Publié par adroite le 8 Juil, 2017
« Les femmes et les enfants d’abord ! »
Cette tradition et cette valeur morale sont-elles propres à la civilisation occidentale ?
N’ont-elles pas cours en Afrique ?
Les bien-pensants ne cessent de culpabiliser les Français pour leur refus d’accueillir les migrants !
La gauche et le monde de la culture sont toujours à l’avant-garde pour la défense des sans-papiers, et des migrants.
Pourquoi ne se mobilisent-ils jamais pour les SDF français qui meurent tous les hivers dans nos rues ?
Tous ces hommes politiques, tous ces artistes, tous ces militants, combien ont-ils, eux-mêmes, personnellement, accueilli de migrants chez eux, par exemple dans les locaux de la rue de Solférino ?
Il y a pire !
Très hypocritement, ces bonnes âmes travestissent la vérité pour mieux nous culpabiliser !
Ils n’utilisent pas le mot migrant mais le mot réfugiés qui pré-suppose que tous ces malheureux sont des réfugiés politiques.
Or qu’observe t-on ?
L’écrasante majorité des migrants qui arrivent en France sont des hommes !
Regardez cette photo prise hier lors de l’évacuation de 2771 migrants du campement de la Porte de la Chapelle :
Où sont les femmes ? Où sont les enfants ?
Soit moins de 6 % !!!
Le droit de dire non
Depuis le début de l’année, plus de 100 000 migrants sont arrivés en Europe par la Méditerranée.
Plus de 2 000 se sont noyés.
Ce drame humanitaire, auquel nos coeurs blasés de téléspectateurs se sont bien vite habitués, va bientôt se doubler d’une crise politique : l’arrivée massive de clandestins n’est plus gérable pour les pays d’arrivée que sont l’Italie et la Grèce.
Totalement débordé, le ministre italien de l’Intérieur vient ainsi d’en appeler à l’ouverture des ports des autres pays riverains de la Méditerranée.
Cette demande est cohérente avec la politique, menée par Bruxelles et l’ONU depuis le début de cette crise, consistant à ventiler les arrivants dans toute l’Union européenne.
Mais l’accepter serait une erreur grave.
Multiplier les points d’entrée maritimes de Barcelone à Marseille ne ferait qu’accroître encore le flux, selon la règle hélas avérée de l’appel d’air.
La seule solution est de ramener à leur lieu de départ, le plus souvent en Libye, ces migrants qui n’ont pas leur place en Europe.
L’immense majorité d’entre eux n’est en effet pas éligible au droit d’asile.
Ils ne viennent ni d’Irak ni de Syrie mais de pays africains sous-développés.
Ils profitent (même si le verbe est mal choisi pour ces malheureux venus chercher un sort meilleur) de l’ouverture des frontières européennes voulue par Angela Merkel pour accueillir les victimes de l’Etat islamique.
Edouard Philippe a promis mardi devant l’Assemblée que le délai d’instruction des demandes d’asile serait ramené à six mois, contre plus d’un an aujourd’hui.
Mais on sait bien que les immigrants déboutés disparaissent dans la nature et ne sont presque jamais expulsés.
Et le problème n’est pas spécifiquement français.
Partout en Europe, « trop peu de migrants sont rapatriés », reconnaissait cette semaine le responsable du dossier à la Commission.
C’est donc avant leur entrée sur le continent qu’il faut choisir ceux qu’on laissera entrer.
Est-il immoral de refuser d’ouvrir ses portes aux migrants économiques ?
Pour des personnes privées, peut- être, mais les Etats ont des devoirs qui ne sont pas ceux des particuliers.
On peut entendre le Premier ministre polonais quand il déclare, pour justifier la fermeture de ses frontières nationales:
« Nous n’avons pas exploité les pays d’origine de ces réfugiés qui viennent en Europe ces jours- ci. Nous n’avons pas exploité leur main-d’oeuvre, et nous ne leur avons pas demandé de venir en Europe. Nous avons le plein droit moral de dire non. »
Plus qu’un droit, c’est surtout une nécessité.
L’argument selon lequel ces nouveaux immigrés seraient assimilables en raison de leur nombre limité fait fi de l’historique des flux migratoires en Europe, en particulier dans notre pays.
65 % des Français considèrent aujourd’hui, selon la dernière enquête « Fractures françaises » conduite par la Fondation Jean-Jaurès et Sciences Po , qu’il y a « trop d’étrangers » en France et 61 % estiment que, « d’une manière générale, les immigrés ne font pas d’effort pour s’intégrer ».
Ce rejet est le résultat de décennies d’immigration inassimilée. N’aggravons pas les tensions.
Guillaume Roquette pour le Figaro Magazine.
