Anne-Sophie Chazaud
Chers amis,
Je veux vous avouer mon désarroi dans cette période post-électorale.
Bien sûr, LREM n'a pas gagné arithmétiquement ce scrutin, en dépit de tous les moyens qui ont été déployés dans ce sens de manière tout à fait inique.
De nombreux points toutefois me posent question d'une manière que je qualifierais de douloureuse.
J'ai, tout d'abord, beaucoup de difficulté à admettre qu'après des mois de répression brutale, de soumission de la justice aux plus basses besognes du pouvoir, de l'instrumentalisation de causes telles que la lutte contre l'antisémitisme, de traficotages de fake news, d'inculture crasse, d'inepties théoriques, de propagandes et manipulations diverses, de milliers de manifestants du peuple français éborgnés, mutilés, gazés, menacés, d'effrayantes dérives liberticides, de mois d'incapacité à apporter une réponse politique digne de ce nom à la plus grave crise qu'a connue le pays depuis la Guerre d'Algérie, de mépris, d'incompréhension de ce qu'est la France, de dépeçage de notre patrimoine, j'ai du mal, oui, à comprendre qu'il y ait encore près d'un quart des électeurs, de nos compatriotes -à supposer que le terme de patrie ait pour eux un sens- qui ait décidé de tout de même apporter sa confiance à cet exécutif.
L'arrogance menaçante avec laquelle ce-dernier rempile fait froid dans le dos : menaces sur les journalistes, menaces sur les dissidents et opposants politiques traités ouvertement d'"ennemis" (rhétorique que j'avais mise à jour depuis de très nombreux articles), -les récalcitrants recevront la visite du Parquet national financier, jamais à l'abri d'une basse besogne-, menaces sur le Sénat, menaces sur l'Assemblée.
Partout désormais la démocratie me semble menacée et je dois vous avouer que je n'aime pas trop ce spectacle qui ne me semble augurer rien de bon.
A titre tout à fait personnel, ensuite, je m'en veux un peu, d'avoir sous-estimé, dans mes analyses, le repli des votes "bourgeois" vers la majorité, alors qu'il était logique et prévisible (en dépit des sondages auxquels j'ai accordé foi pour la première et dernière fois de ma vie) que la droite et le centre se reporteraient vers un parti...de droite et du centre.
Tu parles d'un truc imprévisible...
L'ampleur de la gauchisation culturelle des esprits de cette même droite dite "classique", ne manque pas également de m'interpeller assez douloureusement, obsédée qu'elle est par un pseudo-progressisme de pacotille et qui sert uniquement à balancer un bon gros sujet sociétal (IVG, euthanasie, homophobie ou whatever, tout est bon dans le cochon) quelques jours avant chaque scrutin afin de raviver le vote castor -lesquels castors, en plus d'être des castors, sont un peu aussi des veaux, comme disait le Général-, quand bien même je me penche sur cette question depuis de nombreuses années à travers le phénomène que j'avais décrit comme étant celui, grotesque et hideux, du droitard gauchiste.
Pour ces raisons, et quelques autres, je pense qu'il faut un peu de temps, là, pour respirer, reprendre son souffle, réfléchir, théoriser ce qu'il se passe, panser et penser les choses de façon à y apporter la meilleure réponse à la fois intellectuelle, analytique et pratique.
C'est une phase de réflexion qui me semble indispensable car, de toute évidence, des mois de conflit social grave, de luttes populaires, d'analyses, de drôleries, d'éveil des consciences, n'auront pas encore tout à fait suffi à porter les solutions qui permettront, in fine, de sauver ce pays et son peuple, puisque seul cela compte.
A bientôt, donc, à tête reposée et sous quelque forme opportune que ce soit.
De nombreux points toutefois me posent question d'une manière que je qualifierais de douloureuse.
J'ai, tout d'abord, beaucoup de difficulté à admettre qu'après des mois de répression brutale, de soumission de la justice aux plus basses besognes du pouvoir, de l'instrumentalisation de causes telles que la lutte contre l'antisémitisme, de traficotages de fake news, d'inculture crasse, d'inepties théoriques, de propagandes et manipulations diverses, de milliers de manifestants du peuple français éborgnés, mutilés, gazés, menacés, d'effrayantes dérives liberticides, de mois d'incapacité à apporter une réponse politique digne de ce nom à la plus grave crise qu'a connue le pays depuis la Guerre d'Algérie, de mépris, d'incompréhension de ce qu'est la France, de dépeçage de notre patrimoine, j'ai du mal, oui, à comprendre qu'il y ait encore près d'un quart des électeurs, de nos compatriotes -à supposer que le terme de patrie ait pour eux un sens- qui ait décidé de tout de même apporter sa confiance à cet exécutif.
L'arrogance menaçante avec laquelle ce-dernier rempile fait froid dans le dos : menaces sur les journalistes, menaces sur les dissidents et opposants politiques traités ouvertement d'"ennemis" (rhétorique que j'avais mise à jour depuis de très nombreux articles), -les récalcitrants recevront la visite du Parquet national financier, jamais à l'abri d'une basse besogne-, menaces sur le Sénat, menaces sur l'Assemblée.
Partout désormais la démocratie me semble menacée et je dois vous avouer que je n'aime pas trop ce spectacle qui ne me semble augurer rien de bon.
A titre tout à fait personnel, ensuite, je m'en veux un peu, d'avoir sous-estimé, dans mes analyses, le repli des votes "bourgeois" vers la majorité, alors qu'il était logique et prévisible (en dépit des sondages auxquels j'ai accordé foi pour la première et dernière fois de ma vie) que la droite et le centre se reporteraient vers un parti...de droite et du centre.
Tu parles d'un truc imprévisible...
L'ampleur de la gauchisation culturelle des esprits de cette même droite dite "classique", ne manque pas également de m'interpeller assez douloureusement, obsédée qu'elle est par un pseudo-progressisme de pacotille et qui sert uniquement à balancer un bon gros sujet sociétal (IVG, euthanasie, homophobie ou whatever, tout est bon dans le cochon) quelques jours avant chaque scrutin afin de raviver le vote castor -lesquels castors, en plus d'être des castors, sont un peu aussi des veaux, comme disait le Général-, quand bien même je me penche sur cette question depuis de nombreuses années à travers le phénomène que j'avais décrit comme étant celui, grotesque et hideux, du droitard gauchiste.
Pour ces raisons, et quelques autres, je pense qu'il faut un peu de temps, là, pour respirer, reprendre son souffle, réfléchir, théoriser ce qu'il se passe, panser et penser les choses de façon à y apporter la meilleure réponse à la fois intellectuelle, analytique et pratique.
C'est une phase de réflexion qui me semble indispensable car, de toute évidence, des mois de conflit social grave, de luttes populaires, d'analyses, de drôleries, d'éveil des consciences, n'auront pas encore tout à fait suffi à porter les solutions qui permettront, in fine, de sauver ce pays et son peuple, puisque seul cela compte.
A bientôt, donc, à tête reposée et sous quelque forme opportune que ce soit.
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