« Je tiens tout de suite à préciser que ce n’est pas le procès de l’islam », prévient le juge.
C’est pourtant la religion qui est au centre de l’affaire qui les a amenés devant la barre du tribunal correctionnel de Boulogne, jeudi.
C’est tout du moins la version de la fillette de 13 ans qui a dénoncé des faits de violences de la part de son beau-père et de sa mère.
Le 22 mai dernier, la fillette se confie à une copine d’école.
Elle lui raconte qu’en rentrant chez elle, sa mère aurait voulu l’obliger à porter une robe longue. Elle a refusé.
Sa mère a insisté.
Son beau-père serait ensuite intervenu et devant son refus, il l’aurait roué de coups.
Sa mère ne s’est pas interposée.
Avertie, la maman de la copine, constatant que la fillette porte des traces de coups, décide de l’emmener au commissariat.
Aux policiers, la fillette indique que les faits de violence sont habituels depuis deux ans.
Elle dit aussi que son beau-père veut la forcer à embrasser la religion musulmane, ce qu’elle refuse.
Une version différente
La version des deux prévenus est bien différente.
Oui, ils sont musulmans tous les deux mais ils nient fermement avoir eu l’intention de forcer la fillette à embrasser leur religion.
Ils nient aussi le caractère habituel des violences.
« Je ne l’ai frappée que deux fois, explique le prévenu. La première fois, c’est parce qu’elle avait volé des bonbons dans un magasin. La deuxième fois, c’est le jour où elle est allée au commissariat. Ce n’est pas à cause de la religion, c’est parce que je ne la comprenais plus, je ne reconnaissais plus ma belle-fille, j’étais à bout, j’ai pété les plombs, je le regrette. J’ai très mal agi. »
La maman soutient la même version : « Jamais, je ne l’ai forcé à porter cette robe », soutient-elle.
Depuis les faits, la fillette a été placée dans une famille d’accueil.
La justice décidera en décembre si elle réintégrera le foyer familial ou non.
Son beau-père a été condamné 18 mois de prison, dont douze avec sursis.
Sa mère a été condamnée à un an de prison dont huit avec sursis.
Ils ne partiront pas en détention et subiront leur peine en portant un bracelet électronique.
C’est pourtant la religion qui est au centre de l’affaire qui les a amenés devant la barre du tribunal correctionnel de Boulogne, jeudi.
C’est tout du moins la version de la fillette de 13 ans qui a dénoncé des faits de violences de la part de son beau-père et de sa mère.
Le 22 mai dernier, la fillette se confie à une copine d’école.
Elle lui raconte qu’en rentrant chez elle, sa mère aurait voulu l’obliger à porter une robe longue. Elle a refusé.
Sa mère a insisté.
Son beau-père serait ensuite intervenu et devant son refus, il l’aurait roué de coups.
Sa mère ne s’est pas interposée.
Avertie, la maman de la copine, constatant que la fillette porte des traces de coups, décide de l’emmener au commissariat.
Elle dit aussi que son beau-père veut la forcer à embrasser la religion musulmane, ce qu’elle refuse.
Une version différente
La version des deux prévenus est bien différente.
Oui, ils sont musulmans tous les deux mais ils nient fermement avoir eu l’intention de forcer la fillette à embrasser leur religion.
Ils nient aussi le caractère habituel des violences.
« Je ne l’ai frappée que deux fois, explique le prévenu. La première fois, c’est parce qu’elle avait volé des bonbons dans un magasin. La deuxième fois, c’est le jour où elle est allée au commissariat. Ce n’est pas à cause de la religion, c’est parce que je ne la comprenais plus, je ne reconnaissais plus ma belle-fille, j’étais à bout, j’ai pété les plombs, je le regrette. J’ai très mal agi. »
La maman soutient la même version : « Jamais, je ne l’ai forcé à porter cette robe », soutient-elle.
Depuis les faits, la fillette a été placée dans une famille d’accueil.
La justice décidera en décembre si elle réintégrera le foyer familial ou non.
Son beau-père a été condamné 18 mois de prison, dont douze avec sursis.
Sa mère a été condamnée à un an de prison dont huit avec sursis.
Ils ne partiront pas en détention et subiront leur peine en portant un bracelet électronique.
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