Le 02/11/2016
Gabriel Robin
Canberra pratique une politique de tolérance zéro, rejetant tous les bateaux de « migrants » qui tentent de rejoindre illégalement ses côtes.
Les centres d’accueil et d’orientation étaient prêts à les recevoir, ils ont pourtant décidé de s’évaporer dans la nature.
Ceux que les locuteurs de novlangue présentent comme de simples « migrants » n’ont pas voulu des hébergements coûteux que l’État socialiste avait mis à leur disposition, préférant repartir vers Calais pour tenter, coûte que coûte, de franchir la Manche ou se cacher dans les squats que les associations sans-frontiéristes leur prêtent.
Ainsi, à Fouras, près de Rochefort, en Charente-Maritime, la moitié des 22 migrants mineurs accueillis sont repartis par leurs propres moyens.
Un cas loin d’être isolé…
D’autres clandestins avaient anticipé, fuyant la jungle de Calais avant qu’elle ne soit démantelée afin d’éviter d’être amenés dans des centres trop éloignés des passages vers le Royaume-Uni.
Certains d’entre ces « migrants » se sont, notamment, installés à Paris, dans un quartier Stalingrad plus sinistré que jamais.
Le plus souvent afghans, ces déserteurs ont parfois de la famille en Albion.
Imposés aux habitants des communes qui les accueillent, les « clandestins » se voient aussi obligés de rester en France alors qu’ils désirent ardemment rejoindre nos voisins outre-Manche.
Problème : le Royaume-Uni ne veut pas non plus – à raison – de ces encombrants voyageurs.
Avec la situation en Libye, peut-être exportée demain en Algérie, la source n’est pas près de se tarir.
Nos dirigeants n’étant pas plus prévoyants qu’intelligents, ils se refusent toujours à adopter les seules solutions valables pour résoudre ces difficultés.
Souverains, les Australiens sont des gens pragmatiques dirigés par un personnel politique qui n’a pas de compte à rendre à une organisation supranationale acquise à l’idéologie mondialiste.
S’il semble parfaitement naturel qu’une nation puisse décider par elle-même qui a le droit, ou pas, de séjourner sur son territoire, ce n’est plus une évidence au sein de l’Union européenne.
De leur côté, les Australiens se sont dotés d’un arsenal législatif ultra-performant pour lutter contre la submersion migratoire.
Ils comptent, d’ailleurs, encore le renforcer.
Qui pourra nier qu’il s’agit d’une vraie démocratie libérale, moderne et ouverte sur le monde ?
Canberra pratique une politique de tolérance zéro, rejetant sans discussion tous les bateaux de « migrants » qui tentent de rejoindre illégalement ses côtes.
Résultat ?
Plus un mort en mer.
Prochainement, tout individu qui aura essayé de s’introduire clandestinement en Australie sera interdit de séjour à vie.
Une mesure de bon sens.
Comment imaginer qu’une personne qui entre sans respecter les règles apportera quoi que ce soit de positif ?
Malcolm Turnbull, Premier ministre australien, est un modèle pour les Européens du continent.
Il a compris qu’il fallait être inflexible pour lutter contre les mafias de passeurs qui réalisent d’immenses bénéfices en faisant commerce de la misère humaine.
Les « migrants », et surtout les passeurs, profitent des Européens car ils les savent soumis à la bien-pensance, faibles et incapables de faire respecter les lois qu’ils ont eux-mêmes édictées.
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