La solution a court terme ne serait-elle pas de construire en Syrie et en Lybie, dans des zones contrôlées par l’ONU, des camps d’hébergement, le temps de rétablir la paix, ou du moins l’ordre dans ces pays.
A plus long terme, aider l’Afrique à se développer serait le plus sûr moyen d’endiguer cette vague de migration qui menace la cohésion sociale en Europe.
On ne discerne qu’une seule femme sur cette photo !
le Parisien, dans cet article, fait état de « 161 personnes vulnérables, essentiellement des femmes et des enfants« .
Je ne peux imaginer que les hommes abandonnent leur femme et leurs enfants sous les bombes !
La seule explication que je vois, c’est qu’il s’agit en grande partie d’une immigration économique qui prend pour prétexte la situation de guerre en Afrique.
Seuls les hommes jeunes peuvent prendre le risque de traverser la Méditerranée pour gagner l’Europe.
La grande majorité de ces personnes ne seront donc pas éligibles au droit d’asile.
Ils seront déboutés …
Mais resteront en France ou en Europe …
C’est aussi le sujet de l’édito de Guillaume Roquette paru dans le dernier numéro du Figaro Magazine:
Depuis le début de l’année, plus de 100 000 migrants sont arrivés en Europe par la Méditerranée.
Plus de 2 000 se sont noyés.
Ce drame humanitaire, auquel nos coeurs blasés de téléspectateurs se sont bien vite habitués, va bientôt se doubler d’une crise politique : l’arrivée massive de clandestins n’est plus gérable pour les pays d’arrivée que sont l’Italie et la Grèce.
Totalement débordé, le ministre italien de l’Intérieur vient ainsi d’en appeler à l’ouverture des ports des autres pays riverains de la Méditerranée.
Cette demande est cohérente avec la politique, menée par Bruxelles et l’ONU depuis le début de cette crise, consistant à ventiler les arrivants dans toute l’Union européenne.
Mais l’accepter serait une erreur grave.
Multiplier les points d’entrée maritimes de Barcelone à Marseille ne ferait qu’accroître encore le flux, selon la règle hélas avérée de l’appel d’air.
La seule solution est de ramener à leur lieu de départ, le plus souvent en Libye, ces migrants qui n’ont pas leur place en Europe.
L’immense majorité d’entre eux n’est en effet pas éligible au droit d’asile.
Ils ne viennent ni d’Irak ni de Syrie mais de pays africains sous-développés.
Ils profitent (même si le verbe est mal choisi pour ces malheureux venus chercher un sort meilleur) de l’ouverture des frontières européennes voulue par Angela Merkel pour accueillir les victimes de l’Etat islamique.
Edouard Philippe a promis mardi devant l’Assemblée que le délai d’instruction des demandes d’asile serait ramené à six mois, contre plus d’un an aujourd’hui.
Mais on sait bien que les immigrants déboutés disparaissent dans la nature et ne sont presque jamais expulsés.
Et le problème n’est pas spécifiquement français.
Partout en Europe, « trop peu de migrants sont rapatriés », reconnaissait cette semaine le responsable du dossier à la Commission.
C’est donc avant leur entrée sur le continent qu’il faut choisir ceux qu’on laissera entrer.
Est-il immoral de refuser d’ouvrir ses portes aux migrants économiques ?
Pour des personnes privées, peut- être, mais les Etats ont des devoirs qui ne sont pas ceux des particuliers.
On peut entendre le Premier ministre polonais quand il déclare, pour justifier la fermeture de ses frontières nationales:
« Nous n’avons pas exploité les pays d’origine de ces réfugiés qui viennent en Europe ces jours- ci. Nous n’avons pas exploité leur main-d’oeuvre, et nous ne leur avons pas demandé de venir en Europe. Nous avons le plein droit moral de dire non. »
Plus qu’un droit, c’est surtout une nécessité.
L’argument selon lequel ces nouveaux immigrés seraient assimilables en raison de leur nombre limité fait fi de l’historique des flux migratoires en Europe, en particulier dans notre pays.
65 % des Français considèrent aujourd’hui, selon la dernière enquête « Fractures françaises » conduite par la Fondation Jean-Jaurès et Sciences Po , qu’il y a « trop d’étrangers » en France et 61 % estiment que, « d’une manière générale, les immigrés ne font pas d’effort pour s’intégrer ».
Ce rejet est le résultat de décennies d’immigration inassimilée. N’aggravons pas les tensions.
Guillaume Roquette pour le Figaro Magazine.
La solution a court terme ne serait-elle pas de construire en Syrie et en Lybie, dans des zones contrôlées par l’ONU, des camps d’hébergement, le temps de rétablir la paix, ou du moins l’ordre dans ces pays.
A plus long terme, aider l’Afrique à se développer serait le plus sûr moyen d’endiguer cette vague de migration qui menace la cohésion sociale en Europe.
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