2.196 milliards d’euros. C’est le montant de la dette publique française aujourd’hui.
Au milieu de l’année 2012, lorsque monsieur Hollande a pris les rênes du pays, cette dette se montait à 1.812 milliards.
En d’autres termes, les impayés dont MM. Hollande et Macron ont chargé la barque France ont augmenté de 384 milliards en cinq ans.
Plus simplement, cette « croissance » – la seule qu’ils ont été capables de nous apporter – se monte à 6,7 milliards par mois.
En 2016, avec des taux historiquement bas, voire négatifs, le montant des intérêts à payer a atteint 42 milliards d’euros, soit 115 millions par jour.
C’est considérable : lorsque l’État verse 100 euros pour rembourser sa dette, il n’en dépense que 77 pour sa défense extérieure et 31 pour sa sécurité intérieure.
Le remboursement de la dette, c’est le deuxième poste de dépense de l’État après l’Éducation nationale.
Et monsieur Macron-l’intouchable, le deus ex machina de la comédie politique, le ravi de la brèche ouverte entre le peuple et ses prétendues élites, le picoreur dans la paume des puissants, le libéralo-écolo-socialo-parano-christo-mégalo sauveur du pays, s’en fout.
Voici quelques-unes de ses promesses, au hasard et sans exhaustivité : augmentation du nombre de policiers et de gendarmes, du budget militaire, du minimum vieillesse, de l’allocation adulte handicapé, de la prime d’activité, du remboursement des lunettes et des prothèses dentaires ; réduction des cotisations sociales pour les salariés, les indépendants et les employeurs ; 12 élèves par classe primaire dans les ZEP ; 50 milliards pour relancer l’investissement ; 10 milliards pour un fonds « Industrie et innovation » ; 5 milliards pour l’agriculture ; construction de 80.000 logements pour les jeunes et de 15.000 nouvelles places de prison ; rénovation d’un million de logements mal isolés ; formation d’un million de jeunes et d’un million de chômeurs ; etc.
Ces dépenses sont inchiffrables, tant elles font exploser tous les compteurs d’une comptabilité rigoureuse.
Les plus fins observateurs parlent de plusieurs centaines de milliards d’euros.
« Qui va payer ? » se demande l’excellent Éric Brunet dans Valeurs actuelles.
Pendant que les journalistes, les politiques, les experts, ma crémière, la dame pipi d’en face sont occupés à parler des chaussettes de Fillon, des impôts de Marine Le Pen, voire des jobs des gamines Le Roux, on ne discute ni des vraies questions qui se posent cruellement à la France d’aujourd’hui, ni, bien sûr, de ceux qui apportent des solutions.
Plus l’échéance se rapproche, plus Manu-les-dents-blanches se marre.
L’islam radical ? « Je veux une bienveillance vigilante », répond-il.
On va loin avec ça, surtout dans les zones de non-droit.
La Syrie, Daech, le Sahel ? Euh… c’est où ?
On a eu Hollande !
On aura – vae Franciae – Macron : le même en plus jeune et, sans doute, avec des résultats aussi calamiteux.
Promis : s’il passe, le lundi 8 mai, je défile de la République à la Nation avec une banderole : « Macron : y en a marre ! »
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