Le 29/07/2017
Christian de Moliner
Tôt ou tard dans des pays de l’Union européenne, il naîtra moins de descendants d’« autochtones » que d’enfants d’immigrés.
Les bien-pensants nient avec véhémence que les immigrés venus d’autres continents remplacent progressivement les « autochtones » européens (j’utilise ce terme avec précaution, alors qu’il est employé sans aucune restriction pour les « progressistes « dès qu’il s’agit d’anciennes colonies).
Le « Grand Remplacement » ne serait qu’un fantasme de la fachosphère, vaste conglomérat d’individus dont les avis sont immédiatement rejetés avec indignation par les partisans du « camp du bien », quelles que soient les preuves apportées.
Pourtant, les chiffres sont têtus (et ne mentent pas) et même Libération, chantre de la pensée correcte, est obligé de les admettre en relayant une étude d’Eurostat, office statistique de l’Union européenne. Depuis deux ans, le nombre de décès égale celui des naissances dans l’Union européenne (autour de 5,1 millions).
Par contre, 2 millions d’immigrés extra-européens sont venus s’installer dans notre continent en 2015, et 1,5 en 2016.
Trois bébés pour un migrant !
Et encore, ces chiffres officiels sous-estiment peut-être la réalité, du moins pour la France.
Il n’y aurait chez nous, selon cette étude, que 65.900 arrivées alors que l’INSEE certifie qu’elles seraient 220.000, en y incluant les clandestins et les originaires de l’Union européenne.
Les bien-pensants, pour nous rassurer, mettent en avant que 35 % des arrivées sont des regroupements familiaux ; cela signifie qu’un migrant venu seul fera ensuite venir sa femme et ses enfants, voire ses parents ou ses frères et sœurs et, donc, que les deux millions d’immigrés de 2015 généreront, au final, plus de six millions d’entrants, plus que les naissances !
En Allemagne, seulement 42.000 réfugiés sur 1.500.000 auraient trouvé du travail.
Les experts les plus pessimistes estiment que, dans vingt ans, 50 % seront toujours au chômage ; l’immigration serait donc un total non-sens économique.
L’Union européenne pourra-t-elle supporter longtemps ce fardeau ?
Une bonne partie des bébés européens ont des parents immigrés.
En France, combien de nouveau-nés ont des aïeux originaires d’Afrique ou d’Asie.
20 % ? 35 % ?
Difficile de le dire, car tous les fichages dits ethniques sont interdits par la loi.
Même compter les prénoms est légalement dangereux.
Mais au vu de ces chiffres, on peut avancer que, tôt ou tard dans des pays de l’Union européenne, il naîtra moins de descendants d’« autochtones » que d’enfants d’immigrés.
La première à basculer sera l’Allemagne.
Et nous ?
Quand viendra notre tour, s’il arrive ? En 2050 ? En 2100 ?
Nier ce « Grand Remplacement » paraît absurde.
Le problème est, à mon sens, le suivant : faut-il le craindre ?
Simplement le déplorer ?
Le trouver naturel, neutre et sans importance ?
Ou faut-il carrément s’en réjouir et trouver que c’est une formidable occasion ?
À chacun sa réponse.
Le raisonnement ne tient pas, aucun démographe ne le défendrait.
RépondreSupprimerVoir http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/01/23/le-grand-boniment_4353499_823448.html