Le 23/11/2016
Gabriel Robin
La France doit, tout comme l’Autriche, prendre rapidement position en demandant l’arrêt pur et simple des négociations.
Persistant dans l’erreur, les élites européennes s’emploient à sauver le soldat turc contre vents et marées.
Non, la Turquie n’a pas sa place dans l’Union européenne pour des raisons évidentes :
– une infime partie, seulement, de son territoire est en Europe (la Thrace orientale, soit 3 % de sa superficie) ;
– pays de religion musulmane, la Turquie servirait de cheval de Troie de l’islamisation progressive de l’Europe ;
– les relations historiques entre la Turquie et l’Europe ont longtemps été conflictuelles ;
– les dirigeants actuels de la nation ottomane sont des islamistes impérialistes qui ne respectent pas les droits fondamentaux, enfermant arbitrairement leurs opposants politiques et les journalistes qui ne leur sont pas inféodés ;
– l’entrée de la Turquie déstabiliserait le continent sur le plan démographique en entrainant la libre circulation de plus de 100 millions de turcophones ;
– en outre, les Turcs venus sur le continent ne cherchent pas à s’assimiler mais à créer des cinquièmes colonnes dans les nations européennes, selon les souhaits de Recep Tayyip Erdoğan, qui les y encourageait lors d’un meeting à Strasbourg ;
– la Turquie refuse de reconnaître Chypre, qui appartient à l’Union, ne songeant qu’aux intérêts des Chypriotes d’origine turque ;
– avec l’entrée de la Turquie en Europe, l’Union aurait des frontières communes avec l’Irak, l’Iran ou la Syrie, ce qui, vous en conviendrez, se passe de commentaires supplémentaires ;
– la Turquie ne reconnaît pas le génocide de nos amis arméniens et exerce de terribles violences contre les minorités religieuses ou ethniques (notamment les Kurdes).
L’Union européenne, sous gouvernance allemande, s’est laissée enchaîner à la Turquie du sultan Erdoğan, qui pratique un chantage insoutenable avec les « migrants ».
Idiots, les dirigeants européens octroient des subventions délirantes à la Turquie pour qu’elle accomplisse son devoir souverain : contrôler ses frontières !
Si Bruxelles semble désormais critique vis-à-vis de cet État impérialiste, c’est uniquement pour rassurer des opinions publiques très hostiles…
En réalité, personne ne veut se diriger vers un divorce.
Ni la Turquie, ni l’Union.
Disons-le : Bruxelles ne veut pas suspendre le processus d’adhésion de la Turquie.
Les raisons sont, d’ailleurs, particulièrement fallacieuses.
En effet, les droits-de-l’hommistes bruxellois estiment que ce processus est le dernier moyen dont dispose l’Union pour freiner l’hystérie totalitaire du président Erdoğan…
L’identité ?
L’Histoire ?
Le danger que fait peser la Turquie sur le continent ?
Ils s’en moquent tous !
Comme pour confirmer, Ibrahim Kalin, porte-parole de la présidence turque, a écrit dans une tribune pour le journal Daily Sabah que l’adhésion à l’Union était « un objectif stratégique ».
De la même façon, Federica Mogherini, chef de la diplomatie de l’Union, a jugé qu’il était « très important que les canaux de communication restent ouverts avec un pays candidat à l’adhésion et un partenaire ».
La France doit, tout comme l’Autriche, prendre rapidement position en demandant l’arrêt pur et simple des négociations.
La Turquie ne doit jamais rentrer dans l’Union européenne !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.