourne, en Gironde.
Le conducteur, qui estimait qu'il avait ses heures, a laissé le train en plan en pleine gare.
"L'heure, c'est l'heure ; avant l'heure, c'est pas l'heure ; après l'heure, c'est plus l'heure ! "
Le conducteur d'une compagnie privée qui a laissé son train en plan jeudi à Libourne a visiblement fait de cette célèbre maxime son précepte de vie.
Jeudi soir, en effet, des cheminots qui travaillent en gare de Libourne, en Gironde, sont interloqués par la présence d'un train de fret qui est arrêté sur la voie numéro cinq.
Le convoi, qui transporte des véhicules militaires, semble abandonné.
Les cheminots partent à la recherche de son conducteur mais ce dernier s'est visiblement volatilisé.
Le conducteur d'une compagnie privée qui a laissé son train en plan jeudi à Libourne a visiblement fait de cette célèbre maxime son précepte de vie.
Le convoi, qui transporte des véhicules militaires, semble abandonné.
Les cheminots partent à la recherche de son conducteur mais ce dernier s'est visiblement volatilisé.
Ils décident alors d'appeler les gendarmes pour les alerter sur la présence de ce train fantôme au chargement très spécial.
Ces derniers remontent rapidement la piste et établissent que le convoi transporte des blindés et des véhicules tout-terrain à quatre roues motrices appartenant au 31e régiment du génie de Castelsarrasin, dans le Tarn-et-Garonne et dans lesquels les miliataires sont censés défiler le 14 juillet prochain sur les Champs Elysées.
Les gendarmes établissent également que l’arrêt en gare de Libourne n’était en fait pas prévu.
Le train devait en effet s'arrêter pour la nuit, sous haute surveillance, à la gare de triage de Bègles, au sud-est de Bordeaux, avant de reprendre sa route pour la région parisienne.
Mais le chargement des engins militaires, qui a été effectué l'après-midi même en garde Vayres, en Gironde, ville dans laquelle stationne le 3e régiment du Matériel (3e RMAT) de l’armée de terre française, en charge de ce genre de manœuvres, a visiblement pris beaucoup plus de temps que prévu.
Du coup, arrivé jeudi soir en gare de Libourne, le conducteur du train a tout simplement estimé qu'il avait fait ses heures et déjà dépassé son temps de travail.
Ni une, ni deux, il a arrêté son train et il est rentré chez lui.
Ce n’est donc que quatre heures plus tard, grâce à l'intervention des gendarmes, qu’un autre conducteur a finalement rejoint Libourne pour emmener le train à Bègles, d'où il est reparti le lendemain pour Paris.
« Il n’y a pas eu de conséquences sur la circulation et la société qui affrétait le train avait sans doute acheté ce qu’on appelle un sillon, donnant un droit de passage sur une voie », a expliqué la SNCF à nos confrères de Sud-Ouest.
Claire Raynaud
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